Pour les européennes, si on arrive à poser et financer des listes dans la plupart des grandes régions françaises ce sera bien.
Si d’autres ailleurs en Europe veulent faire pareil, pourquoi pas mais ça ne me paraît pas indispensable. Il leur sera possible de repartir de nos développements informatiques en traduisant éventuellement au lieu de repartir de zéro. Avec le souci du système d’identification qui reposerait sur des spécificités françaises non directement transposables.
En tous cas, concernant la France, la plateforme pour les européennes diffèrerait peu de celle pour les législatives, le lien des textes serait en français (la traduction est faite par les services du Parlement Européen, on ne peut faire voter les élus sans qu’ils aient le débat -dans le casque de traduction- et le texte dans la langue officielle de l’UE qui leur correspond) et on répartirait les votes sur N_PE élus (nombre d’élus au Parlement Européen) et non sur N_AN (nombre d’élus à l’Assemblée Nationale), plus généralement, on peut envisager d’être présents dans plusieurs instances avec, dans chacune, le nombre d’élus qu’on peut et répartir des votes plateforme pour chacune (votes localisés pour les collectivités locales, ça me semble évident de prime abord mais en fait à discuter quand on pense aux Bretons vivant hors de Bretagne etc…)
Plus immédiatement, lancer la plateforme dès que possible me semble nécessaire.
Idéalement, surtout si on a des élus bien sûr, il faut qu’elle soit en place pour les votes de début de mandat: élection du Président de l’Assemblée Nationale, du reste du Bureau (avec une question technique: dès qu’il y a plus de 2 candidats sur un poste, ça ne peut plus se ramener à un vote pour/contre/blanc, ce n’est pas sorcier non plus mais c’est du boulot), confiance au gouvernement.
Sur la forme et les moyens, ça va ensemble: le nombre de votants et le budget de location de serveurs informatiques doivent être corrélés sinon il y a un problème.
On pourra demander conseil à ceux de LaPrimaire qui ont déjà eu le souci.
Il y a aussi la question du financement sans structure: en gros, on peut collecter des dons non défiscalisables directement sur le compte de fournisseurs en en tenant un décompte informatique de notre côté. Voir aussi fil « financement » et aussi financement plateforme: Open Collective?.
Au passage, il faut voir dans quelle mesure on peut héberger une partie de la charge informatique sur des hébergements gratuits de blogs ou de pages perso (selon les conditions standards pour ça), surtout loin de toute échéance électorale (1 an avant une échéance où on se lance(rait), on doit songer à comptabiliser des dépenses de campagne, en tous cas la question de savoir si telle dépense est une dépense de campagne se posera).
Sur la forme de la plateforme, l’idée du bouton ou bloc insérable n’importe où est pas mal mais la vraie question, c’est l’accès: quelles « formalités » pour s’inscrire (ex. télécharger un scan de sa carte d’identité? la montrer au facteur de La Poste?) sachant que ces formalités créent potentiellement des délais d’accès et du découragement de volontaires? Nombre d’inscrits limité en fonction de notre budget??
Les formalités sont elles-même très liées au système d’identification utilisé, idéalement le plus sécurisé possible mais sans en faire un point de blocage.
Typiquement, LaPrimaire utilisait/utilise un système avec adresse mail et vérification par SMS et encore d’autres vérifications comme statistiques sur adresse IP, … et ça leur suffit bien, c’est même déjà un frein pour certaines personnes qui ont peur de laisser des coordonnées.
Dès lors qu’on fait encore plus costaud comme système, même juste un peu, ça ira je crois. Au pire, on note pour les premiers comptes qu’ils ont été créés avec une vérification moins blindée que par la suite et on les revérifiera après le changement de version.
Sur la communication, c’est assez lié à mon sens à la question du noyautage:
-il faut éviter une communication trop à sens unique (ne pas parler de nous que dans les commentaires d’un seul site/journal d’opinion comme Le Figaro ou l’Humanité…)
-il faudrait pouvoir mesurer les distorsions de représentativité entre notre échantillon de votants et le reste du monde (composition sociologico-politique de nos votants vs votants aux élections / citoyens français / population de la France, les 3 corps cités n’étant pas identiques)
-dès lors qu’on connaît les distorsions, on peut sortir des résultats redressés en plus des résultats bruts, ce qui correspond à un sondage mais administré par les citoyens et non d’autres intérêts.
Ca peut être fort en termes de communication mais délicat à vivre.