Je l’ai déjà dit auparavant mais je partage le point de vue « 2 ».
Il est essentiel pour chaque citoyen, même minoritaire, d’avoir la possibilité d’influencer le vote.
La difficulté est de faire « rentrer » un nombre important (et pas « rond ») de votes citoyens en 1,2, 5, 50… 577 votes de députés.
A de multiples occasions (je pense p.ex. à un reportage où on voyait @toan_lyon ), il a été cité l’exemple de la répartition proportionnelle mais avec l’exemple simpliste où les scores « tombent rond » par rapport au nombre de députés: je pense qu’il ne faut pas remettre en cause le principe proportionnel; la question restante est essentiellement la gestion des « arrondis » (la façon de les appeler n’est pas neutre, aïe!) quand ça ne tombe pas rond.
On aura essentiellement à répartir nos N sièges + effectivement les X qui nous rejoindraient ponctuellement sur tel ou tel projet de loi (typiquement des non-inscrits ou membres de groupes laissant une liberté de vote qui n’auraient pas d’idée très arrêtée sur tel ou tel projet de loi)
L’idée même de « maximiser la représentation des citoyens » clairement évoquée par @Georges a une traduction mathématique, qui permet d’avoir les rapports (nombre de voix)/(nombre de sièges les représentant) les plus équilibrés: c’est la proportionnelle à la plus forte moyenne, d’ailleurs souvent appliquée lors des élections (régionales et européennes).
On peut au moins garder comme idée de base la répartition au quotient, qui correspond à l’exemple simpliste.
Sur les sièges restants (3 maximum puisque 3 réponses possibles - plus largement, on est dans un cas particulier), plusieurs possibilités:
-plus forte moyenne
-plus fort reste
-tirage au sort parmi les bulletins/nombres de voix restants. Cette dernière possibilité offre des probabilités proportionnelles aux restes, c’est donc un plus fort reste « aléatoirisé » / randomisé. C’est assez discutable mais peut être intéressant si le poids du reste est fort, typiquement avec 1 élu c’est le seul moyen de ne pas être dans du scrutin majoritaire.
Un second critère à avoir en tête, après la représentativité, est la sensibilité ou basculabilité du mode de répartition: si on a toujours la même répartition parce qu’il faut des scores stratosphériques pour la faire bouger, l’intérêt de voter diminue.
Avec deux réponses principales (ex. s’il y a peu d’ « abstention ») et deux sièges, le seuil pour avoir 2/0 au plus fort reste est à 3/4 (75%) des voix, à 2/3 (66,67%) à la plus forte moyenne: au moins dans ce cas, la plus forte moyenne semble plus intéressante car offrant plus d’enjeu. Le tirage aléatoire sur le reste permet d’avoir un siège sûr sur la réponse majoritaire (plus de 50%: un siège au quotient) et une chance pour les autres options d’être représentées (y compris celle déjà « gagnante »).
Cacher les résultats plateforme pour ne les dire qu’au moment du vote serait un moyen de mettre de la turbulence démocratique dans le système.
Ceci dit, il serait bon que les autres députés sachent quelle est la « consigne de vote » sortie de notre plateforme, notamment si la majorité officielle y est minoritaire.
En pratique, chaque vote sera assez court (quelques jours voire heures) entre le moment où on connaît la version définitive du texte et celui où on se prononce dessus, il faudra donc clore le vote plateforme le plus tard possible pour laisser un maximum de citoyens s’exprimer sans trop charger les serveurs puis « dépouiller » le vote.
Le résultat sera donc, de fait, connu souvent au dernier moment même si considère qu’on le publie: à force, il sera impatiemment guetté!