Tirage au sort : Date nationale ou locale ?

@Evy et @Grognard,

Par simplicité tout simplement et la convergence autour d’un seul trait d’union.
Je préfère regarder ce qui nous rassemble plutôt que les divergences qui seront toujours présentes.

Lors de ces échanges, vous pouvez lire que 4 catégories de souhait pour le rapport Député/circo :

1- la proximité +++ : Le député est tiré au sort au sein de l’équipe de campagne.
2- la proximité ++ : Le député est tiré au sort mais peut choisir sa circo
3- la proximité + : Le député est tiré au sort mais parmi les circonscription des proche de son habitation mais il ne peut cumuler habitant+candidat
4- La proximité - : Le député est tiré au sort et ne choisi pas sa circo

Je n’explique pas les raisons de chacune situation car chacun de nous y trouverons des avantages et des inconvénients.

Par contre la base de tout ça via le tirage au sort est bien la dépersonnification de l’action du député ? De le remettre au niveau d’un citoyen ? De le faire agir pas pour ce qu’il veut mais parce qu’ensemble lui compris (devons décider) ?
Donc en partant de cette base, nous objectons les idéologies qui se porte sur la proximité que doit avoir un député pour la lisser sur sa fonction nationale.

Après, encore une fois, la 1er catégorie se fera avec ou sans le TAS national, faut en être sure. Qui va pouvoir l’empêcher ? Donc ceux qui veulent de la proximité, grand bien leur fasse…

Mais ma position (et ce n’est que la mienne) est clair, je me fiche de qui peut/veut s’y lancer, (moi par exemple, je ne veux pas). L’argent n’est que logistique, aux 3000-4000€ de campagne qu’il faut prévoir, ajoutons 150€ de plus pour faire venir le député est à mon sens à prendre en compte mais n’est pas excluant sinon la campagne elle-même l’est. Et quant au temps, si le futur candidat n’est pas capable de se libérer 24h à 30 jours de sa future peut-être prise de poste à l’Assemblée Nationale qui se trouve à Paris (Et du coup @Evy l’argument de quant il en aura les moyens car payé par l’Etat n’est plus à prendre en compte car il n’aura pas cette avance à faire pour venir, ne tient plus), ça lui permettra de se poser la vraie question « Est-ce que je suis prêt dans ma vie à donner ce temps ? ».

Je vous renvoi des questions :

Qu’Est-ce qui vous gêne dans le fait qu’il y est une parti de ceux qui veulent participer au TAS national et une autre qui ne s’y inscrit pas pour y faire son TAS local ?
Comment allez-vous l’interdire ?
Et pour finir, MaVoix ne peut rien interdire en fin de compte donc si demain, certains organisent un TAS Nationale Catégorie 1-2-3 et bien c’est son soutient qui va prendre sa place.

Je vais même aller plus loin @Grognard si demain c’est la proximité +++ qui à le plus de succès, je m’en fiche totalement aussi :smile:. Si nous avons au moins un élu, en juin 2017 j’ira sur Cocorico (thx Jean-Marc), et j’enregistrerai mon souhait pareil, non ?
J’aurai même envie de tenter une enquête trottoir là-dessus ça pourrait départager l’affaire non ?

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@Evy et @Grognard Vous parlez de « laisser le.la candidat.e tiré.e au sort choisir sa circo » ou de « attribuer une circo voisine ». Vous m’excuserez si ce ne sont pas vos mots exacts mais je crois que l’idée est là. N’hésitez pas à me corriger :slight_smile:
Voici ma réflexion sur les différents aspects liés à cette question :

Pour l’argent, nous avons vu que nous pouvons mettre ça sur le budget de l’équipe de campagne. Après tout, faisant partie d’un groupe local, j’ai personnellement envie que la personne tirée au sort puisse venir sur notre circo pour déposer sa candidature, donc ça me semble logique de lui payer le trajet avec notre budget d’équipe locale.
==> il n’a donc plus de problème d’inégalité lié à l’argent
Pour le temps à consacrer pour le déplacement, il faudra peut être 24h pour que le.a candidat.e fasse l’aller-retour sur la circo. Personnellement, ça ne me semble pas démesuré. Surtout quand on sait qu’on attend de cette personne qu’elle s’investisse aussi avec l’équipe locale la plus proche de chez elle. Et quand on compare avec ce que fournissent/vont fournir les équipes de campagne.
==> autrement dit, selon moi, ce temps représente l’aspect matériel de l’engagement que la personne fait pour #MaVoix. Si elle n’a pas ce temps, peut être qu’elle peut faire autre chose pour #MaVoix.
Sur le rôle de candidat.e : tel que je le comprends, être candidat.e pour #MaVoix n’est pas un avantage, c’est plutôt une charge que le.a candidat.e accepte pour faire se concrétiser cette belle idée qu’est #MaVoix. Le TAS est d’ailleurs là pour dire au candidat.e : « tu as été choisi.e par le hasard, tu n’as aucun mérite (dans le cadre de cette candidature) en dehors du fait d’être volontaire ». L’humilité me semble la valeur indispensable apportée par le TAS.
Sur la faisabilité de la proximité du candidat à sa circo : il y a à l’heure actuelle environ 26 équipes locales, nous avons estimé lors de la dernière globale à 50 circos avec candidat.e. Je vais faire un peu de maths :slight_smile: Cela représente donc 50 ! possibilités (pas 50 mais bien 50 factoriel)
Soit 504948* … * 321 possibilités
Soit 3*10^64 possibilités
Soit 30 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 possibilités
==> ce calcul n’est réalisable ni par un humain ni par un ordinateur dans un temps raisonnable.


Enfin, nous avons un très bon débat que j’apprécie.
Je ne suis pas sûr que « Le.la député.e est tiré.e au sort et ne choisi pas sa circo » soit la meilleure solution, ça me semble une bonne solution, meilleure que « Le.a député.e est tiré.e au sort et choisi sa circo ». Donc j’essaie comme @manudu95 il me semble d’apporter des éléments pour expliquer cela tout en respectant le principe de bienveillance par rapport à vos propos :kissing_heart:

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Hello ! whaou !!!

Quelques remarques à chaud :

Choisir sa circo : l’aléatoire me semble la meilleure piste. Des circos seront bien plus gagnables que d’autres, on ne peut pas introduire ce biais qui va remettre de l’affrontement entre les candidats, alors qu’on fait tout pourqu’il n’y en ait pas à travers le TAS. Les circos des français de l’étranger par exemple seront beaucoup plus faciles à prendre, il n’est pas question pour moi de pouvoir les choisir, ça ne serait pas juste.

Il y aura toujours une équipe locale pour un candidat, puisque les collectifs locaux s’inscriront à une date limite (fin avril ?) pour recevoir leur candidat. On aura donc un nombre très exact de circo le jour J du TAS.

Financer son voyage : cas par cas. Le candidat doit être prêt à financer son voyage à l’instar de tous les déplacements que nous prenons sur nos deniers propres en nous organisant low cost. Bien sûr il n’y a pas de barrière financière à la candidature, mais il y a une obligation de moyens à trouver. C’est aussi pour ça que le candidat ne finance pas la campagne, mais bien les contributeurs de l’expérience en local. Marie Laure et sa fille et bien d’autres candidats s’étaient déplacés (Mans-Strasbourg) et ont été logés. Si un candidat n’a pas les moyens, il s’arrange avec l’équipe locale qui est solidaire. Ca a toujours été le cas. Sur le compte de campagne pourquoi pas, à creuser, mais je pense qu’on peut s’arranger par un chapeau assez facilement. Le déplacement est une forme de contribution personnelle à l’expérience. Que ce soit pour le temps passé ou les sous. Des centaines de femmes et d’hommes consacrent temps et argent depuis des mois en se déplaçant de la France entière, ceux qui vont en bénéficier directement en étant potentiellement élus peuvent faire de même. C’est aussi un gage d’engagement sérieux.

Local / national : local : décision par le collectif local sur UNE circo donnée de faire seule, pourquoi pas, c’est leur choix. Mais j’aime bien rappeler la phrase : « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » :wink:. national : mutualisation des moyens mis en oeuvre : officier assermenté + communication nationale + lancement global de la campagne : un grand coup pour faire beaucoup de bruit France entière ;-), lisibilité, évènements locaux pour communiquer à l’arrivée des candidats en circo à la pref. L’évènement du tirage au sort sera le tout premier au MONDE à cette échelle de l’histoire de la démocratie, même les grecs ne l’ont pas fait ;-). Je vous raconte pas l’attraction à cet évènement et l’impact de ouf. Il me semble intéressant qu’on étudie bien dans tous les collectifs locaux cet aspect des choses. Imaginez la cérémonie où des gens de toute la France se réunissent et marchent vers l’Assemblée nationale, en désignant celles et ceux qui seront leurs envoyés. Wha, ça me colle des frissons. :wink:

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Alors sinon il a aussi été proposé : pas sa propre circo mais la circo voisine ce qui permet de faciliter la vie des gens qui ont des contraintes réelles.

De toute façon, je pense qu’on peut constater un réel désaccord sur ce point, il serait donc bon de réaliser une synthèse de toutes les options et, en dernier recours, proposer aux candidats au tirage au sort de se prononcer. L’idée étant de permettre à un plus grand nombre de personnes de participer, le fait de mettre des contraintes peut être un souci.

Au-delà du côté dépersonnalisation / pression médiatique moindre, régulièrement mis en avant, à juste titre, quelques arguments complémentaires qui ont pu se perdre en route et avaient amené à considérer l’option d’un tirage au sort national unique, qui n’était pas l’idée initiale.

Il y a tout d’abord ce que nous avons observé sur la répartition territoriale des candidatures hommes / femmes à Strasbourg. Sur les 9 hommes candidats, 7 étaient de Strasbourg et 2 d’ailleurs, alors que pour les 7 femmes candidates, c’était l’inverse 5 d’ailleurs, 2 de Strasbourg. Et en discutant avec elles, il est apparu clairement qu’elles questionnaient beaucoup plus leur légitimité que les hommes, d’autant plus que cela aurait été près de chez elles (« qu’auraient dit mes voisins / mes collègues / les autres parents / mon patron ?… ). Faire un tirage au sort national est donc une façon d’encourager les candidatures féminines, de ce point de vue.

D’autre part, l’objectif d’un tirage au sort est d’introduire de l’aléa dans la sélection des candidatures. Plus il y a de candidat.e.s, plus cet aléa est réel. Un tirage au sort national est donc plus aléatoire qu’un tirage au sort local.

L’exemple de Strasbourg peut à nouveau servir ici : si le tirage au sort s’était limité aux candidates locales, il y avait 1 chance sur 2 d’être titulaire ou suppléante.

Par ailleurs, si le tirage au sort est local, il y aura forcément disparité entre le nombre de candidats d‘une circo à l’autre, ce qui ouvrira la voie à des comportements opportunistes (s’il n’y a que 3 candidat.e.s dans une circo, j’ai plus de chances d’y être désigné que s’il y en a 20). Un tirage au sort national a donc d’autant plus de chances de diluer les candidatures des gens qui le seraient pour de mauvaises raisons (uniquement pour être désignés, sans considération avec le projet #MAVOIX).

Avec un tirage au sort national, les chances sont les mêmes pour tout le monde, partout. C’est un aspect essentiel de la crédibilité du process. Et c’est juste.

On voit clairement dans les discussions avec les autres mouvements citoyens que la force de l’aléa est essentielle. Dès qu’on leur dit « Ok, vous voulez jouer avec nous, alors, venez participer à notre tirage au sort », la discussion s’arrête net.

Et il y a eu la même chose à Strasbourg : un candidat putatif avait tué toute velléité de candidature en local par son charisme. Il a jeté l’éponge dès qu’il a compris qu’il n’avait aucune assurance d’être désigné. Et l’ouverture de l’appel à candidature à tous a permis de sortir de la comparaison pour permettre une réelle diversité de candidat.e.s : du SDF à la cadre sup.

Dans les partis politiques, pour satisfaire à l’obligation de parité, souvent, ils présentent les hommes là où c’est gagnable et les femmes ailleurs. Garder un aléa total sur l’attribution des circonscriptions est une bonne façon de mettre fin à cette pratique et d’éviter les tentations de tripatouillage en laissant les uns et les autres choisir et se répartir les « bonnes » circos, sous prétexte qu’elles seraient plus proches de chez eux évidemment….

Enfin, quelques précisions sur le déroulé par rapport à ce qui a été dit sur ce fil :

Il n’y a besoin de tirer au sort le genre (H/F) que si le nombre de circonscriptions ouvertes est impair (dans le cas contraire, la parité est mécanique, par alternance). Un bocal de moins donc, si le nombre de circonscriptions ouvertes est pair.

Il n’y a pas besoin de séparer les hommes et les femmes dans deux bocaux différents. C’est lors du tirage qu’ils sont classés dans deux colonnes différentes, dans l’ordre par genre, comme fait à Strasbourg (il y avait eu 7 hommes de tirés d’affilé, avant qu’une femme ne soit tirée et désignée suppléante en étant placée sur la première ligne de la colonne femmes :slight_smile:

Les circonscriptions sont tirées dans l’ordre de la numérotation du Ministère de l’Intérieur, comme proposé lors du week-end #MAVOIX globale de décembre, ce qui semble la meilleure façon de faire puisque la liste est publique et incontestable.

Et on tire tous les noms pour garantir la transparence. Personne ne peut prédire ce qui se passera en termes de désistements à cette échelle + ça permet de montrer que tout le monde était bien dans l’urne :wink:

Le rôle de l’officier assermenté (huissier ou notaire) sera vraisemblablement plus important qu’il ne l’était à Strasbourg. Il aura sans doute un rôle à jouer dans l’enregistrement des candidatures pour garantir la transparence du processus et dans la procédure de désistement (notamment pour l’officialiser et garantir l’horodatage qui déterminera l’ordre de remontée des personnes en liste d’attente).

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Très bonne idée effectivement, c’est totalement vrai.[quote=« tielpi, post:147, topic:617 »]
Il n’y a pas besoin de séparer les hommes et les femmes dans deux bocaux différents. C’est lors du tirage qu’ils sont classés dans deux colonnes différentes, dans l’ordre par genre, comme fait à Strasbourg (il y avait eu 7 hommes de tirés d’affilé, avant qu’une femme ne soit tirée et désignée suppléante en étant placée sur la première ligne de la colonne femmes :slight_smile:
[/quote]

Là je ne suis pas d’accord car pour les listes d’attente c’est important. sinon on risque d’avoir une liste d’attente à rallonge pour le masculin et moins de féminin. La liste d’attente qui servira en cas de désistement est pratique en amont pour être plus accessible ultérieurement.

J’aimerai ajouté que ce qui a été dit lors du global n’a rassemblé qu’une petite poignée de volontaire pas plus représentative que via les autres moyens (forum+hangout groupes locaux). Je trouve que ton message manque d’objectivité collective @tielpi. Ce qui est publique peut à juste titre est aussi remis en question sinon nous ne serons pas là ;).

La liste d’attente fonctionne de la même façon que le reste de la liste. On fait une liste ordonnée de tous les candidats par genre. S’il y a plus de candidats hommes que femmes, les mettre dans des bocaux séparés ne changera rien.

Avec un seul bocal, il y a une liste hommes et une liste femmes, classés selon leur ordre de sortie de l’urne. C’est ce que nous avons fait à Strasbourg, où il y avait bien une liste d’attente comme tu dis : 8 hommes d’un côté, 6 femmes de l’autre, mais ce n’est pas nous qui l’avons choisi et nous n’y pouvons rien, ce n’est pas une affaire de bocaux !

Sur ta dernière remarque, on ne s’est pas compris : le caractère public auquel je fais référence tient au fait que le classement des circonscrption étant fait de façon officiel par le ministère, il est réputé impartial (d’après les numéros de département et de circo, par exemple 9501)

Et sur ta remarque sur l’objectivité, je veux bien, mais, il y a nettement plus de monde dans les réunions de groupes locaux (hang-out du jeudi, week-end, réunions locales) que sur ce fil du forum. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas écouter tout le monde, mais ça mérite d’être pris en compte. Ce sont après tout les premiers concernés, tu le sais bien dans le 95 !

Et ce que je voulais surtout dire avec ce message c’est que ce n’est pas la peine de toujours chercher à tout réinventer ! De ce point de vue, c’est bien ton message après la globale de décembre qui manquait un peu d’objectivité en y réintroduisant des éléments qui te tenaient à coeur (par exemple cette histoire de bocaux) mais ne correspondaient pas à la procédure présentée (qui a le mérite d’avoir été éprouvée à Strasbourg)

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Ne rentrons pas dans une pseudo subjectivité car je pense que tu ne sais pas ce qui me tient à cœur @tielpi et tu ne connais pas mon niveau d’objectivité non plus. Je t’invite à revenir sur les différents échanges pour te rendre compte de mon impartialité lors de retour de résumé et lorsque je note (ceci m’appartient) ce qui est à mon sens important pour tous ;).

Ensuite, si je ne me trompe pas le hasard à été déstabilisant car là où il y avait besoin d’un nom de femme, 7 hommes étaient sortis.

Pour en revenir à la subjectivité de propos rapporté, n’étant pas là, ce n’est guère moi qui est pu apporté la réflexion qu’il fallait faire la différence entre les différents genres mais c’était bien pendant le global de décembre à paris en se rapportant à cette anecdote.

Alors effectivement, peut-être que ce ne fut que plus de peur que de mal et dans ce cas là effectivement nous pouvons réfléchir à ne garder qu’un bocal. Plus nous simplifions et mieux c’est je te l’accorde très largement. et quand je dis « nous » je précise que c’est un « nous » au futur car aujourd’hui j’aimerai bien qu’on reste sur le « je ».

Pour en revenir à la question de l’affection des circos @manudu95 et @sulian , plutôt que d’opposer le tirage au sort au libre choix on peut peut-être trouver une solution intermédiaire qui satisfasse tous les critères.

Par exemple : si deux volontaires tirés au sort sont d’accord, leur permettre de s’échanger leurs circonscriptions. Ainsi on garde le principe de distribution aléatoire qui vous tient à cœur tout en gardant assez de pragmatisme pour éviter des désistements.

Autrement je suis d’accord sur la nécessité d’avoir deux urnes. Peut-être qu’à Strasbourg ça allait parce qu’il n’y avait que 16 candidats, mais si pour le TAS national on se retrouve avec 10.000 hommes et 100 femmes, mélanger les genres dans une seule urne risque de rallonger le tirage pour rien.

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Comme réponse, je n’aurai que ça :

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De toute manière, on tirera l’ensemble des candidats, ne serait-ce que pour prouver que tout le monde était bien présent dans l’urne. Donc, ça ne sera pas plus long. Mais en revanche, je préfère tout de même l’idée de 2 urnes, pour une question de lisibilité. C’est un peu compliqué de comprendre où on se trouverait dans la liste d’attente si on tire le 40ème homme d’affilé, sans avoir « la chance » de tomber enfin sur une femme qui viendrait continuer l’alternance homme/femme. Et c’est plus facile de communiquer sur l’aspect paritaire de notre TAS avec cette méthode de 2 urnes (qui n’est pas franchement complexe à mettre en place).

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Je vous propose de remplir le framapad avec vos options histoire de vous proposer une synthèse d’ici la fin de la semaine.
https://bimestriel.framapad.org/p/tirage_au_sort_MaVoix

Donc vous êtes d’accord pour autoriser les échanges qui seront demandés par (et donc à l’avantage de) les deux personnes concernées ?

(ouf, je viens de me lire le fil depuis le début :sweat_smile:)

@Grognard Je pense qu’au contraire, il serait préférable de ne pas autoriser ce genre d’échange afin d’éviter les négotiations. Ouvrir cette possibilité introduit selon moi une marge de complexité et d’incertitude qui n’est pas compensée par des avantages pratiques.

Par exemple pendant la période durant laquelle ces échanges seraient possibles

  • aucun mandataire financier ne peut créer de compte de campagne
  • donc les dons ne peuvent être collectés
  • donc les affiches ne peuvent pas être imprimées

Si j’ai bien compris, tu es inquiet pour les coûts en temps et en argent des déplacements administratifs des candidats tirés au sort :

  • la date du tirage au sort sera connu à l’avance, les volontaires pourront donc réserver leur temps à l’avance
  • le groupe de campagne de la circonscription peut préparer un budget et une logistique pour faciliter ce(s) déplacement(s)
  • le candidat tiré au sort ou son suppléant (femmes ou hommes) peuvent faire le déplacement. Il y a donc une possibilité supplémentaire : si le titulaire est trop loin, peut-être que le suppléant sera plus proche, ou mieux nanti.
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Merci @ColinMaudry d’avoir suivi ce débat en entier :slight_smile:

Voici ce que stipule l’annonce rédigée à La Rochelle :

Avant votre élection, vous financez votre déplacement au tirage au sort et à la préfecture [dans laquelle vous serez désigné.e] pour le dépôt de votre candidature.

À mon avis, cette exigence, telle qu’elle est formulée, va dissuader un certain nombre de provinciaux et conduire mécaniquement à une sur-représentation des Franciliens aisés.

J’espère me tromper :slight_smile:

J’en profite pour dire, en tant que Français à Montréal, que nous ne devrions pas profiter de l’exception qui est prévue dans l’annonce pour ceux qui vivent en dehors de l’Hexagone, pour cette même raison : pouvoir être représenté est à mon avis un privilège trop grand qui devrait conduire à une sur-représentation des expatriés. Mais peut-être qu’il y aura à la base moins de volontaires à l’étranger parce que nous sommes moins nombreux à connaître #MaVoix… nous verrons bien !

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Effectivement, dans l’annonce il manque peut-être quelque chose comme :

Pour les moins nantis une aide financière et logistique peut être offerte par l’équipe de campagne de la circonscription qui vous a été attribuée.

Il faudrait en toucher un mot à ceux qui travaillent sur la petite annonce (je n’ai pas trouvé de sujet dédié dans le forum).

Pourquoi il faudrait être présent au tirage au sort? Déjà que le voyage à la préfecture risque d’être compliqué…

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En ce qui concerne les déplacements des volontaires à la candidature, tant pour le TAS que l’inscription en préfecture, j’aborde le problème du point de vue du volontaire (que je serai sans nul doute).
En devenant volontaire député #MAVOIX, nous faisons preuve d’un engagement fort, nécessitant en cas de tirage et, ne boudons pas notre plaisir, en cas d’élection, de sacrifices pendant 5 ans en termes professionnel, social et familial. Et ce ne sont pas deux jours de déplacement qui feront la différence.
Dans le cas contraire, seuls un ou deux jours de notre temps , selon les cas, seront consacrés à la promotion et à la mise en oeuvre de cette expérience inédite. De plus ce sera l’occasion pour les candidats n’ayant pas encore participé à des rencontres #MV de vivre pleinement ce que c’est d’être ENSEMBLE avec tout ce que cela implique d’énergie de force et de courage. De se rendre compte que leur candidature n’est pas isolé, qu’une immense équipe est à leur côté, bref qu’ils participent à une aventure hors du commun. C’est à n’en pas douter à ne rater sous aucun prétexte
Cette exigence fera sans doute partie des pré-requis à une candidature et ne saurait prendre par surprise les candidats potentiels, qui se seront arrangés en amont pour être disponibles ces jours là.
Le problème du financement de ces déplacements est un autre problème auquel il faudrait proposer une solution. Chaque candidat devrait se financer seul quand cela est possible et pour ceux qui seraient en difficulté il nous faudrait collecter un fond de solidarité au niveau national ou local. Quoiqu’il en soit si c’est un souhait fort du collectif #MAVOIX, nous devons nous en donner les moyens.

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Arf… et moi qui est fait justement des « check point : resumé » :smile:

Les affiches n’ont plus l’utilité de porter le nom des candidats :+1:[quote=« ColinMaudry, post:156, topic:617 »]
le candidat tiré au sort ou son suppléant (femmes ou hommes) peuvent faire le déplacement. Il y a donc une possibilité supplémentaire : si le titulaire est trop loin, peut-être que le suppléant sera plus proche, ou mieux nanti.
[/quote]

T’es sure que les deux n’ont pas l’obligation d’être présent le jour de la candidature ?

Bonjour @francoise_69, merci pour votre contribution.

Ma réponse à votre argument (pour les autres, désolé pour la redite) : dans ce cas, pourquoi ne pas abandonner le tirage au sort et simplement choisir par élection celle ou celui qui se sera le plus investi, en temps et/ou en argent, dans la promotion de #MaVoix ?

De deux choses l’une :

  • soit on veut vraiment tirer au sort, auquel cas il faut réduire au maximum les contraintes de manière à ce qu’il y ait le plus de volontaires possible ;
  • soit on veut sélectionner un volontaire « méritant », auquel cas le tirage au sort n’est qu’un artifice superflu qu’on peut tout aussi bien économiser.
    Un entre-deux tel qu’on l’envisage me semble forcément inférieur à ces deux solutions puisqu’il cumule les inconvénients sans apporter d’avantage supplémentaire.

Enfin, ce que je ne comprends pas : n’étiez-vous pas satisfaits de l’expérience de la législative partielle de Strasbourg ? Or vous n’aviez exigé de Daniel Gerber ni de participer à une réunion à Paris, ni de s’inscrire dans une circonscription éloignée de son domicile. Qu’est-ce qui vous a déçu pour que vous ressentiez le besoin de durcir les conditions cette année ?

Quant au financement, j’imagine bien en effet que vous pouvez renoncer à un certain nombre d’affiches ou de bulletins de vote pour imposer aux candidats des déplacements supplémentaires (qui auraient été évités avec des TAS locaux). La question que je me pose, c’est : l’objectif qui est visé en imposant une affectation aléatoire des circonscriptions mérite-t-il vraiment d’amputer le budget de la campagne électorale ?

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