Tirage au sort : Date nationale ou locale ?

@manudu95 Merci pour le PPT mais je regrette que mon objection n’ait pas été prise en compte. Affecter les candidats à des circonscriptions me semble toujours compliqué et inutile, car :

  • qu’est-ce qu’on fait si une équipe de campagne se manifeste tardivement pour soutenir une candidature dans une nouvelle circonscription ?
  • qu’est-ce qu’on fait si, par hasard, un candidat est affecté dans la circonscription dans laquelle il vit ?
  • qu’est-ce qu’on répond aux candidats qui n’auront pas les moyens de faire 1000 km aller/retour deux fois pour déposer leur candidature ? est-on à l’aise avec le fait que cette méthode risque d’aboutir à une sur-représentation des parisiens qui sont plus proches de toutes les circonscriptions ?
  • est-on conscient qu’avec une seule liste d’attente, si jamais plusieurs candidats veulent se désister le premier remplaçant pourrait être tenté de s’arranger pour que le premier à le faire soit celui de la circonscription qui l’arrange ?
  • etc etc.

Rappel de ma proposition : tirer simplement les candidats et les candidates au hasard, et mettre de côté la question de l’affectation aux circonscriptions pour plus tard.

Et je suis d’accord, ce n’est pas la peine de tirer au sort toutes les 10.000 candidatures que nous aurons reçues (oui je suis optimiste), 100 ou 200 me semble bien suffisant.

Je trouve que la notion de circonscription n’est pas assez clair dans le ppt. Pour preuve je n’avais pas compris la même chose que @Grognard. Pour moi elles étaient juste identifiées par des numéros pour compter le nombre de candidats à tirés au sort par rapport à la file d’attente.

Si une équipe de campagne se manifeste tardivement elles devra faire comme à Strasbourg l’an passé pour les législatives partielles, se débouiller pour faire son propre tirage au sort.

On a appris de Strasbourg 2016 donc si quelqu’un est affecté dans la circonscription dans laquelle il vit je suppose qu’on saura le conseiller ou l’aider comme il faut.

Je ne pense pas qu’on ai 100% de désistement donc tirer au sort 2 fois le nombre de circonscription où l’on aura des équipes de campagne semble suffisant par exemple. Même si c’est mieux de tirer tout le monde au sort pour la transparence.

Je trouverai plus approprié de simplement tirer au sort des personnes (autant d’hommes que de femmes) et préparer pour la suite un espace de discussion pour que les candidats eux-mêmes décident de leur affectation. Quitte à recourir au tirage au sort en cas de difficulté.

Concernant les 1000 kilomètres effectivement je trouve ça suffisamment pénible pour qu’on s’oblige à rajouter une information du type : « vous ne serez pas affecter dans la circonscription dans laquelle vous vivez. » si on choisit cette option car si ce n’est pas clair on pourrait nous le reprocher et on aurait beaucoup de désistement.

Voilà c’est juste des réflexions. Mais hier un voisin m’a expliqué qu’il était allé au voeux du maire dans l’espoir de voir le député qui était venu l’an passé et avec qui il avait pu discuter business et récupérer des contacts d’hôpitaux de la région. Ca m’a surpris et je me suis dis que si un voisin avec qui je covoiture à fait ça il ne doit pas être le seul en France ^^
Au final je me demande si on ne devrait pas hacker le système sans le changer radicalement.
Comme Gérard je ne suis pas à l’aise avec l’idée d’une sur-représentation de quelque région que ce soit. Je préfèrerai que tout le territoire se sente concerné par la politique même si dans un premier temps ce serai au travers l’image d’une « personne » local.

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Lors de la dernière réunion de Strasbourg en décembre, les participants ont abordé ce point et ont décidé de voter à mains levées Pour ou Contre un tirage au sort avec que des candidats habitant la circo : 21 Pour et 3 Contre (dont moi). J’avoue avoir été d’abord énervé par ce résultat puis intéressé par le débat en cours sur ce forum. Je pense qu’un Résumé de nos échanges prend tant les options et les arguments des uns et des autres, suivi d’un vote national permettrait de tester la dynamique active ou non de nos suiveurs. On pourrait créer l’événement du vote sur FB et inviter via FB et Twitter et LinkedIn ?

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Pour cela, il suffit de jouer sur les dates. Le dépôt le plus tardif pour déposer une candidature est le 12 mai. Si le TAS se fait le 1er mai par exemple ça permettrait de laisser 1 semaine pour s’organiser quand meme.

C’est l’inconvénient pour certain, un avantage pour d’autre, mais c’est ce que j’expliquais. Deux écoles sont bien distinctes là-dessus hors une seule chose les réunies, le tirage au sort. Je pense qu’il faut s’appuyer sur nos convergences et non, nos différences. Qu’en-penses-tu ?

Sans jouer à Madame Irma, il n’y aura pas plus de circo en Ile de France, qu’il en aura dans toute la France. Et au pire, si une personne tiré au sort ne peut se rendre dans la circo où il doit être le candidate, il pourra tjs se désister à ce moment. Encore une fois, moi je me fiche du candidat, ou d’etre candidat, ce qui m’importe c’est pouvoir voter en temps réel les prochaines lois. L’important n’est pas la personne qui porte l’étendard, c’est l’étendard. Non ?

L’idée de la liste d’attente est la tienne et effectivement, il fallait y penser. Cette liste sera numérotée par rapport au TAS, validée par le huissier ou notaire. Lorsque la liste sera sur le site. Si désistement ça sera fait dans l’ordre suivant : le premier désistement sera remplacé par le premier de la liste tout simplement. Que ce désistement vienne d’un candidat ou d’un suppléant.

Est-ce que ces réponses te conviennent @Grognard ?

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Tout à fait d’accord, ça peut très bien se passer ainsi.

Je pense qu’on est tout à fait d’accord là-dessus, c’est long mais c’est bon ;)… pour la transparence.

Une chose qui est revenu souvent c’est la simplicité. De plus c’est donner un positionnement au candidat qui le met sur un autre statut de simple citoyen. Rappelons qu’en prenant un peu de hauteur on peut remercier les courageux qui se présenteront mais pour autant, ils ne seront que des pions à l’AN. Il prenne leur importance sur la plateforme de vote autant qu’un autre citoyen. Alors soit la personne peut faire le job et c’est cool soit elle peut se désister et c’est cool aussi. Elle aura toujours la chance qu’on recherche tous aujourd’hui. MaVoix n’est pas « Comment devenir député grâce au tirage au sort ». MaVoix c’est « Pouvoir devenir un citoyen acteur en ayant le droit de voter les lois en temps réel ». Le député n’est que le virus qui va s’infiltrer pour faire le « clic » Pour-Contre-ABST. Un jour peut-être l’AN n’éxistera plus ;).

Encore une fois c’est l’équipe de campagne qui va faire son affaire. Soit elle s’inscrira sur la liste des circo pour le TAS national soit elle le fera de manière individuelle. On ne pourra rien empêcher et elle fera une campagne de manière individuelle, ce qui signifie impression de l’affiche seule, les bulletins de vote… Ca sera de l’hyper autonomie. Je ne pense pas qu’il faille sur une réflexion nationale décider pour tous.
Pour une process national, ce dérouler te convient du coup @Ludovic_69620 ?
Pour ceux qui veulent vivre en autarcie, il le feront tout simplement. Comme Strasbourg l’a fait.

:scream: Combien c’est décevant de voir comme notre pays est corrompu. Etre au bon endroit au bon moment suffit donc ?
Pas d’offre publique ? et pour aller plus loin que ce qui se fait parfois aujourd’hui, pas d’offre publique contrôlée par les citoyens qui feront de leur affaire d’être lanceur d’alerte si besoin. Désolé mais là aussi, la corruption via le copinage est tellement présent.

Qu’en penses-tu @Ludovic_69620 ?

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Et bien je trouve que c’était une très bonne chose. C’est l’équipe de campagne qui fera son affaire de savoir si elle participe ou non au TAS national.
Moi je trouve que c’est bien ce que vous avez fait et encore une fois, je m’en fiche totalement de qui sera député ou non, tant que celui-ce n’est qu’une seule fonction (dans un premier temps), d’appuyer sur ce que moi et tout autre citoyen avons voté. Le TAS national ne doit pas être une dictature, mais une solution supplémentaire.

Qu’en penses-tu @Bernard67 ?

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Désolé à vous tous mais la question n’est pas Est-ce qu’il faut imposer le TAS ?
Ca nous ne le pourrons pas, chaque équipe de campagne sur le terrain sera les seuls à décider et nous n’y pourrons rien.

Mais la question est-ce que cette manière de tiré au sort respecte d’après vous, l’éthique, la transparence, et est suffisamment simple pour être accessible pour tous ?

Oui mais cela nécessite une adaptation onéreuse de pas mal d’outils : cohérence des discours sur les pages nationales et locales, impacts lexicaux globaux, nécessité de doublon et des outils à l’échelle régionale… Je veux que les contributeurs strasbourgeois actifs en soient bien conscients avant de décider cela.

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Je suis d’accord avec toi @Bernard67
Je pense que c’est plus facile de le faire avec le TAS national. Mais ça peut aussi être très intéressant de voir comment on va faire pour articuler TAS national et TAS locaux, ça peut être un beau challenge de décentralisation :smile:

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D’accord avec tout ce que tu dis. Mais avec un tirage au sort à échelle nationale où les volontaires ne choisiraient pas leurs circonscriptions les deux problèmes que tu soulèves sont balayés.

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Personellement je crains qu’avec un TAS à échelle locales, certains groupes locaux se retrouvent sans volontaires. Si on laisse la possibilité aux groupes locaux de décider individuellement à quelle échelle ils font le TAS, est-ce qu’on pourrait pas imaginer que ceux qui n’ont pas été tiré au sort puissent devenir volontaire pour d’autres circonscriptions?

Oui oui @Pablo ce message date d’il y a très longtemps (et on en avait pas encore discuté lors de réunions) mais of course, super d’accord pour le tirage au sort national :wink:

Ca na peut que me convenir en effet :slight_smile:

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Comme dit mon voisin aujourd’hui tout passe par les relations. Maintenant sans vouloir le défendre car de manière globale je conchie tout le système actuel, il ne fait que récupérer des contacts pour proposer ses services en démarchant.

Après cette discussion, je ne vois que des avantages aux TAS locaux et que des inconvénients au TAS national. Donc avant de continuer à argumenter autour du TAS national, j’aimerais bien savoir s’il y a vraiment des groupes locaux qui comptent faire appel au TAS national, et si oui pourquoi ? L’hypothèse de @Pablo (groupe sans volontaire) me semble complètement irréaliste. On est en 2017, ce ne sont pas les candidats qui manquent…

En revanche @Bernard67, il me semble que le modèle de TAS local soit celui d’un appel à candidatures ouvert à tous, habitant la circonscription ou pas. Là aussi, ce serait intéressant d’avoir l’opinion des différentes équipes locales.

Le seul intérêt que je vois pour un TAS national, c’est l’économie des frais d’huissier. Mais même là, pour moi le mieux serait de faire comme si c’était une succession de TAS locaux, et donc avoir deux listes de candidats H/F complètement distinctes pour chaque circonscription (on tire au sort le candidat de Strasbourg parmi ceux qui se sont portés volontaires pour Strasbourg etc.) Comme ça on aurait un processus cohérent pour tout le monde.

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De mon expérience personnelle, j’ai dès le début défendu l’idée que si un groupe local voulait organiser lui même son TAS, il pourrait le faire (principe de décentralisation). Pourtant lors de la dernière réunion globale début décembre (où le TAS a été beaucoup abordé), j’ai constaté que quasiment personne présent à cette réunion n’avait envie de faire un TAS local.

Mon interprétation personnelle est : monter et faire vivre un groupe local est déjà difficile, ça prend du temps et de l’énergie ; mutualiser l’organisation d’un TAS national certes ajoute d’autres contraintes (notamment les déplacements) mais permet de faire gagner du temps et de l’énergie à beaucoup de monde.
En tout cas, c’est une des raisons qui fait que je proposerai à l’équipe locale dont je fais partie de participer au TAS national.


Il me semble que l’élément principal qui ressort de cette discussion, c’est que si un groupe local veut organiser lui même son TAS, il peut le faire. Ainsi, personne ne sera lésé.

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Bon, je reprends le débat de loin. Je vous propose de mettre en place un formulaire en ligne avec les différentes options et inviter tout le monde à participer.
Je vois le truc comme ça : on identifie toutes les options et on appelle au vote et on laisse la possibilité de rajouter des idées. En gros soit on utilise framaforme (Google formulaire) soit une plateforme de vote en ligne (Cocorico, démocratie os…)
Mais il va falloir se prononcer sur chaque points à mon sens et si il n’y a pas unanimité ceux qui veulent faire local font local ceux qui veulent faire national font national.

C’est pas très clair mais je vais essayer de vous préparer un truc pour me faire comprendre :slight_smile:

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Et bien, nous dans le Val d’Oise, on a pas une seule personne qui veut être candidat :wink:

Après c’est possible que ça provienne du fait que notre groupe local compte 5/6 contributeurs actifs aujourd’hui uniquement.

Moi je ne trouve pas ça normal, si le groupe local veut être indépendant, il faut qu’il l’assume cette position et ce jusqu’au bout (financièrement aussi).

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La question à largement été développée @Evy,

Et ce qui en ressort très fortement c’est qu’il y des groupes locaux qui feront (et ils ne demandent l’avis de personne, ça leur appartient aussi peut-être) le tirage au sort en totale autonomie.
Ce qui facilite deux choses : la décentralisation, les groupes locaux qui se monteront trop tard.

Et il y aura ceux qui voudront participer au TAS national. Ce qui pourrait être utile et plaisant pour d’autres.

@manudu95 je sais que la question a été très développée mais par 15 personnes seulement, je pense qu’il serait intéressant de soumettre les solutions trouvées à toutes les personnes intéressées : par un vote ou autre mais mis sur facebook et pas uniquement sur le forum (ça m’a donné l’idée de poser la question plus générale : comment se prononcer sur ces questions fondamentales en permettant au plus grand nombre de se prononcer et pas uniquement ceux qui ont le temps de débattre ici ou en réunion).

Est-ce que tu veux qu’on y travaille ensemble ?

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