Pour revenir sur la question initiale, je ne vais pas répéter intégralement ce que j’ai dit dans d’autres sujets notamment:
mais simplement France Connect n’est qu’une carte d’identité sans mention de nationalité, bien pour garantir l’unicité du votant mais pas forcément son droit à voter. L’outil ne doit pas faire de politique, de choix, à notre place.
Ceux qui sont pour ou contre le vote de telle catégorie de non-électeurs actuels doivent pouvoir nous accorder leur vote en juin, sans qu’on fasse fuir certains.
Par contre, la base est que: tous ceux qui auront la qualité d’électeur inscrit au moment de la consultation sur un projet de loi donné pourront voter.
Y compris ceux qui seront devenus électeurs après les législatives (par atteinte de l’âge de majorité, naturalisation, réinscription sur les listes électorales…).
En effet, MaVoix permet de ne pas couper le lien entre le corps électoral et les élus (enfin, certains, c’est déjà ça) et le premier lien, avant de donner sa décision, c’est déjà de pouvoir la donner.
Inversement, tant que chacun ne vote qu’une fois, il ne faut pas exclure des électeurs sous prétexte qu’ils sont dans telle situation, notamment d’intérêt économique. A un moment, chacun fait partie du « lobby » des étudiants / retraités / autres inactifs / chômeurs / gens qui travaillent dans tel secteur… pareil avec le nombre d’enfants, les opinions, donc si on commence comme ça on n’en sort plus, parce que tout le monde à un moment fait partie d’une catégorie.
Il faut peut-être se méfier des sur-participations catégorielles (cf . fil « noyautage? » Quel protection contre le risque de noyautage de participation sur la plateforme deliberative? - #16 par LCM ) mais pas en interdisant purement et simplement tel ou tel électeur de vote.
Sur Parlement et citoyens, j’'ai l’impression que ça sert surtout aux députés classiques à trouver des arguments pour conforter leur avis et nourrir les discours.
Ca ne peut avoir son rôle « normal » que sur des députés vraiment indécis sur telle question.
MaVoix ne sera pas (ou moins) une plateforme de débat, par contre on entraînera le vote effectif de certains députés.