Plan B - Et si le hack échoue ?

@sulian @Didierf quand vous aurez fini votre bière remue-méninges le long du canal St Martin, vous comptiez poster un résumé ici (ou dans le wiki) ?

oui effectivement, ce serait bien. Faudrait déjà qu’on se voit d’abord.
Perso, je commence tout juste la réflexion « on fait quoi après ? ». Du coup, j’ai besoin d’en parler avec plusieurs personnes avant de me faire une idée

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voilà, et si d’autres veulent participer, welcome aboard… et @Olaf, on ne sait pas encore où on va la boire, cette bière, mais sans doute la semaine prochaine…

Même besoin d’en discuter avec faites personnes, j’essaierai de me joindre à vous du coup !

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Nous sommes à deux doigts de faire un framadate;) l’idée, en gros c’est :

  • activons-nous la plateforme dès la fin des législatives?
  • quelle forme peut-elle prendre?
  • de quels moyens avons-nous besoin pour la mise en oeuvre et la maintenance /animation?
  • Quelle stratégie de communication pour la faire connaître, faire venir les citoyens sur les lois même sans député à l’AN?
  • Quelle stratégie de rapprochement avec d’autres collectifs plus sur le débat, l’analyse, voire le lancage d’alerte?..

Tout ça n’est-il pas bien passionnant?..
Par contre, la nouvelle loi travail risquant de passer par ordonnance avant septembre, il va falloir être efficace si on veut être en ligne;)

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Pour les européennes, si on arrive à poser et financer des listes dans la plupart des grandes régions françaises ce sera bien.

Si d’autres ailleurs en Europe veulent faire pareil, pourquoi pas mais ça ne me paraît pas indispensable. Il leur sera possible de repartir de nos développements informatiques en traduisant éventuellement au lieu de repartir de zéro. Avec le souci du système d’identification qui reposerait sur des spécificités françaises non directement transposables.

En tous cas, concernant la France, la plateforme pour les européennes diffèrerait peu de celle pour les législatives, le lien des textes serait en français (la traduction est faite par les services du Parlement Européen, on ne peut faire voter les élus sans qu’ils aient le débat -dans le casque de traduction- et le texte dans la langue officielle de l’UE qui leur correspond) et on répartirait les votes sur N_PE élus (nombre d’élus au Parlement Européen) et non sur N_AN (nombre d’élus à l’Assemblée Nationale), plus généralement, on peut envisager d’être présents dans plusieurs instances avec, dans chacune, le nombre d’élus qu’on peut et répartir des votes plateforme pour chacune (votes localisés pour les collectivités locales, ça me semble évident de prime abord mais en fait à discuter quand on pense aux Bretons vivant hors de Bretagne etc…)

Plus immédiatement, lancer la plateforme dès que possible me semble nécessaire.
Idéalement, surtout si on a des élus bien sûr, il faut qu’elle soit en place pour les votes de début de mandat: élection du Président de l’Assemblée Nationale, du reste du Bureau (avec une question technique: dès qu’il y a plus de 2 candidats sur un poste, ça ne peut plus se ramener à un vote pour/contre/blanc, ce n’est pas sorcier non plus mais c’est du boulot), confiance au gouvernement.

Sur la forme et les moyens, ça va ensemble: le nombre de votants et le budget de location de serveurs informatiques doivent être corrélés sinon il y a un problème.
On pourra demander conseil à ceux de LaPrimaire qui ont déjà eu le souci.

Il y a aussi la question du financement sans structure: en gros, on peut collecter des dons non défiscalisables directement sur le compte de fournisseurs en en tenant un décompte informatique de notre côté. Voir aussi fil « financement » et aussi financement plateforme: Open Collective?.
Au passage, il faut voir dans quelle mesure on peut héberger une partie de la charge informatique sur des hébergements gratuits de blogs ou de pages perso (selon les conditions standards pour ça), surtout loin de toute échéance électorale (1 an avant une échéance où on se lance(rait), on doit songer à comptabiliser des dépenses de campagne, en tous cas la question de savoir si telle dépense est une dépense de campagne se posera).

Sur la forme de la plateforme, l’idée du bouton ou bloc insérable n’importe où est pas mal mais la vraie question, c’est l’accès: quelles « formalités » pour s’inscrire (ex. télécharger un scan de sa carte d’identité? la montrer au facteur de La Poste?) sachant que ces formalités créent potentiellement des délais d’accès et du découragement de volontaires? Nombre d’inscrits limité en fonction de notre budget??
Les formalités sont elles-même très liées au système d’identification utilisé, idéalement le plus sécurisé possible mais sans en faire un point de blocage.
Typiquement, LaPrimaire utilisait/utilise un système avec adresse mail et vérification par SMS et encore d’autres vérifications comme statistiques sur adresse IP, … et ça leur suffit bien, c’est même déjà un frein pour certaines personnes qui ont peur de laisser des coordonnées.
Dès lors qu’on fait encore plus costaud comme système, même juste un peu, ça ira je crois. Au pire, on note pour les premiers comptes qu’ils ont été créés avec une vérification moins blindée que par la suite et on les revérifiera après le changement de version.

Sur la communication, c’est assez lié à mon sens à la question du noyautage:
-il faut éviter une communication trop à sens unique (ne pas parler de nous que dans les commentaires d’un seul site/journal d’opinion comme Le Figaro ou l’Humanité…)
-il faudrait pouvoir mesurer les distorsions de représentativité entre notre échantillon de votants et le reste du monde (composition sociologico-politique de nos votants vs votants aux élections / citoyens français / population de la France, les 3 corps cités n’étant pas identiques)
-dès lors qu’on connaît les distorsions, on peut sortir des résultats redressés en plus des résultats bruts, ce qui correspond à un sondage mais administré par les citoyens et non d’autres intérêts.
Ca peut être fort en termes de communication mais délicat à vivre.

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Que faire si #MaVoix échoue ?

Peut-être commencer par se remettre en question plutôt que de refaire exactement la même chose en espérant des résultats différents ?

Pourquoi ne pas d’abord aller à la rencontre de nos concitoyens pour leur demander pourquoi ils n’ont pas voté #MaVoix par exemple. Et pourquoi ne pas co-organiser cette rencontre avec d’autres mouvements démocratiques qui doivent se poser la même question ?

Intéressé par le framadate en tout cas.

la question n’est pas « si MAVOIX échoue », mais si le « Hack » échoue. Ce n’est pas à mon sens la partie principale de l’éxpérimentation. Avoir un député à l’AN, pour des gens qui veulent se débarrasser de la représentativité actuelle, ce n’est en rien primordial.
#MAVOIX a déjà gagné, par les résultats obtenus : les groupes locaux créés, la dynamique, malgré l’absence de structure, d’argent public, par la seule force et le seul travail des citoyens.
Les retours d’expérience sont actés, nous avons des choses à partager, à communiquer, et nous ne sommes pas à l’abri d’avoir malgré tout un député.

Bref, il s’agit, non de refaire la même chose, mais de prolonger l’expérimentation, et tout est ouvert.
La question première, à mon sens est sur l’existence de la plateforme, et non sur des stratégies électorales.
Rencontrons nous là dessus, et ça ne nous empêchera pas d’ouvrir d’autres ateliers, enthousiasmants, et qui feront vivre l’expérimentation au delà de la première étape si proche aujourd’hui;)
Qui fait un framadate?
la semaine prochaine serait cool;)

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sorry pour la taille du texte, pas maîtrisé;(

Aaahh, merci de reconnaître enfin cette contradiction fondamentale. La méthode #MaVoix, qui incluait « _gagner des circonscriptions législative_s », était en effet trompeuse. #MaVoix c’est donc bien quasiment la même chose que les Citoyens du Vote Blanc et je me demande toujours pourquoi vous ne fusionnez pas.

D’un autre côté il me semble qu’il y en a beaucoup pour qui avoir des députés afin de se débarrasser de notre représentation actuelle est primordial. Ceux-là doivent se sentir frustrés de l’absence de débouchés concrets des expérimentations et vouloir passer à l’action pour vraiment changer les choses dans notre pays. À ceux-là j’ai envie de leur dire « c’est quand vous voulez ».

Euh, ben pour le « Aaahh » [très réussi au demeurant] je crois que ça ne « reconnaît » pas grand chose : c’est juste @Didierf qui donne son avis, pas plus, pas moins. Par exemple, moi perso, je ne pense pas du tout que « avoir des députés à l’AN n’est en rien primordial », surtout quand je lis partout « #MaVoix, hackons l’AN » :slight_smile: .

Je pense par ailleurs que c’est pas très réaliste d’espérer avoir le moindre député [en tout cas pas cette année] vu les règles du système cf les 12.5% ; on serait en Suisse, je dis pas, mais là… Pour autant, faut essayer, et on gagne de toute manière, par exemple en dynamique [humaine], en expérience de terrain [coordination, média, utilisation générale du « numérique »] et bien sûr en comm. et en visibilité [pour la suite]. La question, c’est « la suite ».

Enfin, je n’ai pas le sentiment que le projet ait pour objectif de « se débarrasser » du système actuel ; il est question de hacker, pas de renverser ou de détruire. Et un hack, ça peut prendre du temps, et diverses formes.

Pour moi, l’histoire c’est : premier essai à Strasbourg pour la partielle de 2016 : FAIL (si on compte en député élu) ; deuxième essai pour le round de 2017 : probable FAIL (toujours si on compte en députés élus). Si on compte en nombre de fans et de MaVoixiens actifs (toutes formes d’actions confondues), c’est plutôt probable BIG WIN avec explosion du compteur (au fait, on a une idée des effectifs, en comptant tous les groupes locaux + comptes FB + forum + wiki ?). Si on compte en budget, on est à 100 k€ autofinancés, assez gros WIN il me semble là aussi. Enfin, et c’est le plus important pour la suite, WIN si la plateforme sort de terre et surtout si elle est est utilisée (et utilisable) par plein de gens en vraie grandeur. Sans députés, il me semble qu’il va falloir lui trouver une utilisation alternative qui ait de l’impact dans le réel.

Les débouchés (de la platefome, tel que ke le vois, et du mouvement en général j’imagine), faut les créer, et peut être en inventer certains. Ceci-dit, j’ai pas tout lu des discussions des divers groupes MaVoix, y a peut-être déjà plein d’idées concrètes pour la suite. Si c’est le cas, tant mieux, faisons l’inventaire (ici ou dans le wiki). Je pense qu’ y a du boulot, avec ou sans députés.

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Merci pour votre réponse @Olaf.

C’est peut-être ça qui fait que je n’arrive pas à partager la satisfaction de #MaVoix. Pour moi, si on faisait un référendum pour introduire une dose de démocratie directe dans nos institutions, ça ne fait aucun doute que > 50 % des Français l’approuveraient. Donc, de mon point de vue, passer de 50 % à 0,50 % des voix aux élections ça reste un immense échec.

Si on part du principe que #MaVoix ne peut pas gagner d’élection, c’est que sa stratégie n’est pas la bonne. Il faudrait peut-être renoncer à présenter des candidats et plutôt faire comme les associations, essayer de faire passer l’idée aux partis politiques pour qu’ils l’incluent dans leur programme. Je ne sais pas mais ça vaudrait le coup de se poser la question.

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Pour l’option « hacker les partis », je pense que c’est une question à creuser ; ça fait des clients motivés pour la plateforme :slight_smile: - sauf si le.s chef.e.s du parti ne veut.lent pas entendre la base, ou la base diluée dans le reste des utilisateurs de la plateforme. Pour contrer ce genre d’arguments, est-ce que la plateforme sait/saurait donner des résultats de vote par groupes - tout en restant anonyme par personnes ?

Pour l’option « referendum », y a pas une histoire de référendum d’initiative populaire qui existe dans notre présipeauté ? Bon, c’est probablement miné comme terrain, et pas bien plus réaliste que la députation, mais ptet envisageable quand même ?

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Il faut vraiment que vous arrêtiez de prendre les avis personnels comme des avis collectifs, que ce soit ceux d’Olaf ou de Didier, car ça complique beaucoup la discussion.

Le mouvement se remet en question depuis qu’il existe, on ajuste le cap continuellement.

Oui, un des objectifs est d’avoir des députés à l’AN, et si ce n’est pas cette année (ce qui reste à voir) ce sera dans 5 ans, forts de l’expérience acquise pendant 5 autres années.

Si MAVOIX est un échec pour vous, c’est que c’est un échec par rapport à VOS attentes, mais un échec ne se mesure qu’à l’aune des attentes et des besoins.

Par exemple si on demande aux passants si ils connaissent MAVOIX, le nombre qui dira « Oui » n’a rien à voir avec le nombre qui aurait dit "Oui’ il y a un an : win !

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Le mouvement se remet en question depuis qu’il existe, on ajuste le cap continuellement.
Oui, un des objectifs est d’avoir des députés à l’AN, et si ce n’est pas cette année (ce qui reste à voir) ce sera dans 5 ans, forts de l’expérience acquise pendant 5 autres années.

Donc, vous, vous pensez qu’il faut continuer de faire exactement la même chose en espérant un meilleur résultat. Elle est où la remise en question ?

Par exemple si on demande aux passants si ils connaissent MAVOIX, le nombre qui dira « Oui » n’a rien à voir avec le nombre qui aurait dit "Oui’ il y a un an : win !

Super ! Donc vous voulez seulement faire comme un banal parti politique, juste satisfaire vos ego en recherchant la célébrité ?

Je suppose que vous faites part vous aussi de votre propre avis personnel, puisque vous prenez déjà de la distance avec le principe de #MaVoix qui ne cherche pas à durer.

Existe-t-il un avis collectif de #MaVoix en dehors des avis personnels de ses membres ?

on est bien d’accord que chacun parle d’où il est. C’est la base de l’ADN du collectif. Par contre, c’est assez clair que si je dis que le but premier (primordial) n’est pas d’avoir un député, je peux ajouter « maintenant », ca évite la déception de beaucoup de contributeurs qui pensent, eux, que c’est le but premier.
D’autre part, un des fondamentaux du collectif se base sur le fait qu’on ne se sent pas « représentés » par les actuels députés à l’assemblée, donc, 1 député, même 10 ne vont pas changer la donne de façon notable dans ce sentiment, même si c’est un des buts affirmés.
Au delà de ça, j’exprime un souhait que la plateforme puisse avancer et exister sous une forme non virtuelle, et qu’on en débatte, qu’on évalue, le coût, le besoin en ressources, et que c’est l’objet de ce poste…
Alors, comme dit Colin, prenons les avis de chacun sans leur donner une autre destination que des échanges de points de vue et des débats, en ayant en tête qu’il s’agit d’une expérimentation, et donc qu’il n’y a aucun but ni présupposé, donc pas d’échec, c’est sûr.
Personnellement, je suis très heureux des résultats, et serein sur l’avenir de notre travail commun.
peace;)

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Rien en dit qu’on va faire tout pareil, rien ne dit qu’on va tout changer. Ce sera quelque chose entre les deux : on changera des trucs.

Mon égo n’est aucunement flatté du fait que davantage de personnes connaisse MAVOIX, c’est comme dire que mon égo sera flatté quand on aura des élus à l’AN : je suis juste heureux que le message passe, soit bien accueilli, et donc que les heures de boulot paient.

@Olaf Si seulement ça existait le référendum citoyen, nous n’en serions pas là…

@Didierf et @ColinMaudry Je suis tout de même mal à l’aise à vous lire parce que j’ai de plus en plus l’impression que vous vous transformez en parti sans le dire, avec comme objectif premier de faire « des scores » pour un jour « avoir des députés ». Il me semble y avoir comme une ambiguïté là.

Pour moi #MaVoix gagnerait à se scinder en deux parties complémentaires mais distinctes : d’un côté un parti politique qui s’assume, avec ses alliances et ses compromis, d’un autre une association qui défendrait sereinement ses idées sans se compromettre avec les élections.

Je ne vois pas comment #MaVoix pourrait durer sans trancher ce flou mais, si vous avez un avis collectif plus précis, je reste tout ouï.

Moi je ne veux pas faire des scores, je veux changer le monde. Et ça prendra le temps que ça prendra, le plus tôt étant le mieux.

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Dans ce cas il y a peut-être mieux à faire que #MaVoix, qui concrètement ne va rien changer du tout au monde dans un avenir proche (ce qui n’enlève certes rien à son mérite).