il y a la question sur l’interaction entre le député et sa circo
il doit y en avoir d’autres
Y a t’il des points désaccords féconds là dessus ? J’avais le sentiment que le seul travail à approfondir était les interactions entre les députés #MAVOIX et les citoyens présents sur la plateforme. Bien formuler nos attentes et nos besoins de citoyens : siéger, réserver des salles, mettre la réserve parlementaire à dispo pour financer des conférences de consensus ou jurys citoyens sur certaines lois, etc…)
La conséquence, c’est donc pas de travail et de liens avec la circo, puisque les députés #MAVOIX acceptent d’être les relais de tous les citoyens, en siégeant 100 % du temps législatif dans l’hémicycle. Ca fait un bon moment que ça paraît clair pour les contributeurs et contributrices dans toutes les réunions, d’après ce que je vois (mis à part parfois celles et ceux qui arrivent pour la 1ère fois), pour qui c’est un élément de précision important.
ça reste un débat ici Quelle interaction entre le député #MaVoix et sa circonscription ? - #13 par manudu95
personnellement je m’en fiche mais ça semble être important pour d’autres c’est tout
un autre débat important mais pas fondamental, comment fait-on si personne ne s’occupe d’une tâche qui avait été signalée comme indispensable dans l’ADN : genre des citoyens formés (même si ça ne semble plus vraiment fondamental)
Désolé mais ce point n’est pas formel encore @Quitterie car qui est-ce qu’on appelle « citoyens » (c’est un terne normé, je crois bien ?) ? et d’autres part comment l’identifier si on utilise FranceConnect ?
Je rejoins entière l’avis de @Evy, la dessus. D’ailleurs clairement s’il y a maturation c’est parce qu’il y a une recherche importante de consensus. Et il faut définir ce consensus. Car si vraiment on devait parle que d’itération, on reviendrait à ta réflexion que tu n’aimes pas @Quitterie : seul on avance plus vite mais à deux on va plus loin.
Je pense qu’il faut baser et ce post en est le sujet, (dis-moi si je me trompe @Evy), comment construisons une réflexion qui doit avoir un impact pour qu’un consensus global ou majoritaire soit reconnut. Et ça passe forcément par la preuve de celui-ci qui ne pourra se définir que par des prises de positions individuels enregistré (votes définitifs et intermédiaires).
Il faut retravailler avec démocracyOS (bonjour @Valentin) sur cette question je pense et non l’itération car cette dernière peut porter des risques de prise de décisions trop individuelle.
@manudu95 : pour tous les citoyens, c’est le principe qui a émergé. Après il y a effectivement la réalisation, ça c’est une autre chose qui limitera peut être la mise en application du principe. Et c’est face à la réalité qu’on verra ce que nous réussirons à faire de ce principe.
Pour ta deuxième remarque, l’itération par définition se fait à plusieurs et dans le temps. On sait tous depuis le début de l’expérience que se posent des questions qui sont constitutives : le tirage au sort, l’appel à candidature, le financement, bref, tous les points… On en a une idée plus précise depuis l’expérience de Strasbourg. Nous savons toutes et tous que le moment d’envoyer la petite annonce approche, et toutes les discussions depuis un moment, dans l’essentiel des réunions se font là dessus. Avec d’ailleurs des comptes rendus qui ne sont pas toujours fidèles à ce qui est dit lors de ces réunions physiques… ;-). Le principe de réalité c’est de créer cette petite annonce et de l’envoyer. On s’est donné jusqu’à fin janvier pour que les collectifs locaux les lancent. Des personnes des collectifs locaux ont participé aux réunions de maturation depuis des semaines, avec un gros travail sur le TAS qui était presque abouti lors du we du 3 et 4 décembre, et enrichi depuis lors des ateliers d’écriture sur la petite annonce. Et les choses paraissaient assez simples. Pourquoi faire compliqué ?
Sur ces sujets, c’est d’autant plus important de participer au week-end global pour qu’on co-construise ensemble les réponses à ces questions, c’est vraiment dans les réunions physiques longues que les échanges sont les plus riches des parcours de toutes celles et ceux qui viennent de toute la France, et formateurs d’intelligence collective. Il nous reste quelques semaines pour y répondre, puis quelques mois pour répondre à toutes les autres questions, et c’est la folie ;-).
Et bien je te contredis encore, vois-tu pour ma part le propos immédiat est parfois trop frontal. Il manque de maturation, de retour sur la question, de recherches approfondis et en plus ce qui se fait lors d’atelier physique rajoute beaucoup de bride et n’est pas juste pour ceux qui ne peuvent se déplacer pour diverses raisons.
Et clairement pour avoir vécu deux week-end aux ateliers pleins, nous travaillons à 5/7 sur une question pendant 2/3h max
Et lorsqu’on fait un tour de table (chaise) à un propos de 2/3min max
Alors, non, ces rencontres conviennent peut-être à certains au charisme ravageur ou à l’intelligence surdéveloppé mais certainement pas à d’autres (et je me met dans les autres).
En plus comme tu le précises, les paroles s’envolent, les écrits reste.
Alors je ne privilégie aucune démarche, il faut faire avec toute et mettre en place un process d’élaboration de consensus majoritaire.
C’est une phrase toute faite mais quand commence-t-elle ? et quand finit-ellle ? et quand est-elle confirmée majoritairement ?
A mon sens l’itération amène à de la dictature du plus rapide
Cette discussion me fait penser à un texte que j’avais écrit en juin, à un moment où le même type de questions avait surgi : #MAVOIX, les individus, le collectif et la vision
Pour l’occasion, je le relis pour la première fois depuis. Et je n’en changerais pas une ligne. Il décrit bien ce qui pour moi fait la spécificité du fonctionnement de #MAVOIX. Cette alchimie fragile entre la dynamique collective et les talents individuels, entre la discussion et l’action.
Ce qui a changé, c’est la place accrue prise par les groupes locaux qui n’ont cessé de se développer depuis. De la même façon, que nous disions à l’époque que le cœur de #MAVOIX battait à Strasbourg, il bat aujourd’hui dans les groupes locaux.
Les choses y avancent beaucoup et les initiatives se multiplient pour préparer concrètement les actions de campagne. A part à Strasbourg, la question du tirage au sort national n’y fait pas débat. Pour tous les autres collectifs locaux, elle représente aujourd’hui un acquis.
C’est ce qui me fascine dans #MAVOIX, quand un sujet est mûr, les choses se font d’elles-mêmes. Un chemin se dessine. Des volontaires se proposent pour le mettre en œuvre.
Et pour répondre à ta remarque @evy, ce n’est encore jamais arrivé qu’une tâche se retrouve sans personne pour s’en occuper (et même lorsque l’un de nous renonce, un.e autre prend sa place, c’est par exemple le cas sur le chantier site Internet ouvert à la réunion de fin novembre)
La solution qui semble la plus facile n’est pas forcément la bonne.
Je vais prendre un exemple : le plus simple et le plus efficace pour collecter des fonds pour nos campagnes aurait été de créer un parti, notamment car cela aurait permis de faire la péréquation entre les circonscriptions. Cette solution avait ma préférence.
Ce n’est pas la voie qui a été privilégiée, car même si elle était plus simple, elle correspondait moins à l’ADN #MAVOIX que le fait de ne pas avoir de structure autre que les mandataires financiers des candidats, pour tout une série de raisons notamment en termes de rapport au pouvoir et à l’argent et car nombre d’entre nous étaient particulièrement attachés au fait que #MAVOXI ne soit pas un parti.
Il n’y a pas eu de vote, personne n’a cherché à imposer son point de vue, c’est juste le chemin qui s’est offert à nous. Nous l’avons choisie en nous faisant confiance. A #MAVOIX, il n’y a pas de vérité, il n’y a que des expériences. Nous essayons cette voie.
Peut-être nous rendrons nous compte que c’était une erreur.
De la même façon, personne ne peut dire aujourd’hui que le tirage au sort national est la solution parfaite. Mais pour toute une série de raisons, il semble aujourd’hui avoir plus d’avantages que d’inconvénients par rapport à nos objectifs (j’en rappelle quelques uns ici : Tirage au sort : Date nationale ou locale ? - #147 par tielpi
La seule façon de décider, c’est de se confronter au réel, d’être dans l’action. C’est ce qui a fait la force de l’expérience de Strasbourg : faire passer #MAVOIX de la théorie à la pratique.
C’est aussi ce qui avait causé un peu de tension en juin : ceux qui font prennent des décisions, quitte à se tromper et à corriger le tir après. Et c’est normal. C’est un processus bien connu dans les organisations, même les plus horizontales (voir notamment le livre de Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, Vers des communautés de travail inspirées, en particulier p150-154 et 196-200)
Une bonne illustration de cela, ce sont les stickers #MAVOIX : si @quitterie n’en avait pas pris l’initiative et ne s’en était pas occupé de A à Z, de la collecte, aux relations avec l’imprimeur, les stickers n’existeraient pas. Et oui, ils sont un peu verts… mais ils existent et on a appris de cette expérience (ne jamais envoyer à un imprimeur de fichier en RVB) !
Un autre exemple : au cours d’une conversation estivale, certains ont fait part du besoin de se parler régulièrement entre groupes locaux pour échanger. Manuel s’est proposé pour animer un hangout groupes locaux tous les 15 jours à partir de la rentrée. Personne n’était certain que c’était une bonne idée. Et pourtant, le résultat est là. Depuis la mise en place de cette réunion, les groupes locaux se sont multipliés et c’est devenu un lieu d’échange important.
#MAVOIX, c’est une expérience qui vit par ceux qui la mettent en place, concrètement. Elle est à la fois le fruit de nos discussions, elles sont essentielles, et des compétences que chacune et chacun apporte à l’expérience, elles sont uniques.
Le caractère organique de notre fonctionnement peut faire peur. Mais jusqu’ici, ça a marché et je suis personnellement convaincu qu’il est notre principale force. A chacun.e de nous d’accepter de ne pas tout contrôler, de faire confiance à celui qui fait.
Les semaines passant, nous allons être de plus en plus dans l’opérationnel. La confiance sera d’autant plus déterminante. Si cela a marché, à Strasbourg, c’est d’abord pour cela. Nous avions réussi, de façon assez organique là-aussi, à instituer un lien de confiance fort entre l’équipe de Paris et l’équipe de Strasbourg. Chacun.e savait ce qu’il avait à faire et le faisait. Les compétences étaient utilisées au mieux.
L’appel à candidature et la procédure de tirage au sort ont fait l’objet de nombreuses discussions. Ce sera encore le cas lors du week-end #MAVOIX globale de La Rochelle, où ils devront être finalisés.
Pour te répondre @manudu95, c’est là que finira l’itération car elle devra laisser la place à l’action. La diffusion de l’appel à candidature est prévu de longue date pour la fin janvier.
Et même si ce n’est pas parfait, ça aura le mérite d’exister, comme à Strasbourg. C’est ce qui fait la force de #MAVOIX par rapport aux autres mouvements citoyens : parler moins, agir plus ! Préservons-la…
Il reste moins de 150 jours avant le 1er tour, autant dire que c’est demain ! Et il y a tant à faire…
J’adore cette vision @tielpi. la confiance en l’autre, et bien d’autres points que j’entend et utilise très bien du genre : MaVoix appartient à celui qui s’en saisi.
Cette vision doit pourtant apprendre à s’ouvrir aux autres dans diverse situation pour être sure de son action et de sa bonne compréhension.
L’itération qui aboutit par action n’est pour moi en aucun cas un chemin construit et il repose sur une chance qui effectivement fonctionne à MaVoix car elle est formé d’un entre-soi, d’une vision humaine, dimensionnée, ouverte et pourtant combien comptons-nous de personnes des quartier difficile, des personnes âgées, des personnes d’origine étrangère, de xenophobe, de haineux et pourtant il nous faudra tous travailler ensemble.
Mettre en place un déroulé décisionnel (sujet de ce post) ne veut pas dire pour autant que les choses iront moins vite mais au moins il sera compris.
Bon en même temps, vu que l’itération est encore fait encore foi… @Evy que proposes-tu comme dérouler à suivre ? Comme check point obligatoire ?
Par exemple : je pensais à ce déroulé qui nécessite soit de parler avec des développeurs, soit de revoir DémocracyOS.
Mise en place d’un cahier des pleurs (j’ai un pb, le voici), aucun apport de solution.
Prise en compte d’un problème si un certains nombre ou % (à définir) se motive pour proposer une solution - donc ce certains nombre pourrait cliquer sur un bouton « j’ai une solution ».
Ces solutions sont exposées, et c’est la communauté qui choisi une préférence en cliquant sur un bouton par ex « je préfère ». (nombre ou % à définir pour validation d’une préférence)
Pour faire la parallèle cette préférence sera au stade « proposition » de loi.Cette préférence est décortiquée phrase par phrase pour en définir les alinéas qui seront soumis chacun à l’accord ou rejet . et d’autres alinéa « amendement » pourront être proposé et donc soumis à .
Nous en sommes au stade des commission et aller-retour AN-Senat.A force de délibération, d’entente sur un ou plusieurs alinéa, (plutôt de regarder là où ça pose pb, regardons les convergence), individuellement, un participant pourrait cliquer sur un bouton « ça suffit, je veux qu’on propose les alinéas déjà validés ». Nombre et % à définir pour arrêter de discuter et proposer à un vote plus large d’une solution finale.
Validation par l’ANSi rejet (à définir si par alinéa ou dans sa globalité) = retour au stade - « je préfère » (proposition de loi).
Si acceptation, super mise en application.
Pour résumé :
Un problème
une solution préférée (proposition de loi)
approfondissement de la solution (amendement - parallèle A/R AN-Senat)
une solution approfondit (« Ca suffit, proposons ») soumise au vote général de la communauté
mise en application ou retour à solution préférée.
Voilà, on peut se rendre compte par ce déroulé que l’itération peut entièrement s’y retrouver puisqu’elle puise son efficacité dans le peu d’impact ainsi que les réflexion plus élaborée comme le TAS, l’évolution de l’ADN ou autre…
Il faut cependant soulever un problème. En prenant en compte les solutions qui partiraient d’une préférence ressentie, c’est pour le risque de l’exclusion de la minorité et là je n’ai pas trouver la solution qu’il faut apporter.
Bonsoir à tous,
Votre débat est passionnant, à chaque nouvelle réponse je me dis « ah oui quand même il/elle a peut être raison » ! alors comment vous départager ?
Voilà comment je perçois la discussion : D’un côté les partisans de l’itération, des petits pas, de l’empirisme, de la co-construction du chantier permanent, de la légitimité des gens présents lors les décisions car il faut bien avancer, décisions de toute manière révocables si on trouve mieux plus tard, de l’autre un besoin assumé de clarté, de statuer sur les sujets dits fondamentaux, de graver les choses dans le marbre mais aussi de faire participer le plus grand nombre ou au moins de faire approuver les décision par le plus grand nombre.
Personnellement, ce qui m’a plu dans MAVOIX c’est la co-construction, l’horizontalité, l’absence de méthode toute prête, la possibilité de participer ou pas, à tous les sujets ou juste à ce qui m’intéresse, la liberté laissée aux groupes locaux de faire comme bon leur semble quitte à perdre du temps et à cafouiller un peu donc naturellement je me rangerai plutôt du côté des partisan de l’itération et des nuées d’oiseaux dans l’e ciel car il me semble que cela correspond plus à la charte de MAVOIX (que je viens de relire sur le site).
Voilà c’était juste une petite contribution, pas sûr que ça fasse avancer le débat mais vous aurez au moins l’avis d’un mavoixien lambda…de Bordeaux !
On l’est tous
Après je pense que l’un n’empêche pas l’autre. Mettre un process en place, une genre de chaine de check point à respecter peut être important dans les petits pas, comme les grands.
Ce process n’aura pas comme objectif de brider les envies, il sera utile juste pour mettre en avant l’acculturation MaVoix. Le libre actif horizontale mais dans un ensemble respectant une charte, une ADN ou autre.
Certains se brident car ils se disent qu’il n’ont pas le droit de… et d’autres risquent au contraire de se lancer dans des actions qui ne correspondent pas à MaVoix.
A quoi bon ?
Juste une réflexion sur les nuées d’oiseaux, il y a malgré tout des règles qui régissent leurs comportements, déjà celle d’éviter de se rentrer les uns dans les autres.
Si on veut fonctionner en groupe il serait intéressant de réfléchir à des règles d’organisation par exemple lorsqu’il y a un désaccord, l’acter et chercher des solutions pour trouver un consensus. Dans l’hypothèse où c’est impossible, alors chercher une autre solution de résolution du désaccord (vote ou autre j’en sais rien).
À mon sens, un désaccord ne peux pas être résolu par le dernier qui parle ou celui qui crie le plus fort.
Enfin, il serait intéressant d’identifier les personnes qui ont pris une décision et les circonstances de cette prise de décision (utilisation du forum (ou tout autre outil accessible par tous) et du wiki). Il faut viser un maximum de transparence en rendant facilement accessibles les données.
Voilà je viens d’identifier au moins 3 problèmes après vous en faites ce que vous voulez.
Du moins significatif au plus important (selon moi) :
-
Il a été décidé de conserver une écriture de MAVOIX uniforme pour tous les groupes locaux (Atelier "Réseaux sociaux et ligne éditoriale" du 28 janvier 2017 — mavoix) et cette typo a été appliquée par défaut à quelque chose de déjà créé mais n’a pas été diffusé (certains groupes ne sont pas sur cette typo). Ainsi cette décision (futile mais symptomatique) n’a aucune légitimité et risque juste de perdre les gens plus qu’autre chose.
-
Il est débattu du TAS à trop d’endroit, je n’arrive pas à identifier toutes les idées proposées ni même celles qui sont (éventuellement) retenue et le risque est de se retrouver avec une majorité qui fait taire une minorité (Tirage au sort : Date nationale ou locale ? - #181 par Grognard).
-
Il a été décidé (à Paris et à la Rochelle?) que les député.e.s avaient l’obligation de visiter la circo dans laquelle ils sont tirés au sort (j’espère que vous m’offrirez des voyages en Asie lorsque je serai tirée au sort dans cette circo). Plus sérieusement, je croyais que le/la député.e MaVoix n’avait pas d’interaction avec sa circo car il dispose d’un mandat national (Quelle interaction entre le député #MaVoix et sa circonscription ?). Donc le consensus trouvé à ce moment n’a plus de valeur sur la décision d’un groupe de travail (Atelier "Appel à Candidature" des 28 et 29 janvier 2017 — mavoix). Je ne vais pas commenter les autres points, je n’ai pas le temps (même si je trouve que la question de la répartition des fonds alloués au/à la député.e n’est juste pas suffisamment traitée pour pouvoir intégrer une annonce).
Je sais qu’il faut voler comme des oiseaux mais là les oiseaux ils commencent sérieusement à ne plus faire de nuée…
J’ai peur que l’urgence permette à un petit nombre de personnes de prendre les décisions. L’urgence c’est aussi oublier d’écouter les petites voix.
J’ai peur que ça revienne à oublier que « la démocratie n’est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité » merci M. Camus. L’itération c’est bien mais le fait de prendre des décisions importantes à 20 c’est un peu ce qui est reproché au fonctionnement actuel. non?
J’ai peur de perdre mon temps sur un chemin qui n’a que pour objectif de faire tomber un système en utilisant malgré tout les mauvais cotés de ce même système.
J’ai peur que le but de ce chemin soit uniquement de rentrer à l’assemblée nationale et que pour ce faire tous les moyens sont bons (alors que je croyais que la fin ne justifie pas les moyens).
J’ai peur qu’on se précipite alors que cette expérience aurait peut-être besoin de plus de temps et qu’elle va juste se prendre un mur à vouloir courrir en fermant les yeux.
Voilà, vous en faites ce que vous voulez mais sachez que toutes les décisions imposant une obligation quelconque à autrui si elle a été prise par 20 personnes à un instant T (sans possibilté de suivit ou autre j’en sais rien) n’a aucune valeur contraignante et fera l’objet d’une remise en cause perpétuelle de ma part même si je n’en ai rien à faire de savoir quand comment et où on tire au sort les candidats.
Désolée pour la longueur. Bonne journée
Je pense même que c’est une question fondamentale qui conduira à garantir que nos futurs débats seront vraiment démocratiques.
Il existe des modèles sur lesquels s’appuyer pour construire une telle procédure.
Il faudrait peut être former une équipe qui réfléchira dans ce sens.
Il faudrait peut être aussi une plateforme d’échange et de mémoire.
Merci @Evy de t’inquiéter sur le fait qu’on continue à travailler de manière la plus démocratique possible
Sur le 1er point : l’uniformisation de l’écriture de #MAVOIX.
Il y a bien une 15aine de personnes (je crois) qui ont participé à cet ateliers à La Rochelle et qui ont jugé que cette uniformisation était une bonne chose pour la communication. Pour autant, cette décision ne peut pas remettre en cause l’ADN de #MAVOIX et donc ne peut pas remettre en cause le fait qu’un groupe local ait son autonomie.
Donc personnellement, je vois cette uniformisation comme une guideline et pas comme une obligation. Ainsi je crois que la question de « légitimité de cette décision » ne se pose pas, si ?
Lors de la réunion des points de contact de groupes locaux, le WE de La Rochelle et son compte rendu ont été abordés. Donc cette information a été diffusée. Ce n’est peut être pas suffisant, que penses tu qu’on pourrait faire de plus sans se montrer insistant ?
2ème point : à ma connaissance, 3 lieux de débats : WE global Paris, WE globale La Rochelle, un fil sur le forum.
Je crois que ça a aussi été débattu dans des groupes locaux (Bordeaux ? Strasbourg ?) et lors de la réunion du jeudi soir. Dans ces cas :
- soit ils n’ont pas jugé utile de faire remonter leurs questions/oppositions/approbations sur le forum
- soit ils l’ont fait
3ème point : « en aval, visites de la circonscription qui aura été désignée de façon aléatoire et pour laquelle le candidat aura été élu. »
J’ai vraiment un doute là dessus, ça me parait bizarre qu’on oblige des député.e.s #MAVOIX à faire ce que l’on dénonce (visiter « leur » circonscription pendant leur mandat). Il y a peut être juste une mauvaise formulation, une incompréhension ou une confusion avec le déplacement nécessaire pour le dépôt de candidature.
@Nesrine qui avait pris des notes sur cet atelier pourrait nous aider à mieux comprendre cette phrase ?
je n’ai pas intégré ces points dans ce sujet pour les débattre, si il faut les débattre alors utilisons des outils/sujets appropriés. La question du 1er point est le « moins significatif » pour moi (mais ce n’est pas la question).
Ce que je souhaite soulever ce ne sont pas les sujets en débat mais les difficultés des débats et l’absence de prise de décision fiable. Demain comment fait-on pour décider de la répartition de la rémunération du député si chacun dit un truc dans son coin? on le fait en fonction des groupes locaux? on le fait au niveau national? etc (merci de ne pas répondre à ces questions dans ce sujet si elles vous intéressent mais de créer des sujets appropriés).
Ma question est générale et non sur les sujets que j’ai pointé. Le sujet ici est réflechir à une procédure pour faire évoluer les règles du jeu et pas débattre des sujets qui me font penser qu’il y a un problème sur l’absence desdites règles.
Pour moi, il y a un problème je le signale, si vous considérez qu’il n’y a pas de problème alors j’arrête de perdre mon temps sinon il va falloir chercher des solutions que je n’ai pas.
@StephaneL35 peux-tu nous indiquer des exemples de modèles?
Oui, on peut partir de tous ça :
- le processus de prise de décision du Conseil Européen
- un PDF sur la prise de décision
- j’ai noté des auteurs qui ont planché sur ce sujet : G.C.Gorry et M.S.Scott-Morton (1971) et J.L.Le Moigne (1974) et l’ouvrage de Grégoire MILOT , Construire une ville participative en 10 questions, Territorial Éditions, Paris, 2012 me semble intéressant à creuser (pas lu)
mais pour débuter, il serait peut être plus simple de regarder du côté de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public)
et puis j’allais oublier la plateforme parlement et citoyens qui avait le mérite de faire une proposition intéressante, elle aussi.
le problème de parlement et citoyen c’est que le code est fermé et donc on ne peut pas l’utilisé. (on était passé par loomio à un moment qui ressemble un peu mais ça n’a pas plu et c’était un moment d’urgence donc pas le bon moment de proposer une orgaisation)
il y avait également eu une réflexion su l’holacratie et un début de truc sur glassfrog je crois
De toute façon, je pense qu’il ne faut pas compter sur un système existant mais l’inventer.
Par contre je trouve que leur proposition avait des avantages, notamment :
- le fait de ne pas écraser les minorités
- le fait de garder un débat lisible même bien après l’ouverture à la consultation
Il me semble utile sur le long terme d’y ajouter une « mémoire » du collectif : qui a décidé quoi et sur la base de quel argument ? Quel argument avait été écarté ?
Si je comprends bien, la plateforme de vote est en cours de dev, une plateforme d’agrégation et de transcription des textes également mais il n’existe rien pour porter le débat ?
Regarder également comment adapter à un fonctionnement à distance des formats en présence qui favorise la réflexion commune, la priorisation ou la prise de décision. Je pense par exemple à des formats du type World Café, boule de neige, ou arpentage qui facilitent la participation en grand nombre via le travail en petit groupe, pour la réflexion puis des séances de synthèse en grand groupe.