Quelques réflexions que cela m'inspire:
des grincheux, oui, il va y en avoir.
Si on compte qu'il y a 10 autres candidats en moyenne approximative dans chacune de nos circos, ça fait 430 grincheux possibles avec chacun une équipe derrière (au moins un suppléant et un mandataire même pour les plus "petits"). Ils ne vont pas tous chercher la petite bête, certes... surtout si une analyse préalable leur permet de voir que tout est réglo et que ça ne sert à rien. Mais certains procéduriers sont capables de lancer une procédure, même en sachant qu'elle a peu de chances d'aboutir, juste pour embêter et notamment pour "casser" financièrement et en prenant du temps et de l'attention (même si c'est moins embêtant après les élections)
Pour les mentions légales, il serait bon de les rendre disponibles "plus haut" (même si le fait d'avoir mis le lien sur le forum ôte de fait le caractère caché) pour qu'elles soient lisibles de quelqu'un qui n'aurait pas l'intention de donner mais juste de se renseigner (parfois, on vient juste pour voir et puis finalement un peu plus... d'avance, bienvenue aux militants des autres candidats qui se renseigneront et nous rejoindront la fois suivante!)
Pour le côté "parti de fait":
-d'un côté, il y a bien une forme d'association de fait, une identité commune (qui fait que si tu convaincs un électeur de passage venant d'une autre circo où on existe, il sait quoi faire), des outils communs au service de campagnes électorales (au passage, attention, il faudrait ventiler et "facturer" une bonne part du coût du site aux circos même si ce n'est pas bien cher: on est leur site de campagne auquel leurs affiches et professions de foi et autres documents renvoient et une dépense de campagne, ça doit entrer dans le compte de campagne, ce n'est pas une question de lucre mais d'exactitude du compte - quitte à faire un don).
-de l'autre, un parti de fait ça n'existe pas: pas de structure déclarée (inversement laprimaire.org a fait la démarche de créer et déclarer une structure comme parti), pas de compte bancaire ou financier central et effectivement pas de distinction claire entre adhérent et non-adhérent (même pas un soutien gratuit comme pour les mouvements, disons, semi-citoyens notamment ceux du 1er et du 4e de la présidentielle) et des idées seulement sur la forme politique (bon, ce dernier point en soi n'empêche pas d'être un parti, il y a (eu) des formations un peu mono-thématiques de contribuables ou d'écolos qui ne parlaient de rien d'autre).
Ne pas être une structure formalisée a des inconvénients, tellement que j'ai eu du mal à m'y faire, notamment de ne pas pouvoir collecter du financement n'importe quand, ne pas pouvoir pré-financer les campagnes. Ce serait tout de même fort qu'on vienne nous chercher des ennuis là-dessus.
On aurait toutefois pu valablement collecter des coordonnées de donateurs avant de désigner nos candidats et mandataires d'ailleurs, là la plateforme n'était pas prête à temps mais une prochaine fois on pourra (en tous cas, il ne faudra pas avoir à recréer l'outil intégralement).
La limite à laquelle faire attention, à mon avis, est liée au fait que certains prennent à leur charge personnelle des frais liés à l'activité ordinaire (hors campagnes): il ne faut pas que ce soit un moyen pour une personne morale (surtout si ce n'est pas un parti: si laprimaire.org nous file des lignes de code informatique gratuitement c'est peu attaquable) de nous financer, ni pour une personne physique de dépasser les plafonds de dons. Normalement, on en est loin.
Sur la "sélection" des candidats, on n'est pas sur un fonctionnement classique, c'est sûr, mais il y a quand même une sélection: étape "0", il fallait remplir un formulaire avant une date, être dispo à une autre: certains n'y sont pas parvenus. Etape "1": on a demandé des textes ou vidéos de candidature et on a écarté les personnes qui ne pondaient pas, même après relance, de production "dans les clous de l'ADN", disons. C'est normal (j'ai d'ailleurs proposé l'idée) mais c'est bien une première sélection.
Ensuite il y a eu l'étape "2": le tirage au sort organisé par nos soins, là aussi c'est une forme de sélection, destinée à décourager par avance nombre de manoeuvres (d'ailleurs on a plutôt dit que c'est un moyen et pas forcément une fin en soi).
Pour les prestataires, c'est effectivement de la mise en commun entre candidats et équipes locales qui se connaissent, sachant que l'imprimeur est d'un endroit et l'expert-comptable d'un autre. Le fait que les équipes se connaissent renvoie à l'association informelle, en effet mais je ne vois pas ce que ça change.