Sur les minima/maxima: vu le fonctionnement d’imprimerie assez centralisé décrit dans l’autre fil et compte tenu des délais (idéalement, il faut poser les professions de foi au lieu indiqué par la préfecture dès le début du délai imparti, les affiches ça peut éventuellement attendre un jour de plus même si ça peut être embêtant, les bulletins là aussi il y a une date limite pour les fournir directo à l’administration sinon il faut faire la tournée des bureaux pour les apporter), on va commander les nombres définitifs de chaque (profession de foi/affiche/bulletins) en une seule fois (pas forcément pile en même temps pour chacun puisqu’on n’en a pas besoin le même jour).
Donc il faudrait avoir le budget minimum « global » de bouclé ou en voie de l’être compte tenu des promesses, du rythme où ça arrive etc… avant de lancer les commandes. En pratique, les imprimeurs ayant l’habitude de travailler ainsi, il y a un délai et on peut probablement régler après; malgré tout plus les quelque 50 mandataires financiers ont vite récupéré l’argent et mieux ça vaut.
Avec la plateforme, en orientant préférentiellement les dons vers les circos où il y a le moins de dons déjà reçus, on fait de fait une sorte de budget global.
Ca pose, ceci dit, la question des circos « canards boîteux » car sur plusieurs dizaines c’est vite fait qu’il y ait un bug quelque part: mandataire malade ou pas au point sur des choses qu’on attendrait de lui. Notamment, pour l’algorithme de la plateforme, on s’attend à avoir un montant des versements effectivement reçus par chaque mandataire après chaque jour ouvré donc il faut voir ce qu’on fait si rien ne remonte ou s’il remonte 0 alors qu’il y aurait dû y avoir des arrivées compte tenu des délais. La solution serait relativement simple: s’il y a des mandataires « qui dorment », on ne suggère pas aux donateurs de leur faire parvenir leurs dons. Autrement dit, puisque la plateforme sert à dire à ceux qui n’ont pas décidé à quelle circo donner: « donnez à celle-ci dont voici les coordonnées », on ne les dirige pas vers les circos dormantes tant qu’elles le sont. Et dès que le mandataire redonne signe de vie, il bénéficie à nouveau de cette affectation prioritaire des dons suggérés par la plateforme - et s’il a pris du retard, il va tendre à se rattraper!
Pour le budget « timbres pour les reçus », ça peut arriver et il faut compter un montant fixe par don si nécessaire mais si les gens ont su aller trouver les coordonnées du mandataire sur internet, ils ont vraisemblablement une adresse mail qu’ils peuvent renseigner en faisant leur promesse de don et on peut envoyer le reçu par mail (non?).
Plus exactement, que ce soit par papier ou par internet, il me semble qu’au niveau des reçus il y a un lien avec la CNCCFP pour que les donateurs reçoivent des reçus fiscaux « anonymés » mentionnant le donateur mais pas le destinataire afin que les agents du fisc ne connaissent pas les opinions politiques du donateur. L’arrière-boutique de ça, je ne sais pas mais je sais qu’en des temps relativement lointains où je cotisais à un parti (eh voui), j’ai eu au courrier des reçus qui indiquaient un financement politique comptant pour la réduction d’impôt mais sans mentionner de quel parti ou campagne il s’agissait.
Plus largement, recevoir des dons a un… coût. Parfois il faudrait même payer des salariés pour aider à gérer l’afflux si le bénévolat n’y suffit pas. C’est embêtant mais c’est comme ça et une fois qu’on l’a réalisé ça va mieux…
De la même façon, il faut limiter les obstacles entre l’envie de donner et l’arrivée de l’argent sur les comptes des mandataires. On 'a pas forcément de gros besoins mais il vaut mieux qu’ils soient comblés assez vite et les donateurs potentiels ne sont pas forcément assez nombreux pour pouvoir en perdre trop en route.
Une partie du coût du don peut être à la charge du donateur, ne serait-ce que le timbre et l’enveloppe pour envoyer un chèque.
La possibilité de faire transiter des dons CB par laprimaire.org est en tous cas sympa vu qu’ils ont déjà développé le côté technique. Je développerai probablement là-dessus plus tard.