Bonjour @anthony-o ,
Les points que tu soulèves font partie des trucs décidés longtemps à l’avance et où il faut un temps d’acclimatation aux nouveaux (dont moi-même). Ca a effectivement un rapport avec le sujet (site / formulaire de candidature-volontariat / contenu du formulaire / exercice de la candidature et du mandat) tout en en débordant, du coup je vais en faire autant de toute façon, séparer la forme du fond est souvent difficile et le contenu du formulaire, c’est du fond.
En gros: il n’y a pas de structuration formelle à cause des inconvénients d’une structuration formelle, notamment la tendance à créer de la verticalité, de la hiérarchie - même si par exemple il n’est pas obligé d’avoir les classiques président/secrétaire/trésorier.
Formellement, les candidats seront donc des candidats indépendants avec un site commun - d’ailleurs, je pense que les frais seront à répartir entre les candidats sur les comptes de campagne, le site central étant de facto un site de campagne qui appelle déjà par avance à devenir le candidat possiblement sur telle circo, à militer pour lui/elle, à voter (oui, c’est délicat).
Au passage, ne pas être constitué en parti politique dès l’élection fait passer à côté du financement public des partis (accessible à partir de 1% des voix sur 50 circonscriptions métropolitaines aux législatives). Il y a ensuite un second volet de financement où chaque député décide chaque année à quel parti alors existant va une enveloppe: on pourra faire voter dessus (comme toute décision du député: on n’a pas à décider a priori que c’est forcément « aucun ») voire créer a posteriori une structure ad hoc qui pourra recevoir ces fonds dans la mesure où les votants de la plateforme en décident ainsi.
Devoir gérer une caisse commune est source de soucis mais s’il y a des élus, il y aura de toute façon, on le met dans l’annonce, un pot commun de salaires et d’indemnités de mandat à gérer (la réserve parlementaire, ça me semble plus délicat légalement à affecter à organiser des concertations, surtout si ça passe pour être l’activité d’une asso de fait), c’est ce qu’on demande dans la déclaration de candidature.
Une autre conséquence de l’absence de structuration formelle est effectivement entre autres que les responsables légaux que la justice ou la loi pourrait trouver seraient ceux qui ont les codes d’administration du site.
Sur le relais des votes, effectivement c’est un engagement non « impératif » au sens ou l’élu qui s’en écarterait ne serait plus considéré comme député MaVoix… et c’est tout. Il n’y aurait peut-être pas de structure formelle pour lui demander de démissionner mais des citoyens, ceux qui auront voté et milité dans sa circo et ailleurs.
La relative protection de cet engagement c’est:
1- de le faire prendre aux volontaires candidats à la candidature (d’où le besoin de l’indiquer dans le formulaire)
2- le tirage au sort des candidats, ce qui fait que: -le candidat à la candidature qui voudrait dès le départ s’écarter de l’engagement n’aurait qu’une probabilité limitée et non maîtrisable d’être candidat titulaire
- l’élu pourra se rappeler que n’importe qui d’autre parmi les volontaires aurait pu être élu à sa place, ce qui amène à relativiser son propre point de vue.
Au passage, j’ai mis une modification dans le framapad du formulaire, j’en reparle ici: « nos » députés influeront non pas sur les décisions du Président de la République mais du gouvernement. Cela dénote au passage l’excès de personnalisation actuel: le président a beaucoup de pouvoir et on lui en prête encore plus…