Ce n’est pas exact.
Une version courte (2 000 signes) de ce texte a été utilisée pour le verso de la profession de foi de Strasbourg et elle a très bien fonctionné (image ci-dessous). Preuve en est qu’alors que personne ne connaissait #MAVOIX, qui débarquait littéralement de nulle part, 600 personnes (4,25%) ont choisi de glisser un bulletin #MAVOIX dans l’urne, après une campagne éclair de 3 semaines.
Sans vouloir dévaloriser la qualité de la campagne de rue et de viralité de nos ami.e.s strasbourgeois.es (poke @Bernard67 ), pionnière dans son genre, on sous-estime toujours l’impact de ce document qui est bien souvent le seul contact des gens avec l’offre électoral lors d’un scrutin.
Et, pour ce qui est de dire que ce texte ne serait plus dans le temps politique, je ne suis pas du tout d’accord. Ce qui va cristalliser le temps politique pour les législatives, c’est le dimanche 7 mai. Et il me semble avoir compris que, justement, nombreux sont ceux qui n’iront pas voter la tête haute, quand ils iront voter !
Enfin je ne suis pas du tout d’accord pour dire qu’on ne s’adresse pas au lecteur. Ce qui marche incroyablement dans ce texte, c’est qu’il fait écho chez les gens. On s’identifie.
Et ce n’est sans pas un hasard si les deux chroniques radio récentes format court (2 à 3 minutes) à des heures de grande écoute sur RTL et France Inter ont choisi un extrait de cette vidéo comme son pour illustrer leur propos.
Je ne dis pas que c’est forcément la solution miracle.
Mais, nous avons là notre seul test grandeur nature, je pense qu’il mérite un peu mieux que d’être balayé d’un revers de main en invoquant de vieilles recettes de communicants. Jusqu’ici, ça a été un choix assumé de ne pas faire de la com de façon traditionnelle et ça ne nous a pas trop mal réussi