Effectivement, il y a parfois dépôt d’amendements en masse, souvent générés informatiquement (vas-y que j’enlève ou rajoute une virgule -ah si ça change le sens-, que je propose des amendements avec rtoute une gamme de paramètres chiffrés, souvent quand il y en a un dans le texte de départ) afin de ralentir le processus.
Cela permet de manifester un mécontentement particulier de l’opposition, de laisser le temps à des mobilisations populaires de se construire (organiser des AG, des manifs locales voire nationales avec des cars, mettre à profit des temps de permanence associatifs ou syndicaux hebdomadaires ou mensuels,…).
Pour nous, ça permettrait qu’un nombre élevé d’électeurs soit informé et à l’affût du vote final (voire des votes sur ces amendements en rafale, hi hi) et ait le temps de s’inscrire sur la plateforme (p.ex. si on recourt à un système nécessitant que le facteur ou un militant MaVoix lise la carte d’identité physiquement).
Pour déposer toute cette masse d’amendements, il faut beaucoup de députés, pour des raisons de limitation du nombre d’amendements par député il me semble, c’est donc généralement une stratégie adoptée par le principal groupe d’opposition avec plus de 100 députés.
Plus largement, il faudrait qu’on soit bien au point sur le « timing » d’élaboration d’une loi, sachant qu’il peut être variable, notamment pour le temps entre la fin de l’examen du texte et son vote solennel. Il me semble que les délais sont souvent courts - et encore plus entre le débat officiel sur un amendement et son vote, qui peut être immédiat.
Cela crée des contraintes de temps et de charge sur la plateforme de vote, notamment, pour les amendements (si on s’en occupe, avec des députés siégeant tout le temps il vaudrait mieux) de voter dessus dès qu’ils sont connus afin d’avoir un peu de temps pour créer le vote, le faire, le dépouiller et donner les consignes de vote à temps pour nos députés.