Tirage au sort : Date nationale ou locale ?

Je suis désolée mais pourriez-vous m’indiquer le rapport avec le sujet? qui était : tirage au sort : date nationale ou locale ?

le fait que le/la député.e se balade dans la circo où il a été élu c’est pas ici, c’est éventuellement dans l’annonce c’est peut-être ici

merci donc de se tenir au sujet

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[quote=« Evy, post:188, topic:617, full:true »]
Je suis désolée mais pourriez-vous m’indiquer le rapport avec le sujet? qui était : tirage au sort : date nationale ou locale ?[/quote]
Le rapport c’est que, si le député #MaVoix doit aller visiter sa circonscription, l’affectation par le hasard (ou selon l’ordre du tirage, qui revient au même) des circonscriptions aux candidats tirés au sort est à mon avis une mauvaise idée. Les candidats sont déjà tirés au sort au niveau national, donc leur affecter des circonscriptions de manière aléatoire (plutôt que, mettons, chacun prend la circonscription la plus proche de son domicile) ne me semble apporter que du négatif. Mais, encore une fois, si tous les volontaires sont à l’aise avec ça, tant mieux !

Qui a décidé que le député devait aller visiter sa circo? Donc non pour moi c’est un autre sujet qui d’une n’a pas à être imposé et de deux n’a rien à voir avec comment on organise le tirage au sort.

Enfin je rappelle malgré tout que ce sujet avait également été débattu et il avait été conclu que le député n’avait pas de lien avec sa circo
Ce qui n’a toujours aucun lien avec le tirage au sort

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Tu sais en même temps le titre « Tirage au sort : Date nationale ou locale ? » est tout à fait adapté à ces derniers échanges.

Car aujourd’hui, la question est exactement ça.

Soit on glisse avec le procédé du TAS national (voir résumé) et c’est top.
Soit on est en désaccord et dans ce cas là c’est un TAS local qu’il faut s’organiser a voir avec son équipe de campagne. (Choix clairement présent dans l’équipe strasbourgeoise) et que je permettrait de soumettre au Val D’Oise car moi, le procédé national est porteur de trop de risque et complication.

Franchement une bonne galette des rois pour les mecs et une pour les filles et voilà le TAS local est fait. MDR. je plaisante bien sur mais là ça devient compliqué.

Surtout que [quote=« Evy, post:190, topic:617 »]
Qui a décidé que le député devait aller visiter sa circo?
[/quote]

provient du Globale de la Rochelle visiblement. :slight_smile:

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Je n’ai pas lu tout le fil. J’espère donc ne pas répéter quelque chose qui a déjà été dit.

Je voudrais argumenter en faveur de candidats locaux, d’un tirage au sort local.

Si un candidat mavoix est élu, il l’aura été contre toute attente.

Cela voudra dire que le groupe local aura fait un certain travail dans sa circonscription (de communication, d’argumentation, de mobilisation etc.). Mais cela voudra aussi dire (et peut-être surtout dire) que la population locale est en demande d’un renouveau démocratique. Cela voudra dire qu’il y a un terreau, dans un secteur déterminé, pour construire quelque chose de plus ample.

La population locale sera donc porteuse d’une force de rassemblement qui lui permettra, par la suite de : (ce sont des exemples, entre mille autres choses)
— Organiser des assemblées et des débats publics
— Réinvestir l’espace public
— Favoriser l’auto-organisation
— Créer une culture de l’auto-gouvernement
— Se soucier des difficultés psychologiques que requiert la démocratie (responsabilité, absence de transcendance, absence de figure « paternelle » type homme providentiel, participation, lenteur des décisions…)
— Influer sur le cours de futurs élections municipales

Mavoix est, à mon sens, une expérimentation qui veut réveiller la démocratie directe.

Mais en soi, c’est une expérimentation parfaitement insuffisante. Une plateforme numérique et un ou deux députés porte-voix (étant entendu que le système de représentation actuel ne laissera pas élire des députés mavoix sans réagir vivement entre les deux tours) sont des pis-aller.

La démocratie ne peut s’exercer qu’à échelle humaine (donc en local, à l’échelle d’une commune). Elle doit se baser sur un investissement en face à face, en présentiel (et non pas sur des forums en ligne). Elle n’existera qu’en s’appuyant sur un riche maillage associatif, sur une socialité vivante, sur une activité culturelle importante.

Donc si l’intérêt est avant tout d’allumer un petite flamme, de sortir l’idée de démocratie directe d’un soi disant « rêve » ou d’une « utopie », il faut pouvoir se projeter (ce qu’à mon goût mavoix ne fait pas suffisamment, voire pas du tout : et je trouve ça parfois dangereux, ou contradictoire).

D’accord pour dire que, dans le cadre de mavoix, indépendamment du reste, cela peut être indifférent d’avoir un candidat qui vienne de France ou de Navarre (puisque c’est une forme vide, un simple porte-voix, en théorie). D’accord pour confirmer cette évidence : un député n’est pas un élu local. Mais si la personne est élue, elle le sera malgré tout grâce à une réalité locale. Il sera donc par la suite peut-être plus intéressant de développer les organisations, les frémissements qui, sur place, ont permis de l’élire, que d’aller cliquer sur la plate forme.

En suivant cette idée, cela serait souhaitable que le ou les candidats puissent venir facilement dans la (ou les) circonscriptions, soutiennent des initiatives, ne serait-ce que les premiers mois, rendent compte en face-à-face de son expérience à l’assemblée, ne serait-ce que pour faire vivre ce qu’il se passera sur place.

Parce qu’il se passera forcément des trucs !

Que vous le vouliez ou non, il y a un lien symbolique qui se créera entre les votants et le candidat, un lien d’identification (« c’est nous Béziers 2, qui avons lancé le truc mavoix, la démocratie, ou alors « c’est nous Brive qui avons élu le type ou la femme, et ouais, ici on y croit à la démocratie » etc.

Il a été plusieurs fois répété : « pourquoi le candidat devrait aller faire coucou dans sa circonscription de temps en temps ? » Que ce ne soit pas obligatoire, c’est une chose. Mais en rayant cette possibilité, en insistant sur le caractère national, sur l’assemblée nationale (qui n’est pas une forme souhaitable pour la démocratie), mavoix donnera une étrange idée de sa « démocratie ». Une étrange idée de la finalité de son travail. Une démocratie au niveau « national » avec 4 millions de gens ou 20 millions, qui discutent sur un forum, c’est une idée creuse.

La démocratie a, au contraire, besoin d’ancrage, besoin de présence, besoin d’incarnations multiples, donc il serait utile de profiter de la possibilité qui existe (un député peut faire des permanences sur place) pour insister, symboliquement, sur l’importance de traduire un travail national en initiatives locales.

Et sur ça, si le député connait un peu sa région, je trouve que c’est un plus (au-delà de la question des transports et des logements, qui, malgré les réductions, est pénible)

A la limite, on peut dire que plus de députés seront élus, moins cela sera important de garder le lien entre candidat et région (s’il y en avait 260 députés mavoix par exemple, cela voudrait dire que le pays est bouillant de partout, prêt à modifier les institutions), mais ça n’arrivera pas.

La dépersonnalisation, c’est bien joli, mais il ne faut la pousser à l’extrême (pour certains, on a l’impression qu’un chien très bien dressé ou un robot pourrait tenir le rôle de porte-voix, ce qui est, dans le contexte actuel, scandaleux).

Scandaleux parce que la ou les personnes élues vont être terriblement mises sous pression.

Le TAS national et la répartition aléatoire permettent simplement d’éviter de mettre trop vite un visage sur le candidat (ce qui est bien). Elles permettent d’éviter qu’un candidat soit connu là où il se présente (ce qui est discutable : la démocratie doit s’associer à une forme de responsabilité).

Le TAS n’empêchera pas que le candidat, qu’il vienne de Bretagne ou de Tasmanie, devra assumer une responsabilité lourde.

Si un candidat mavoix est élu, il va devoir effectuer un travail. Ce travail, il ne va pas l’exécuter seul, et ceci d’autant moins qu’il sera moins expérimenté.

Cela me paraît intéressant, ou en tout cas, à réfléchir : qui l’accompagne ? Le groupe local ? Un groupe formé à l’échelle nationale ? Paris comme d’habitude ?

Etre député ne consiste pas simplement à faire acte de présence aux réunions de l’assemblée et à voter. Et ensuite d’aller dormir à l’hôtel ibis.

Il faut élire un président d’assemblée, participer ou recevoir la participation de commission, avec la possibilité de faire partie d’un bureau… Sous la pression des pairs, il faudra sans doute se renseigner de manière approfondie sur les dossiers. Assister aux débats, y participer ou non etc.

Sous couvert de la dépersonnalisation, on a l’impression de sentir une déresponsabilisation, un mépris de la réalité, et certaines confusions entre « horizontalité » et « virtualité » ou entre « horizontalité » et absence de rôle.

Le député mavoix ne sera pas un fantôme. Et, à mon avis, ce sera même tout le contraire.

La chose la plus évidente qui va peser sur la personne (et qui fait qu’il vaut mieux que ce ne soit pas « n’importe qui » qui soit tiré au sort) ce sont les médias, d’une part, et surtout (même si cela est lié) la pression oligarchique d’un milieu qui ne verra pas d’un bon œil cette intrusion. Or ça, ce n’est pas l’intégralité du collectif mavoix qui va le supporter. C’est principalement le député.

Tout ça pour dire que le lien géographique entre les votants et les candidats ne doit pas être pris à la légère.

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le député #MAVOIX n’a aucun lien avec la circo dans laquelle il. elle a été élu, car cela n’a pas de sens. Il est le relai des décisions de tous les français à travers la plateforme.
Le député traditionnel et classiqu est déjà censé le « représentant » de tous les français. La permanence et le clientélisme sont un dévoiement de l’Assemblée nationale.
Et c’est le Sénat qui est territorialisé.
En revanche le candidat #MAVOIX tiré au sort s’engage à aller déposer sa candidature à la préfecture de sa circonscription, ce qui est une obligation légale pour pouvoir être candidat.

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Bonjour Michael, je trouve ton argumentaire très intéressant et à deux titres. d’abord parce qu’il aborde des thèses fondamentales pour le collectif, mais aussi parce qu’il nous questionne encore et toujours sur La place du député #MV.
Avant d’aborder la problématique de la présence ou non du député sur le terrain, juste quelques mots quand à la réussite du projet. #MAVOIX est une expérience, une vision d’un autre possible, une sollicitation citoyenne pour redonner corps au débat citoyen. C’est une expérience à la fois dans le réel mais aussi dans l’apprentissage, pour tous, de la réappropriation du débat politique, pour redonner de la légitimité à chaque citoyen de s’exprimer sur la loi avec la reconnaissance de sa compétence. Il serait utopique d’envisager un raz de marée #MAVOIX à l’AN mais se serait démissionner que de se soumettre à un système politique qui ne nous convient plus sans rien proposer comme alternative. #MAVOIX n’entend pas renverser la table aujourd’hui mais faire sa part pour un renouveau politique. Et comme tu le dis toi même si les français sont en demande forte de renouveau et bien il s’empareront de cet outil qu’est #MAVOIX.
Pour ce qui est du travail sur le terrain, il faut commencer par déconstruire la représentation que l’on se fait actuellement de rôle du député, qui ne vote plus en son âme et conscience mais comme son parti l’a décidé. Que son action sur le terrain est essentiellement clientéliste pour s’assurer de sa réélection, et ne contribue en rien à enrichir le débat autour de la fabrication des lois. Tu as tout à fait raison de parler du travail du groupe local sur le terrain, c’est lui qui anime, interpelle, sollicite le débat citoyen, il est un des relais entre la plateforme et les citoyens, il s’assure qu’il n’y a pas d’exclus du débat. Et tu as raison de dire que la démocratie s’exercera mieux à l’échelle humaine, le groupe local en sera le garant. Son objectif reste le travail sur les lois à l’AN. Il existe de nombreux collectifs très actifs: pour les présidentielles, pour les prochaines municipales en 2020, pour la participation citoyenne à des assemblées constituantes… Chacun fait sa part. Et pour en revenir à notre député #MAVOIX, il est aussi important que chaque citoyen, il ira apporter sa contribution dans le groupe local le plus proche de chez lui, son rôle à l’assemblée nationale sera de relayer les décisions des citoyens à travers la plateforme. Et pour ce qui est du soutien des élus #MAVOIX, c’est une question qui fait l’objet d’une réflexion en cours et comporte des accompagnements collectifs et personnels tant psychologiques (faire face aux pressions, aux journalistes,…) que pratiques (comme le retour à l’emploi par exemple en fin de mandat).

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si si il a un lien : Atelier "Appel à Candidature" des 28 et 29 janvier 2017 — mavoix

dernier point de en aval

En fait je viens aussi de me rendre compte que le lieu du tirage au sort avait été évoqué, effectivement il n’y a aucun intérêt à ce que je perde du temps à synthétiser toutes les idées, avis, options

MaVoix est un nouveau monde à saisir @Michael-Bdx.

Je pense que l’ensemble de ton argumentaire peut être identique si on change « député » par « équipe locale » et tout colle.

C’est bizarre ce transfert de compétence de l’élu vers les citoyens et c’est pourtant ça. L’élu n’est qu’un pion, moi je vote pour Rex Bien dressé s’il appui sur le bon bouton.

Après, je pense que là, nous pouvons discuter encore mille ans sans se rencontrer. L’heure n’est plus à savoir s’il faut du local ou du national.

Les deux possibilités sont accessibles et les deux principes sont déjà (à regret pour moi aussi) très avancés.

Dans le 95, on va décider à priori le 20 notre conduite à tenir avec le TAS.

Moi je n’y suis pas favorable pour les raisons suivantes :

La date du 6 mai (trop tardive pour moi) et l’obligation du candidat à se déplacer à Paris le jour du TAS.

Après je le dis clairement, le candidat MaVoix qui sera élu dans le val d’oise (ah oui parce que c’est déjà acté ici :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile: ) n’aura pas plus d’emprise sur le terrain que nous tous contributeurs Val d’Oisien alors il peut venir de partout, c’est nous les citoyens qui seront les députés.
Nous organiserons des rencontres citoyennes pour débattre des lois, nous viserons 2020 pour les communes citoyennes, nous serons tous le futur député. :wink:

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Bonjour, j’arrive tout juste mais viens de lire tout le fil (les résumés sont utiles mais ne suffisent pas à comprendre le cheminement de la discussion). Je compte être volontaire d’une part et essayer de lancer un groupe local dans ma circonscription rurale

Concernant les transports une fois élu, les voyages SNCF en 1e (tant mieux pour les jambes sensibles) sont offerts sur l’ensemble du territoire métropolitain pour les députés des circonscriptions de métropole. Il est donc alors possible d’assurer des déplacements vers l’Assemblée, le domicile et la circonscription ou une combinaison. Le fait de rester siéger à Paris limite cependant fortement le temps à passer ailleurs, surtout si le temps de trajet est long; cependant en théorie il y a des jours de semaine où les députés se donnent le temps de descendre dans leur lieu d’élection, en théorie car les séances sont à rallonge.
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute

Cependant, on n’est riche que de son temps et on a des proches à voir autour de son domicile.

Pour le tirage au sort, je formulerais un idéal en disant que chacun doit avoir d’égales chances d’être candidat dans une circonscription pas trop loin de chez lui. Pas facile à mettre en musique mais pourtant il faudrait.

Le lien avec la circonscription est nécessaire pour deux situations:

  • la campagne électorale car pour l’égalité de temps de parole, les media ont le devoir de donner un temps à la candidature #MaVoix et ce serait dommage de passer à côté - des porte-parole locaux peuvent servir mais pas toujours?
  • les requêtes individuelles des citoyens. Certes l’habitude de jouer les « super-assistantes sociales » ou les coordonnateurs d’élus locaux est fort discutable mais légalement il y a au moins le besoin pour les citoyens de passer par un parlementaire pour saisir le Défenseur des Droits, il faut donc une présence en circonscription mais ça peut être un assistant parlementaire sur place qui transmet à Paris (son travail effectif :wink: étant facile à contrôler: il doit y avoir des rapports qui remontent).

J’ai eu une idée mise dans le pad, ouf il était encore temps!

Pour que chacun ait d’égales chances d’aller sur une circo qui lui va, on fait que chaque candidat est positionné sur un même nombre N (20 par exemple) de circos disponibles, avec un ordre de préférence (personnel ou déterminé par le temps de trajet - hors celle où il vit si ça semble pertinent en général).
Le plus simple alors serait, après tirage au sort du sexe, de tirer au sort des candidats alternativement H/F (pas des circos) puis de tirer au sort (toujours le même tirage de 1 à N) une de ses circos possibles. S’il y a déjà un titulaire de sexe opposé, on tient le-a suppléant-e, sinon on a un remplaçant pré-affecté à une circo. Dans le cas où toutes les circos n’ont pas de titulaire + suppléant à la fin, on réitère en prenant uniquement les remplaçants i.e. on efface le tableau des remplaçants préaffectés (pusiqu’il y aurait des excès et des trous, ça ne va pas) et on réitère.

Je pense être un peu hors sujet car bcp de message ont ete posté sans que j’ai encore eu le temps de lire mais je redis ce que j’ai déjà dit plus haut :

==> Les déclarations de candidatures sont déposées personnellement par les candidats ou leur
remplaçant.

Si le candidat est top loin on peut espérer que le remplaçant soit lui plus proche de la circo…

Je lis dès que possible le framapad.

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Je lis, je lis, je lis, je continuerais de lire et plus ça va plus je change d’avis à propos de la circonscription. Je trouvais logique que le député augmenté représente la circo où il habite. Maintenant je me dis que ça n’a aucune importance et que c’est même mieux si ce n’est pas le cas.

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Bienvenu @Ludovic_69620,

Voilà un chemin que je connais très bien car très partisan pour une représentation locale du député au début.
Et moi aussi j’en suis au même point que toi aujourd’hui…
Donc meme si ce post avance difficilement, il a le mérite de faire de la grande acculturation MaVoix.
Super :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile:

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Bonjour @LCM,
Félicitations pour cette longue lecture, on va bientôt ecrire un livre dessus si ça continue :grin:)

Alors, sans faire de condescendance, a force de discussion, tu te rendras comptes que ta vision actuelle concernant le pouvoir du député sur sa circonscription n’a plus d’utilité quand le citoyen aura prit toutes ses fonctions.

Ds le val d’oise, demain je regarderai mon futur député/citoyen MaVoix avec le seul fait qu’il soit au même titre que moi, un penseur. Il n’aura pas plus le rôle d’organiser, de decider, de faire du lien que j’en aurai et que tu en auras chez toi.

C’est ça MaVoix. Pourquoi restreindre notre futur pouvoir de citoyen au fait de décider en temps réel si cette loi est bonne ou non pour soi à l’assemblée nationale ?

MaVoix c’est l’incarnation du pouvoir législatif pas les citoyens. Le rôle du député c’est nous qui le ferons et on le fera 120 000 fois mieux par circonscription :wink:

Donc pour faire simple, imagines que demain, c’est toi le député. Quel rôle avait-il ? Quelle part, Feras-tu ?

J’espere avoir été utile.

Donc si pour ma part je ne suis pas adepte du tirage au sort national, ce n’est pas pour ce qu’il represente mais pour son organisation.

Et c’est le sujet de ce post. Bien que cette proximité parsème les échanges et orientera donc notre décision sur pour ou contre un événement national qui repousse à son maximum la personnalisation du député ou au contraire, une reflexion locale pour apporter un peu plus de proximité.

C’est un choix personnel aujourd’hui.
Le résumé est là pour dire où en sommes-nous après beaucoup d’echanges et d’avancement. Individuellement, notre position doit se faire avec son equipe locale.

Participonsnous au tirage au sort avec ses avantages, financier et de puissance ou faisons-nous fi de ça pour créer un tirage au sort local repondant plus au choux local ?
Seul toi aura la réponse.

Dsl du tutoiement, une habitude que je commence à prendre ici :grin:

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Moi c’est le contraire : partisan du TAS national a priori, j’ai changé d’avis en lisant ce fil. L’expérience de Strasbourg a bien marché, alors pourquoi changer pour un TAS unique à Paris ?

Pour l’événement médiatique ? Mais je pense qu’il y aurait déjà eu beaucoup de monde à Paris et que c’est donc au contraire des événements simultanés en région qu’il aurait fallu encourager pour être encore plus visibles.

On dit que #MaVoix c’est apprendre les uns des autres. Or le retour de Strasbourg, c’est qu’il faudrait privilégier le local. Est-ce qu’on en tient compte ?

Je lis tous les comptes-rendus mais je n’ai encore trouvé aucun argument convaincant en faveur du TAS unique.

On en revient toujours au débat du lien entre le député et sa circonscription. C’est justement ce qui faisait la force du TAS de Strasbourg : les partisans du local et ceux du national pouvaient tous s’inscrire et c’est le hasard qui a tranché. Ça me parait tellement plus consensuel qu’une solution qui impose une vision plutôt qu’une autre.

Ce débat était intéressant, je remercie celles et ceux qui ont pris le temps d’y contribuer. @LCM ton idée est aussi intéressante mais, si j’ai bien compris, l’organisation du TAS national est décidée maintenant. Il est temps d’aller de l’avant :wink:

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Vu que la question semble avoir été réglée par on ne sait pas qui ni quand ni sur quel fondement je ne ferai pas de résumé. J’ai pas envie de perdre du temps et de vous en faire perdre par la même occasion.
Le débat était vraiment intéressant j’espère que ceux qui y ont participé sauront apprécié la décision prise.

C’est une belle leçon de démocratie.

Evidemment, #mavoix n’est pas obligé de respecter un processus de décision démocratique.

En revanche, il faut être conscient que l’appel continuel à l’action (« trêve de bavardages, il faut faire, faire, faire ») d’une part, aux impératifs d’autre part (« nous avons des dates, il faut faire vite, nous n’avons pas le choix ») sont les fondements les plus banals des enrayements des mouvements horizontaux.

Ce sont deux tendances qui permettent à quelques têtes (militants aguerris, futurs managers, egos malade d’amour, personne qui ne supportent pas la contradiction etc) de prendre les commandes, de manière silencieuse (en coulisse) et sans que rien ne se passe.

Pour ceux qui ont l’expérience de tels mouvements (et je pense qu’il y en a ici), c’est un classique indémodable.

Pourquoi ne pas organiser un vote dans chaque groupe local pour traiter cette question et en rendre compte d’ici trois semaines à un mois ?

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@Evy Je ne suis pas sûr de comprendre de quelle question tu parles : est ce des « visites de la circonscription » par les députés ? ou de la question du TAS dans son ensemble ? ou autre chose ?