Oui, il n’y a pas de raison.
A travail égal, salaire égal.
(Le député suppléant (ou remplaçant éventuel du député) ne touche rien pour sa fonction de suppléant; il touchera(it) l’indemnité parlementaire normale quand il remplacera effectivement son titulaire)
Sachant aussi que tous les assistants parlementaires n’ont pas le même salaire, il me semble qu’il y a des grilles selon qualification et ultimement c’est le député qui est l’employeur - un peu comme on est l’employeur du personnel qui intervient à son domicile, à la différence qu’il y a une enveloppe de fonds publics pour couvrir intégralement la dépense (pour le personnel domestique, il y a pour tous des réductions de charges et crédits d’impôt, d’ailleurs, mais il y a un reste à charge).
Ca arrive effectivement qu’un suppléant soit assistant, c’est le cas pour le député de ma circonscription. En politique classique, cela s’inscrit souvent dans une logique de passage de relais: au sein du même mandat, je n’ai personnellement pas d’objection en soi, c’est même le meilleur moyen pour que le suppléant soit au point le jour où il/elle devra suppléer.
Mais c’est aussi un passage de relais entre mandats et une construction carriériste pour le suppléant-assistant - et là c’est le cas, le député ne se représenta pas et c’est sa suppléante-assistante qui est candidate pour le même parti.
Chez nous, les assistants seront/seraient de fait dans un « pool » commun entre députés au service de la plateforme, même si nominalement ce serait un député précis qui serait l’employeur d’un assistant. Il y faudra des personnes compétentes et adhérant au projet (il faut les deux à la fois, je pense). Un suppléant remplira la seconde condition, pour la première (si ce n’est pas évident que non) et pour voir si ça nous pose problème il faudra en discuter.