Qui a la patience de lire ce fil ? Qui a le temps d’en comprendre les subtilités ? Qui et comment va t il être reporté ?
Pour autant, ce vecteur doit aussi servir la réflexion et la maturation …
Alors je m’interroge, serions nous à ce point prétentieux pour croire que ce qui a été fait jusqu’ici à toujours été l’aboutissement le plus « démocratique » ?
Ou alors, existe il un passif qui vous oppose et dans ce cas, je perds mon temps parce que sérieusement …
Comment refuser d’envisager de commencer à « réfléchir » (1er mot du sujet !) !?
Dans 3 mois, si nous avons bien avancé, nous aurons des députés à l’Assemblée. Nous aurons une plateforme. Et qui votera dessus ?!
Pensez-vous qu’il sera temps alors que nous aurons attiré tous les regards sur nous de réfléchir à la question qui est posée ici ?
Je pense (moi personnellement) qu’elle est essentielle. Je m’étonne même qu’elle n’ait pas été envisagée avant. Comment sinon donner aux citoyens les moyens de comprendre les finalités, les implications d’une loi ?!
Dire que chaque voix compte, oui.
Penser que chaque voix est experte, non.
Mais elles peuvent le devenir, il suffit d’un processus de réflexion. Il faut un raisonnement étayé, « une procédure pour faire évoluer les règles du jeu … »
Ré écoutez Loïc Blondiaux :[quote=« Loïc Blondiaux »]
"Les deux questions plus compliquées sont les suivantes :
- Une fois élu le député, vers qui se retourne t il ? De qui prend il les ordres ? Quelle est la communauté de référence qui est la sienne ?
Est ce que cette communauté c’est celle des membres de #MAVOIX auquel cas on aurait une forme d’organisation politique ou de parti politique qui serait certes un peu différente, qui fonctionnerait de manière très démocratique en son sein, mais qui ne serait pas différente d’un parti politique.
Ou est ce qu’il prend ses ordres auprès d’une communauté qui se serait inscrite sur une plateforme mais dont on ne pourrait pas contrôler finalement les participants avec un risque majeur, me semble t il d’entrisme, de prise de pouvoir, sur cette plateforme par des gens dont les finalités seraient très spécifiques. Ça c’est un point capital donc finalement il y a une inconnue majeure, de ce point de vue et un risque majeur - Dans l’hypothèse où il y aurait 100 députés désignés par #MaVoix. Comment comptabilise t on finalement les résultats de la discussion qu’aura donné lieu le vote d’une loi ? Comment on établi le sentiment majoritaire, le consensus, de ceux qui ont participé à la discussion. Est ce qu’on en arrive à une situation qui serait celle où si il y a un vote de la communauté sur le projet, 60 % de vote pour et 40 % non, est ce qu’on dit à 60 députés de voter oui et 40 de voter non ?
Si on fait ça, pourquoi élit on des députés ? Pourquoi ne sondons nous pas la population ? C’est un gouvernement par sondage. - Dernière interrogation plus structurelle
Pour que cette révolution politique produise ses effets, il est impératif que les citoyens dans leur ensemble puissent, à un moment ou à un autre, participer au processus. Il faut viser l’inclusivité des citoyens.
Hors, comment dans l’état actuel des choses avec une absence de disponibilité de la plupart des citoyens à la discussion des affaires publiques, comment évite on qu’une minorité finalement de participants qui auraient du temps à donner qui auraient de l’énergie à donner, s’emparent d’un mouvement qui est censé représenter l’ensemble des citoyens, pour imposer sa volonté et/ou ses intérêts propres ?
Parce que l’un des arguments forts qui étaient donné pour justifier l’existence de représentants séparés ou professionnels c’était l’absence de disponibilité des citoyens (en disant, les citoyens, ils ont bien autre chose à faire que de participer aux affaires publiques)
Est ce que d’une manière ou d’une autre une proposition comme celle de #MAVOIX permet de résoudre cette question du manque de disponibilité intellectuelle ou matérielle et est ce que finalement elle ne conduit pas (ça c’est une critique que l’on peut faire à beaucoup d’innovations démocratiques) à ce que certains appellent une forme de tyrannie des minorités actives qui sous prétexte qu’elle sont citoyennes, qu’elles ne sont pas engagés dans des partis politiques, imposent leur agenda à l’ensemble."[/quote]
Le vote n’est pas la procédure.
Le vote, c’est l’expression d’un avis nourrit lors de la procédure.
NB : J’ajoute, évidemment, qu’il n’est pas question de suspendre les actions pour les soumettre à « la procédure » qui n’existe pas. Cependant, une co-construction en parallèle est possible.
(Merci de m’affranchir au sujet du … passif)
NB 2 : (et merci à ceux qui auront eu le courage de me lire)