Loin de toute rentabilité, je me suis amusé à tenter de pirater des clés RSA, clés utilisées pour la certification de sites HTTPS justement.
C’était surtout un défi mathématiques, et c’est aussi ce qui fait des solutions éprouvées, le fait que beaucoup passent du temps à essayer de les mettre en défaut.
Je n’ai pas réussi bien sûr, pour des clés RSA 4096 bits, en l’état actuel de la connaissance, c’est impossible de les décrypter en un temps suffisamment court. (surtout que ce n’est pas la seule couche de protection le protocole https)
Pour opposer vote électronique en ligne et vote papier, je pense qu’un vote électronique est 100 fois plus fiable qu’un vote papier. N’oubliez pas que certains peuvent manipuler des cartes (des jeux de cartes), donc pourquoi pas des bulletins de votes, sans compter tout ce qui est dû aux assesseurs dans les bureaux de vote, possibilité de collusion, même si ça semble improbable, ça reste possible.
J’ai rencontré France connect hier à la gaité lyrique. As-tu eu leur retour @Jean-Marc_Le_Roux ?
Il m’ont confirmé qu’il ne pouvait avoir les informations sur le fait que ça ne soit des individus considéré « citoyen » ou non.
Et m’ont précisé que leur sources venaient des trois fournisseurs suivant Impot-Ameli-laposte. Que leur sources n’englobait pas la totalité des Français. Mais ça encore, il suffit au même titre que d’aller s’inscrire sur les listes électorales, demander son identité auprès de la poste par exemple.
Sur le thème « le vote papier est sécurisé » avec un soupçon de « pas en France, c’est pas le Gabon ici », voilà une bonne grosse tranche de rigolade :
Le résultat de 10 h est donc une construction pure et simple à partir des pourcentages de la veille. Les 350 000 bulletins dépouillés dans la nuit ne sont donc pas pris en compte dans les résultats finaux
350 000 votes « oubliés » sur 1,6 millions, ça représente 21% d’erreur !
A titre de référence, le vote fait pour le second tour de LaPrimaire.org a à priori un taux d’erreur de 2 pour 32 687, soit 0,006%. C’est 3645 fois « moins d’erreurs ».
Alors le prochain qui me sort que le vote papier est fiable et garant de la démocratie…
Petit papier qui s’interroge sur le vote électronique qui je pense est intéressant pour avancer sur l’outil Cocorico.
Une des grandes conclusions du papier est qu’il est plus important d’être transparent (vérifiable) que d’être sécurisé, même si l’un n’empêche pas l’autre.
Il oublie aussi de rappeler, concernant le vote papier, que le vote est scindé en plusieurs bureaux de vote, ce qui rend les tricheries plus circonscrites mais peut poser problème sur l’unicité du votant (cf. exemples de soucis lors de primaires « papier »).
Nous concernant: sur des votes rapides (avec une heure limite où fournir une réponse aux élus), il ne peut pas y avoir d’interminables recomptages et contestations.
On pourrait garder l’idée de « bureaux de vote » i.e. de sous-votes un peu séparés dont on agrège ensuite le total. Par exemple, clôturer une « urne » numérique tous les 1024 ou 16384 votes (pour prendre des nombres « ronds » en base binaire), une séparation chronologique donc, et commencer à la « dépouiller » sans attendre l’heure de fin et en gardant le total de côté. Un avantage étant que, si l’heure du vote est avancée pour telle ou telle raison (y compris en fait pour nous embêter sous quelque prétexte), on a un résultat plateforme à sortir quand même. Un autre est que, si le vote est à l’heure, on peut clôturer définitivement l’accès aux votants le plus tard possible sans trop de problème, en évitant d’avoir un temps de dépouillement trop long après la clôture générale.
Mais la sécurité est moins forte localement, donc ces « petites tricheries » sont aussi plus faciles à réaliser et moins facile à vérifier.
Est-ce que l’un dans l’autre, ça ne permet pas de tricher significativement à l’échelle du pays ? Qui sait…
Il ne faut pas oublier que la « sécurité » du vote papier tient dans le fait que les gens estiment que sa théorie, son implémentation et son exécution sont équivalentes et que la théorie est sécurisée.
Hors ces deux faits sont faux tous les deux.
Pour l’instant, les résultats sont immédiats car chaque bulletin vient incrémenter le(s) compteur(s) correspondants dans le smart contract et les résultats sont stockés en temps réel dans la blockchain.
Si on ajoute du chiffrement, alors le déchiffrement des bulletins peut prendre du temps. Si c’es le cas :
- on pourrait effectivement faire en sorte qu’un vote soit géré par plusieurs smart contract au lieu d’un seul ;
- et fermer/déchiffrer le contenu de ces smart contracts au fur et à mesure.
Mais attention : toutes ces données sont publiques, donc tout le monde aurait ces résultats au fur et à mesure qu’ils sont calculés.
et en passant, les problèmes de radiation …
Et la même chose ici : Élections de la honte : radiations, irrégularités, bugs, les témoignages s’accumulent
Le système de vote papier N’EST PAS plus fiable que le vote en ligne !
Et les témoignages : Irrégularités électorales : la liste de témoignages qui laisse sans voix
Et un super petit gars qui parle du vote numérique :
Je recommande chaudement la série de vidéo sur la démocratie. J’ai découvert le scrutin de Condorcet randomisé dans cet épisode mais les précédents sont très utiles aussi.
Très intéressants sa série sur les différents scrutins. Avec une approche mathématique pas facile-facile à suivre, mais bon… c’est ça la science, c’est compliqué. Après, malgré sa recherche très scientifique d’objectivité, je trouve qu’il manque de recul tout de même. Les systèmes de vote qu’il propose ont de gros défauts, mais fort heureusement les commentaires souvent très intelligents des internautes viennent nuancer/compléter son propos.
risques de fraude lors du vote. En cause sur ce dernier point, la possibilité de voter plusieurs fois, car pour devenir adhérent sur le site de LREM (et participer à la consultation), seuls une adresse mail et un mot de passe sont requis. Une même personne peut donc créer de multiples comptes sous diverses identités.