Ceux sont deux choses complètement différentes. La carte d’électeur (ou « carte de vote » pour nous) est complètement auto-générée et n’est pas unique pour des raisons d’anonymat. En effet, la carte de vote implique un lien carte de vote => bulletin de vote. Associer une carte de vote à un utilisateur revient donc à créer un lien implicite entre un utilisateur et ses bulletins de vote. Qui ne sont donc plus anonymes.
D’ailleurs à l’heure actuelle, on génère automatiquement une nouvelle « carte de vote » pour chaque bulletin de vote. Elle est éphémère et n’est pas fournie à l’utilisateur - qui ne peut donc pas pour l’instant supprimer/changer son vote. En revanche, on fournit une « preuve de vote » qui permet de le dépouiller dans l’urne numérique (la blockchain).
JWT ne sert pas à savoir qui est de MaVoix ou pas. C’est juste un autre moyen pour authentifier/autoriser des utilisateurs venant d’une « autre base de données » (sans passer par FranceConnect donc). C’est un « connecteur » : ça ne remplace pas la base de données en question. A fortiori ça ne remplace pas une base de données d’utilisateurs certifiés uniques. Par exemple dans le cas de LaPrimaire.org, ils ont déjà une base d’utilisateurs et ne souhaitent pas passer par FranceConnect. Donc ils passent leurs utilisateurs à la plateforme sous la forme d’un JWT.
Le débat concernant si seuls les gens de MaVoix votent ou pas n’influence pas à priori la fiabilité/sécurité du vote. Le sujet est déjà traité ici.
Tout autre système en aura encore moins.
Ne serait-ce que par ce qu’il ne garantira pas l’unicité de l’identité du votant.
Ce que tu dis sur les vacanciers n’est pas exact : il faut être résident.
On peut revenir 100 fois sur les défauts de FranceConnect, ça n’est pas très productif tant qu’il n’y a pas d’alternative un tant soit peu tangible/crédible.
Quel est le problème avec la blockchain ?
Les 7€90 représentent le prix de la quantité d’ « ether » permettant de réaliser les transactions blockchains nécessaires à l’enregistrement de 1000 votes. Les 7€90 sont donc échangés contre de l’ether, qui a lui même été obtenu par les machines qui « minent » la blockchain pour trouver les blocs qui vont contenir ces transactions de façon sécurisée.
Si on monte une micro-blockchain « privée », alors ce coût sera extrêmement réduit - voir nul - puisque nous minerons notre propre ether.