Hackons les Présidentielles 2022 !

Bonjour à tous,

Je me présente : je suis ingé, militant politique (mais pas sectaire), et j’ai suivi avec beaucoup d’attention ce formidable projet qu’est #Mavoix. Rajouter une dose de démocratie directe avait, on le voit avec les #giletsjaunes, quelque chose de précurseur.

Aujourd’hui je me dis qu’il y a une formidable opportunité à saisir : les Présidentielles 2022.

L’idée serait de proposer une offre présidentielle exclusivement institutionnelle et de très courte durée (quelques mois seulement). Il s’agirait ainsi d’un/une Président dont l’unique mission consistera à mener à bien l’instauration d’une 6ème République. Une sorte de mise à jour démocratique rapide à l’issue de laquelle le-la Président-e démissionnerait.

Pourquoi j’y crois :

  • Le besoin croissant d’une évolution de nos institutions : les sondages (RIC, proportionnelle, vote blanc), l’abstention croissante, l’éclosion de projets comme MaVoix, les gilets jaunes… Autant d’indicateurs qui révèlent que le sujet institutionnel devient un sujet majeur pour les citoyens.
  • Un projet fédérateur car apolitique : En focalisant notre offre uniquement sur les institutions, nous pourrions rassembler au-delà des partis traditionnels.

Pourquoi avec MaVoix :

  • La même finalité : une démocratie plus directe
  • Compatible avec la méthode MaVoix (organisation, philosophie)
  • Un tremplin médiatique pour les législatives pour MaVoix, même en cas de défaite
  • Une chouette aventure humaine
  • Une réflexion collective sur les institutions

Que pensez-vous de ce projet ? Pourrions-nous le faire avec MaVoix ? Ou alors, des personnes de #MaVoix seraient-elle intéressées ? Merci de vos retours :slight_smile: !

Poke : @Sentinelol @Emma @Florian @Ludovic_69620 @LCM

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Bonjour @SamX,

Personnellement j’adore l’idée je ne te le cache pas. Si j’ai bien compris :
On tire au sort un.e candidat.e aux présidentielles sur un programme qui vise à mettre en place une assemblée constituante pour une nouvelle constitution.

Est-ce qu’il faut réfléchir et définir en amont le processus constituant ? Le mode de désignation des participants (tirage au sort…) Le nombre de personnes ? Le nombre d’assemblées ? La durée ?

Le gros problème pour moi c’est l’élection, enfin tous les biais de l’élection. N’ayant pas de pognon, pas la sympathie des média mainstream, dans un système avec un scrutin uninominal à 2 tours incitant le vote utile…

Ce sera mal première et dernière contribution sur ce projet je préfère être honnête. Je n’irait pas me battre avec les maires pour chercher les 500 signatures, je ne passerai pas mes weekend sur les marchés pour expliquer aux citoyens qu’il ne faut pas avoir peur d’eux-mêmes…

Je suis un peu blasé tu l’auras compris. Je soutient LEMEDIA, j’adhère à ACRIMED, MEDIACITES, je participe à des ateliers constituants ou des débats sur les ronds points. Je met mon énergie là dedans car ça me semble plus concret et moins décevant que l’élection.

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Bonjour @Ludovic_69620, un grand merci de m’avoir répondu :slight_smile: !

C’est exactement cela :

  • Un président neutre élu pour quelques mois seulement, dont l’unique mission sera de mener à bien la transition vers une 6ème république.

Et pour cela, je cherche à monter un collectif pour :

  • En amont, réfléchir sur les choix institutionnels (pour proposer le meilleur de ce qui existe dans d’autres pays)
  • En amont, réfléchir aux modalités de ce processus constituant
  • Faire une collecte de fond
  • Faire une campagne

Je comprends complètement ta lassitude vis-à-vis de l’élection. D’ailleurs, je pense que nous avons le même « profil » militant. Mais comment mettre en place une 6ème République sans passer par les lois de la 5ème ?

Je crois profondément à l’urgence de ce projet :

  • Il n’y aura pas de « révolutions » écologique, sociale, fiscale, ou même éthique sans « évolution » de nos institutions
  • Les présumés candidats/partis proposant une 6ème République, parce qu’ils proposent une offre non neutre politiquement, n’ont aujourd’hui que peu de chance d’accéder au second tour des présidentielles de 2022.

J’en suis là dans ma réflexion. Que faire d’autre, sinon de « truster » les partis politiques en proposant cette « mise-à-jour » démocratique ?

Je voulais te demander, toi qui a vécu de l’intérieur le projet #MaVoix :

  • Comment s’est initié le projet ? Sais-tu qui en est à l’origine ? Comment le premier groupe s’est-il constitué ?
  • Pourrais-je demander exhaustivement l’avis des anciens de #MaVoix ? Et si oui, dans quelles conditions et comment ?

Et les autres, qu’en pensez-vous ? Qu’en pensez-vous, @Quitterie @Sylvain @Thomas @patrick34700 @Vincent @Valentin et @administrateurs ?

Bonjour, je suis étonné que vous ne fassiez pas le rapprochement avec le projet de la France Insoumise, qui veut qu’après l’élection éventuelle de Jean-Luc Mélenchon, il y ait une nouvelle constituante pour élaborer une VIe République.

Mais j’imagine qu’il en ait question dans l’évocation des « présumés candidats » qui n’ont pas d’offre « non neutre » politiquement. Je ne vois pas ce que serait la neutralité politique de quelqu’un qui aspire à une transformation profonde de la société. Au contraire, il me semble que son état actuel appelle à de convictions très fortes. La concentration de plus en plus concentrée des richesses et du pouvoir empêche une partie de plus en plus grandissante de la population de vivre dignement et elle est en grande partie responsable du drame écologique. Il y a d’un côté toute une frange des partis politiques qui soutient un ordre libéral, capitaliste, de l’économie du monde responsable ou coresponsable de cette situation dramatique. Et il y a ceux qui estiment que ce système capitaliste est responsable des catastrophes sociales et écologiques.

Avant toute chose, telle est ma conviction, il est nécessaire de se positionner sur notre propre vision de la société. J’estime que quiconque arrive au point d’avoir le pouvoir de changer les choses devrait commencer par la redistribution des richesses, concentrées de plus en plus de manière indécente entre quelques mains. Qui est pour cette justice sociale ne peut continuer d’étre pour le CICE, les niches et optimisations fiscales, etc, et tout doit être fait pour que le peuple s’enrichisse dans son ensemble pour le nourrir mieux, le loger, le soigner, le faire travailler le plus décemment possible.

Le problème qui est rarement abordé et pourtant primordial, c’est que ceux qui auraient le plus besoin de ce changement ne sont pas ceux qui s’expriment le plus, bien au contraire… Pas plus dans les élections traditionnelles que dans les projets d’émancipation comme #Mavoix, où je n’ai lu jusqu’ici qu’un paysan et aucun ouvrier. Quelle vision de la société sera alors véhiculée ? Très éloignée de la doxa ? j’en doute, en lisant ce que les membres attendent de ce mouvement, qu’il soit « positif », « pour dépasser nos différences », « pour redonner confiance aux citoyens », etc. etc. des formules mille fois répétées par les partis politiques. Et presque jamais je n’ai vu écrit « justice sociale »,« lutte contre les inégalités » ou « répartition des richesses ».

Il y a depuis un bon moment déjà toute une flopée de mouvements qui s’en prennent à ceux qui ne voient pas assez tout ce qu’on peut faire de « positif » dans la société actuelle (merci Alexandre Jardin) sans remettre en cause ses fondements; sans articuler les causes profondes des malheurs sociaux. Ils sont ravis d’être dans une banque verte, d’être végétariens ou d’acheter équitable. C’est le nouveau capitalisme qui peut se réformer et devenir à visage humain. Je n’ai pas beaucoup vu d’étudiants, de gens privilégiés sur les ronds-points de Gilets Jaunes.

Une question fondamentale donc, à poser en préalable à qui veut cheminer avec l’autre en politique : Quel est ton projet de société ?
Alors, seulement à partir de là, nous pouvons échanger, étudier, approfondir les solutions que nous souhaitons pour résoudre les problèmes qui nous préoccupent ensemble, tâches à la fois passionnantes, très complexes, et qui seront combattues partout dans le monde par ceux dont on pourrait léser les intérêts.

Tu te demandais, Sam, qui avait initié ce projet. Je vais encore être mauvaise langue en te donnant une piste sociologique : Des menus du site se nomment « Les médias reloaded », « No deal avec les autres mouvements politiques », et ici même, on appelle à « hacker les présidentielles de 2022 », des éléments de langage qui classent facilement son auteur(e) socialement : ce n’est pas un jugement, cela ne dit rien sur l’intention, mais c’est une chose qui devrait être mieux réfléchie quand on veut parler non seulement à tous, mais surtout si on cherche à combattre les inégalités, et on sait que les inégalités culturelles en font grandement partie.

Bonjour @apoutsiak et merci de ton retour.

Nous partageons la même vision :
1) Il faut en urgence une révolution sociale, écologique et fiscale
2) Elle ne peut se faire avec les institutions actuelles
3) Il faut donc changer d’urgence nos institutions

Maintenant, et c’est mon parti pris, aujourd’hui aucun des candidats/mouvements proposant un changement d’institutions n’a de chances réelles ou sérieuses d’accéder au second tour des présidentielles 2022.
D’où cette idée : proposer un candidat apolitique, temporaire (quelques mois), qui n’aura d’autre objectif que de conduire le pays vers une sixième république.

Tu t’interroges notamment sur l’aspect apolitique de ce projet. C’est volontaire, car cela se veut fédérateur. Mais avec une démocratie plus directe (dotée d’outils tels que le RIC par exemple), des propositions sociales et écologiques vont ensuite pouvoir émerger.

La question que nous devons nous poser tous, c’est :

  • Prendre le risque d’attendre (longtemps) l’élection d’un candidat qui répond à nos attentes, ou :
  • Reprendre en main nos institutions pour que nous puissions nous exprimer quel que soit le candidat ?

Je pense profondément que la deuxième solution est la moins risquée.

(@admins : Est-il possible de sonder/faire voter les membres de #Mavoix sur ce projet ? )

Wow, il y a du monde sur ce forum
Age of Strategy

Bonjour,

Contributeur #MaVoix à la grande époque 2016 - 2017 (pas forcément sur le forum mais via x canaux) je ne me reconnais pas dans votre analyse.

En effet, il est bien précisé le fait que nous sommes (ou étions) liés par aucun programme, coloration politique et n’appelons pas à une sixième République …

Concernant la démocratie directe, elle peut se pratiquer sur les places publiques (Nuit Debout ; Gilets jaunes ; agoras municipalistes) , comme les tiers - lieux et les plateformes web en open source (code ouvert) sans attendre les prochaines élections …
Concernant les projets sociétaux, ils peuvent se pratiquer quotidiennement via les collectifs constitués de la transition citoyenne - magasins cooperatifs - écolieux - cercles - jardins partagés - structures d’éducation populaire (j’aurai du mal à rentrer dans le détail)

Concernant les prochaines élections, vous pouvez rejoindre les projets municipalistes (voir la belle democratie ; archipel citoyen Toulouse ; Nous sommes Montpellier ; Saillans etc ) qui s’engagent pour rendre leur pouvoir aux habitants …

Ou rejoindre l’association #MieuxVoter qui défend le jugement majoritaire et s’engage pour 2022

Voila un peu de grain à moudre :wink:

Bonjour @NicoMontanard (et désolé pour le retard, j’étais sur d’autres fronts).

Quelle était la finalité de #Mavoix ? D’instaurer plus de démocratie directe en passant par les législatives. Pourquoi ne pas passer par les présidentielles ? C’est là toute la question.

Il ne s’agit de proposer qu’un programme strictement constitutionnel. Pour atteindre in fine le même objectif que #Mavoix.

Après beaucoup d’échanges avec d’autres réseaux, l’objectif est plutôt : convaincre tous les candidats proposant une 6ème République (qui n’est rien d’autre que l’objectif de #MaVoix, je vous assure) de s’unir autour d’un seul et unique candidat, justement apolitique.

Bien à vous,

Sam

Bonjour

J’ai beau creuser, je ne comprends pas

Le PR possède le pouvoir exécutif et est choisi par la population en fonction du programme et de sa personnalité

Dans la méthodologie 2017 de #MaVoix il n’est pas fait mention d’une profession de foi avec un programme ; il n’y avait tout simplement pas de programme

Les pistes de réflexion qui m’animent sont les suivantes :

  • La désignation du PR via la technique du jugement Majoritaire (je fais partie de l’asso Mieuxvoter )

  • Le développement de plateformes open source de contrôle

  • Un renouveau démocratique via le municipalisme libertaire et le développement des lobbies sociétaux

Quant au terme « apolitique » ; il me semble que le terme « apartisan » convient mieux

Nous faisons tous de la politique (vie de la cité) même en ne faisant d’aucun parti politique

Nicolas

Nico, prends le problème à l’envers.

Tu milites pour la méthode du jugement majoritaire ? Très bien. Mais comment comptes-tu le mettre en place ?

Deux options s’offrent à toi : tu votes pour un président qui le propose effectivement dans son programme, ou tu votes pour un parti/député qui le propose aux législatives.

Problème 1 : combien d’années avant d’obtenir une majorité de députés proposant ton idée ? Des décennies, soyons honnête.

Problème 2 : quelle est la probabilité pour qu’un candidat actuel proposant une démarche de rénovation constitutionnelle puisse être élu ? FI, Générations, même Dupond-Aignant, soyons encore une fois lucide, ne seront probablement pas élus avant des années, car justement comme tu le soulignes, ils sont partisans, et leur programme clive. Car aux présidentielles actuelles, on vote pour un « package » (sociétal, environnemental…) qui divise l’électorat.

Donc,

Imagine alors qu’un candidat « apartisan » (je dirais plutôt « transpartisan ») se présente aux Présidentielles, en proposant uniquement de rénover (de « mettre à jour ») notre constitution. Un candidat qui mettrait en place (après débat national et référendum) jugement majoritaire, RIC, proportionnelle, jury citoyen etc. Un candidat qui serait désigné dans la philosophie de #MaVoix. Ne trouves-tu pas que ce serait la solution ?

Ne militerais-tu pas pour cette idée, qui est simplement la concrétisation rapide (2 ans !) de toutes tes aspirations ?

Non, je pense plutôt au choix du PR via le jugement Majoritaire en fonction du programme (il a existé LaPrimaire.org mais pas participé à cette V1)

Et il m’est particulier de voter pour quelqu’un qui va promettre de mettre en place des changements conséquents une fois Président de la République ; je n’ai d’avance pas confiance

Trop de personnalités issues des partis & neopartis sont carriéristes - idéologues - césaristes (la démocratie représentative :see_no_evil::see_no_evil::see_no_evil:) sans aucun garde fou

D’avoir participé à l’expérience super enrichissante #MaVoix m’a définitivement écarté de ce monde carnassier que j’espère bientôt fini

À l’echelle Locale, ces changements (RIC ; Jugement majoritaire ; assemblées ; sociocratie etc ) pourraient se mettre en place dès le printemps via des listes vraiment municipalistes (je ne crois pas en l’union de la gauche )

Dans ma ville, étant déçu par les forces et stratégies en présence, je suis engagé dans le pacte Transition Citoyenne (plaidoyer aupres des candidats et surveillance des engagements pris en cours de mandat )

C’est sûrement hors - sujet ^^

Quant aux prochaines élections législatives, je les attends patiemment pour tenter la V2 de #MaVoix ; il est peut - être même possible de tenter la chose lors d’élections partielles

D’autres personnes pourraient te répondre pour mieux confronter nos points de vue ; pas en phase pour ma part

Je pense (sans aucune méchanceté) que ton scepticisme zappe ton pragmatisme (et quelque part, je comprends).

  • Si tu fais confiance à un député #MaVoix, pourquoi ne pas faire confiance à un Président #MaVoix ?

  • Si tu regrettes l’absence de garde-fou, pourquoi ne pas soutenir la mise en place de garde fous justement ?

  • Si tu promeus RIC, jugement majoritaire etc. à l’échelle locale, pourquoi ne pas le promouvoir à l’échelle nationale ?

Mais en fait, la vraie question, c’est : a-t-on envie d’un duel Macron/LePen en 2022 ?

Mettre en place un tel candidat en 2022 aux présidentielles, c’est gagner 20 ans de travail en local. Même si le candidat n’est pas élu ! Imaginez un instant le bénéfice lié à la communication d’un tel événement. Les sondages le montrent, l’émergence de nuit debout ou des gilets jaunes aussi : les français sont prêts à modifier la constitution, pour instaurer de nouvelles règles.

Merci en tout cas pour cet échange, et surtout, ne renonce pas !

Bonjour, à tous, je redécouvre le projet Mavoix et voici mes premières réflexions. En étudiant l’histoire des sociétés (dont je vais faire un site bientôt), je suis plus que jamais convaincu de la pertinence de la lutte des classes, et de nombreux faits démontrent, de la fin de la préhistoire jusqu’à à nos jours, que bon nombre de civilisations sont des ploutocraties, et qu’une petite aristocratie a le pouvoir sur la plus grande partie de la population qu’elle ne cesse de dominer pour conserver le pouvoir et la richesse.

Alors, quand je lis que de ce projet qu’il est « fédérateur car apolitique », je tique. Je pense, bien au contraire que nous n’avons jamais eu autant besoin de politique et que dans ces moments que j’estime, comme certains observateurs, pré-révolutionnaires, il est de plus en plus urgent de comprendre que le dernier avatar des ces ploutocraties, qu’on appelle l’ultralibéralisme, est sans doute le plus dangereux qui ait existé, car non seulement il a donné le pouvoir d’une poignée d’hommes sur des milliards de gens, mais il a commencé d’entraîner aussi la destruction systématique de la planète qui nous abrite dans sa soif inextinguible de richesse. Comment ne pas parler de lutte, de bataille sociale ? Je vais prendre un exemple emblématique. Hier tombait le verdict tombait dans l’affaire « France Télecom », où la justice a établi officiellement ce que nous savions depuis longtemps, à savoir un système organisé, planifié et exécuté collectivement par les dirigeants de « harcèlement moral institutionnalisé ».

Ce n’est bien sûr qu’une goutte dans un océan d’injustices sociales. En attendant une possible révolution sociale, il ne s’agit pas de rester les bras croisés, et on peut discuter de la manière dont on va s’y prendre pour « changer le monde ». Pour les uns, c’est amender le capitalisme, le rendre « plus humain ». C’est pour moi, un des plus grands pièges politiques tendus ces dernières années. On voit ici ou là fleurir des mouvements écologiques dont les animateurs sont essentiellement issus des classes favorisées, et dont les préoccupations sociales (les études le montrent) sont mineures pour une majorité de cas. Je veux donc faire très attention à ma participation à tel ou tel mouvement citoyen.

Ce qui me frappe, dans le projet de Mavoix, c’est justement le manque de vision politique, au sens le plus noble du terme,d’un projet pour la cité et ses citoyens. Quand je donne ma voix au député de la France Insoumise François Ruffin, je donne une possibilité à la gauche sociale de parler au nom des plus faibles, des opprimés. Même si le programme de la France Insoumise ne va pas assez loin, à mon sens, dans la transformation sociale, il y a beaucoup de choses qui, à mon sens, permettraient de commencer de rebattre les cartes. François Ruffin, et d’autres, désignent l’ennemi politique. Les grands capitalistes, et tous ceux qui, au plus haut niveau, politique et économique, le soutiennent. Il n’y a pas de discussion possible, j’en suis convaincu par l’histoire, par les faits jour après jour, sur le constat.

Rien de tout cela sur Mavoix, qui pourtant, désire « hacker le système ». Beaucoup d’intentions sont louables, je ne le nie pas : Participation directe des citoyens, horizontalité, renversement de la culture du chef, etc. Donc, voilà tous ces citoyens embarqués dans une « chouette aventure humaine », avec chacun leur conviction, leurs différences : ce qui induit que les idées, les mentalités, les forces qui ont été mises en oeuvre pour forger et entretenir " le système" y seraient aussi accueillies avec le même respect.

Je terminerai par l’exemple des Gilets Jaunes. Il nous montre, encore une fois, à l’image de toutes les luttes sociales de tous les temps, qu’il n’y a pas de progrès sociaux sans lutte, sans que les opprimés investissent la rue. Pendant de longs mois, je n’ai vu guère d’écologistes, d’intellectuels, sur les ronds-points et dans les manifestations de Gilets Jaunes, très critiques sur « l’hétérogénéité » du mouvement. Pour ma part, j’ai compris très vite qu’il y avait là la France dont les frigos étaient vides le 15 du mois et j’ai décidé que c’était ma place et mon devoir de les défendre. J’aurais été très curieux de savoir si j’avais eu auprès de moi beaucoup de sympathisants de Mavoix.

Bonjour @apoutsiak.

Encore une fois, tout est question de pragmatisme et de stratégie. Tu partages, je pense, le même constat initial que #MaVoix : un manque de démocratie (tu parles d’oligarchie). Puis tu évoques le fait que, lors des présidentielles (ou législatives), ton choix va vers ta couleur politique, car de facto, pour que tes idées soient prises en compte aujourd’hui, tu ne peux les exprimer différemment.

Soyons clair, créer un #Mavoix politisé, outre que l’on s’écarterait complètement des fondamentaux de ce mouvement, ne créerait qu’un parti supplémentaire, et diviserait encore plus l’électorat lors des élections. Conséquence : en voulant faire mieux, on fait pire.

Les gilets jaunes, #MaVoix, ou même Nuit Debout dans une autre mesure, témoignent, selon moi, d’une chose : la volonté de se réapproprier l’espace politique. Car comme tu le soulignes, les idées partagées par le plus grand nombre (écologie, fin de vie, réduction des inégalités, meilleurs services publics, fin des privatisations etc) peinent à se faire entendre.

Et d’ailleurs, la conclusion des Gilets Jaunes a été non pas d’appeler à la révolution de gauche, mais… au #RIC. Ce qui les unit, c’est une nouvelle constitution.

Ce qui est extraordinaire à notre époque, c’est l’écart entre les idées partagées par le plus grand nombre et leur vote. Avec un autre groupe, nous avons listé toutes les idées majoritaires dans l’opinion : elles sont quasi toute de gauche ! Mais pourtant, à cause de la défiance vis-à-vis des hommes politiques en général et à de notre système en particulier, les français votent à droite. Par contestation avec le vote Le Pen ou avec l’abstention, par « barrage » avec le vote Macron.

Alors comment faire ? Soyons pragmatique. Voter pour un homme de gauche ? Aujourd’hui, l’opinion vote à droite, et la gauche est trop divisée. Miser sur une coalition de gauche ? Là encore, rien n’est moins sur, et à te lire, je ne suis même pas certain que cela te conviendrait.

C’est pour cela que je crois en une coalition, mais autour d’une 6ème République : j’ai fait un rapide schéma pour illustrer la chose → Visionneuse d'image - 2jopr.png

C’est stratégique ! Car une 6ème République, avec le RIC notamment, est le chemin le plus rapide, aujourd’hui, à la satisfaction de tes idées.

« Bonjour, à tous, je redécouvre le projet Mavoix et voici mes premières réflexions. En étudiant l’histoire des sociétés (dont je vais faire un site bientôt), je suis plus que jamais convaincu de la pertinence de la lutte des classes, et de nombreux faits démontrent, de la fin de la préhistoire jusqu’à à nos jours, que bon nombre de civilisations sont des ploutocraties, et qu’une petite aristocratie a le pouvoir sur la plus grande partie de la population qu’elle ne cesse de dominer pour conserver le pouvoir et la richesse. »

Bonjour Apotsiak, je vais tenter de répondre à quelques unes de tes remarques

« Alors, quand je lis que de ce projet qu’il est « fédérateur car apolitique », je tique »

Où est indiqué cette phrase ? Tout est politique (= vie de la cité)

« Je pense, bien au contraire que nous n’avons jamais eu autant besoin de politique et que dans ces moments que j’estime, comme certains observateurs, pré-révolutionnaires, il est de plus en plus urgent de comprendre que le dernier avatar des ces ploutocraties, qu’on appelle l’ultralibéralisme, est sans doute le plus dangereux qui ait existé, car non seulement il a donné le pouvoir d’une poignée d’hommes sur des milliards de gens, mais il a commencé d’entraîner aussi la destruction systématique de la planète qui nous abrite dans sa soif inextinguible de richesse. Comment ne pas parler de lutte, de bataille sociale ? Je vais prendre un exemple emblématique. Hier tombait le verdict tombait dans l’affaire « France Télecom », où la justice a établi officiellement ce que nous savions depuis longtemps, à savoir un système organisé, planifié et exécuté collectivement par les dirigeants de « harcèlement moral institutionnalisé ». »

Connais - tu l’archipel de la transition citoyenne et ses multiples tribus - assos - ONG - collectifs locaux - plateformes (dont ATTAC , OXFAM , I-boycott.org etc ) ?

« Ce n’est bien sûr qu’une goutte dans un océan d’injustices sociales. En attendant une possible révolution sociale, il ne s’agit pas de rester les bras croisés, et on peut discuter de la manière dont on va s’y prendre pour « changer le monde ». Pour les uns, c’est amender le capitalisme, le rendre « plus humain ». C’est pour moi, un des plus grands pièges politiques tendus ces dernières années. On voit ici ou là fleurir des mouvements écologiques dont les animateurs sont essentiellement issus des classes favorisées, et dont les préoccupations sociales (les études le montrent) sont mineures pour une majorité de cas. Je veux donc faire très attention à ma participation à tel ou tel mouvement citoyen. »

Peux - tu citer tes sources à ce sujet pour donner du grain à moudre ? Nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne (en handicap, sans emploi et militant écolosocial à titre personnel)

« Ce qui me frappe, dans le projet de Mavoix, c’est justement le manque de vision politique, au sens le plus noble du terme,d’un projet pour la cité et ses citoyens. Quand je donne ma voix au député de la France Insoumise François Ruffin, je donne une possibilité à la gauche sociale de parler au nom des plus faibles, des opprimés. Même si le programme de la France Insoumise ne va pas assez loin, à mon sens, dans la transformation sociale, il y a beaucoup de choses qui, à mon sens, permettraient de commencer de rebattre les cartes. François Ruffin, et d’autres, désignent l’ennemi politique. Les grands capitalistes, et tous ceux qui, au plus haut niveau, politique et économique, le soutiennent. Il n’y a pas de discussion possible, j’en suis convaincu par l’histoire, par les faits jour après jour, sur le constat. »

Bien que je respecte l’action du député Ruffin à titre personnel, la méthode #MaVoix aux législatives 2017 permettait de pouvoir voter toutes les lois pendant 5 ans grâce à des députés porte - voix ayant adhéré aux principes de notre dispositif. D’ailleurs les contributeurs venaient d’horizons différents afin de permettre cette expérimentation de démocratie directe

« Rien de tout cela sur Mavoix, qui pourtant, désire « hacker le système ». Beaucoup d’intentions sont louables, je ne le nie pas : Participation directe des citoyens, horizontalité, renversement de la culture du chef, etc. Donc, voilà tous ces citoyens embarqués dans une « chouette aventure humaine », avec chacun leur conviction, leurs différences : ce qui induit que les idées, les mentalités, les forces qui ont été mises en oeuvre pour forger et entretenir " le système » y seraient aussi accueillies avec le même respect."

Qui as tu interrogé afin de tout de même minorer nos actions durant plusieurs années ? As - tu participé à des ateliers ? Au tractage ? Au tirage au sort ?

Hacker le systeme = Déjouer le système

Vidéo des bouches : #MaVoix - Sommes-nous prêts ? - YouTube

« Je terminerai par l’exemple des Gilets Jaunes. Il nous montre, encore une fois, à l’image de toutes les luttes sociales de tous les temps, qu’il n’y a pas de progrès sociaux sans lutte, sans que les opprimés investissent la rue. Pendant de longs mois, je n’ai vu guère d’écologistes, d’intellectuels, sur les ronds-points et dans les manifestations de Gilets Jaunes, très critiques sur « l’hétérogénéité » du mouvement. Pour ma part, j’ai compris très vite qu’il y avait là la France dont les frigos étaient vides le 15 du mois et j’ai décidé que c’était ma place et mon devoir de les défendre. J’aurais été très curieux de savoir si j’avais eu auprès de moi beaucoup de sympathisants de Mavoix. »

Plusieurs contributeurs (je n’ai pas le chiffre) #MaVOIX ont participé aux indignés, a Nuit Debout (…) auparavant.

Depuis lors, ils sont devenus gilets jaunes (pour la justice sociale), gilets verts (pour la justice sociale et écologique) et / ou engagés dans les expérimentations pour le renouveau démocratique (RIC ; jugement majoritaire ; municipalisme libertaire ; assemblées des assemblées ; outils web open source ; pacte transition citoyenne ; grand debat ; vrai débat ; agoras etc)

Peut - être que ton message avait pour but de secouer le cocotier ; j’ai préféré rappeler l’ADN :wink:

Nicolas
Pragmatique - utopiste - indigné - paumé dans mes contradictions

Bonjour à tous et merci pour ta réponse, SamX. Ta démarche est tout à fait
entendable, je crois que nous partageons une vision commune de la société,
mais le sujet ici, il me semble, est la stratégie utile pour y parvenir. Je
rappelle tout de même que cette idée de la 6e République, ainsi que de la
constituante qui l’accompagnerait, était au coeur du programme présidentiel
de la France Insoumise. Tu parles de « voter pour un homme de gauche ». J’ai
voté pour des idées, comme beaucoup, pas pour un homme. Je suis le premier
à critiquer (mais nous sommes nombreux à le faire) la personnalisation du
pouvoir mélenchonniste. Mais voilà, le mouvement qu’il porte à bout de bras
depuis des années commencent de porter ses fruits. Plus de 19 % pour un
premier tour des présidentiels est un score très important, même s’il a été
vite occulté par la mascarade du second tour. Je suis plus révolutionnaire
que Mélenchon, je souhaite une société de partage qui aille bien au-delà de
cette 6e république, et je devrais plutôt aller (ce que j’ai déjà fait)
vers le NPA, mais voilà, la société est ainsi faite qu’elle n’est pas du
tout prête, dans son ensemble, à rebattre les cartes, et encore moins de
manière radicale. Il faut donc parfois faire des choix politiques qui sont
stratégiques et pas idéals. Je suis allé voir ton scénario des
présidentielles de 2022. Je ne vois pas du tout par quelle magie
s’opérerait la coalition, cette agrégation si hétéroclite dont tu parles au
moment du vote. Pour l’instant elle fonctionne dans les luttes, dans la
rue, et c’est un bon signe si elle prépare un chaudron révolutionnaire,
mais si la sauce ne prend pas, nous reviendrons à une situation de nouveau
très compliquée au niveau politique, avec les Gilets Jaunes qui ne veulent
toujours pas se coordonner, s’organiser. Donc, aujourd’hui c’est la lutte,
le combat pour une bataille qui est le plus important, et je le répète,
c’est ce qui fait cruellement défaut à MaVoix, complètement neutre sur la
question des luttes sociales. Si demain il y a plusieurs députés MaVoix à
l’assemblée, qui empêchera des gens de leur demander tout et son contraire,
puisqu’ils seront une sorte de réceptacle apolitique de toutes les
diversités ?

Bonjour, je réponds point par point :

  • la citation est de SamX dans sa première intervention sur le sujet
  • Je ne connais pas l’archipel en question, mais je connais les ONG que tu cites.
  • Les sources, des échantillons de réflexion sur l’écologie et les classes sociales :
  • Quels sont les " principes de notre dispositif.’ dont tu parles ? Par ailleurs, qu’est-ce qui empêche des gens de faire voter par les « porte-voix » des lois que j’estime contraire au bien commun puisqu’ils sont de tous horizons ?
  • Tu ne m’as pas bien lu. Je ne minore rien de vos actions, car je ne les connais pas. Je me base seulement sur les informations du site MaVoix, qui à aucun moment ne fait une place à la lutte sociale. Il ne s’agit pas de politique politicienne, de dire qu’on est communiste, trotskyste ou rien du tout, mais de politique au sens noble, de savoir quel projet de société nous portons. Faudrait-il que j’accepte de voter pour un député MaVoix qui comptabilise sur la plateforme des voeux pour une loi que je trouve incompatible avec le bien commun ? En ce moment, il y a une lutte pour combattre la loi scélérate sur les retraites. Que l’on soit conscient ou inconscient des enjeux, il n’y a pas dix choix, il n’y en a que deux ; Soit l’égoïsme, le renforcement de la main mise capitaliste sur la manne sociale et la paupérisation accrue des retraités, soit la lutte contre l’injustice et pour un monde de partage des richesses. C’est un point de départ pour connaître le projet, la vision politique. Et ce que je reproche à MaVoix c’est de ne pas le dire clairement. Ensuite, il y a mille façons de forger un projet social, mais ses fondements doivent être, selon moi et pour des raisons bien établies, bien étayées, un projet anticapitaliste.
  • Je crois que le précédent point répond au sujet des Nuits debouts

Finalement, il me semble que nous partageons le même combat, mais il devrait, c’est ma conviction, être, d’une manière ou d’une autre, explicite dans le projet initial, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

« la citation est de SamX dans sa première intervention sur le sujet »

La définition d’a partisan convient mieux : apartisan — Wiktionnaire

« Je ne connais pas l’archipel en question, mais je connais les ONG que tu cites. »

Plus d’infos ici : https://transition-citoyenne.org/ ; Le Pacte pour la Transition – Collectif pour une Transition Citoyenne ; Accueil : RT

"Les sources, des échantillons de réflexion sur l’écologie et les classes sociales :

Le mouvement écolo ne reflète pas la diversité de la population "

En espérant que nous arriverons à créer une société parallèle + écolo et + solidaire

"Quels sont les " principes de notre dispositif.’ dont tu parles ? Par ailleurs, qu’est-ce qui empêche des gens de faire voter par les « porte-voix » des lois que j’estime contraire au bien commun puisqu’ils sont de tous horizons ?
Tu ne m’as pas bien lu. Je ne minore rien de vos actions, car je ne les connais pas. Je me base seulement sur les informations du site MaVoix, qui à aucun moment ne fait une place à la lutte sociale. Il ne s’agit pas de politique politicienne, de dire qu’on est communiste, trotskyste ou rien du tout, mais de politique au sens noble, de savoir quel projet de société nous portons. Faudrait-il que j’accepte de voter pour un député MaVoix qui comptabilise sur la plateforme des voeux pour une loi que je trouve incompatible avec le bien commun ? En ce moment, il y a une lutte pour combattre la loi scélérate sur les retraites. Que l’on soit conscient ou inconscient des enjeux, il n’y a pas dix choix, il n’y en a que deux ; Soit l’égoïsme, le renforcement de la main mise capitaliste sur la manne sociale et la paupérisation accrue des retraités, soit la lutte contre l’injustice et pour un monde de partage des richesses. C’est un point de départ pour connaître le projet, la vision politique. Et ce que je reproche à MaVoix c’est de ne pas le dire clairement. Ensuite, il y a mille façons de forger un projet social, mais ses fondements doivent être, selon moi et pour des raisons bien établies, bien étayées, un projet anticapitaliste.
Je crois que le précédent point répond au sujet des Nuits debouts

Finalement, il me semble que nous partageons le même combat, mais il devrait, c’est ma conviction, être, d’une manière ou d’une autre, explicite dans le projet initial, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui."

Quelques idées en vrac :

  • Le projet n’était pas lié à un programme politique ;

  • Nous étions des déçus - échaudés - indignés de la démocratie représentative et voulions expérimenter (donc essai / erreur) ;

  • Nous avons tout documenté et pratiqué la stigmergie (La stigmergie: un nouveau modèle de gouvernance collaborative – Lilian Ricaud) ; les retours d’expérience sont sur le wiki mavoix afin de servir de base commune à n’importe qui ;

  • Nous avons formé une communauté solidaire et apprenante ;

  • Faire partie du dispositif n’empêchait pas de participer à d’autres luttes + personnelles (comme voter ou pas aux présidentielles ou continuer des actions syndicales - associatives - professionnelles)

  • Nuit Debout a rassemblé des forces de gauche avant que s’opèrent de multiples divisions (les pro démocratie représentative ; les anarchistes ; les philosophes ; les expérimentateurs etc)

  • Le RIC concerne tout le monde

  • La technique du jugement majoritaire et la sociocratie concernent tout le monde

  • Le municipalisme libertaire est une avancée pour rendre le pouvoir d’agir aux habitants à l’échelle locale

  • Je suis plutôt « de gauche et apartisan » et considère comme d’autres contributeurs que les affaires de la cité concernent tout le monde ;

  • Lors des ateliers en intelligence collective, des discussions sur la place publique (ou pas) entre acteurs de #Mavoix et le public il a toujours été question de vouloir intégrer un maximum de personnes aux opinions différentes des nôtres pendant le processus et lors du mandat 2017 - 2022

  • Je ne valide pas pour autant la pensée brune et la casse sociale en permettant à un maximum de personnes de s’exprimer sur une plateforme open source
    Ainsi va la démocratie et le pluralisme des idées

  • Empêcher cela aurait un risque certain de permettre (selon moi et plusieurs ex - contributeurs) de développer davantage de haine, passions tristes et préjugés