Oui je suis d’accord avec @Evy. La question ici n’est pas tant de savoir si on est pour ou contre la peine de mort, ni de convaincre qui que ce soit que la peine de mort c’est pas bien.
La question, c’est de savoir ce qu’on doit répondre à des gens qui, découvrant le principe de démocratie directe que veut expérimenter #MaVoix, se disent la chose suivante :
En 1981, une majorité de français étaient pour la peine de mort, mais le Parlement a décidé qu’il fallait l’abroger. Et si, une fois les législatives 2017 passées et disons 50 candidats #MaVoix élus députés, on tente la démocratie directe, avec une plateforme de démocratie participative, et que la plateforme se fait prendre par 1 millions de militants pour la peine de mort, qui hackent notre système et font en sorte que les 50 députés #MaVoix doivent voter pour la peine de mort, qu’est-ce qu’on fait ?
Je ne sais effectivement pas quoi répondre d’autre à ces questions que : #MaVoix, c’est une expérience, qui n’a encore jamais été réalisée, donc on ne sait pas ce que ça peut donner, en bien autant qu’en mal. Il y a peu de chances que #MaVoix obtiennent 200 sièges à l’Assemblée Nationale, on est plutôt sur une dizaine si on est optimiste, donc le risque que #MaVoix se fasse hacker par des extrêmes dans un sens comme dans l’autre - même s’ils arrivent par millions sur la plateforme de délibération - est de toutes façons minimisé par le nombre de député présent au Parlement. Si l’expérience marche, elle vaut le coup d’être prolongée, comme toutes les expériences, jusqu’à tant qu’elle ne marche plus. À ce moment là, rien n’interdit de dissoudre le mouvement et d’arrêter l’expérience. Mais on n’en est pas encore là…