Réfléchir à une procédure pour faire évoluer les règles du jeu

Après reflexion, je pense pas très pertinent et réaliste de pouvoir accrocher à partir d’un modèle déjà existant, même si cela peut paraitre confortable, le risque étant d’avoir des échanges trop superficiels.

Il serait probablement plus intéressant de partir de ce que chacun perçoit de sa façon d’interagir, et de ce qu’il veut profondément activer, ce qu’il ne souhaite plus ou souhaite davantage, en privilégiant l’écoute.
A maturer, en // peut etre…je sens que je m’éloigne du sujet du fil, je vais laisser l’espace à ceux qui l’on initié.

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Effectivement l’innovation est dans nos veines et ça semble facile de partir sur une réflexion vierge avec tous les cerveaux que nous sommes pour l’élaborer.

J’aimerai donc pour que justement la formule magique s’en dégage savoir qui est partant pour élaborer ce chemin décisionnel ?

C’est vraiment essentiel pour tous de savoir quel chemin nous pouvons emprunter afin qu’il reste bienveillant, moins exténuant et d’utilité majoritaire.

Je te remercie de ne pas utiliser mes propos pour faire dire autre chose, d’extraire juste des fragments, pour amener ce qui est juste ta propre réinterprétation, pour conduire vers ce que tu as en tête. Je ne sais pas au nom de qui tu peux insister comme cela pour prétendre parler au nom de tous. Pas en mon nom en tous cas. Je ne me sens pas entendue et respectée par ta formulation. Je trouve que c’est extenuant. Je ne pense pas qu’une telle reflexion puisse s’élaborer comme cela, ici, pour moi.

Il y a semble t il d’autres projets utiles en cours à mener qui permettront de s’améliorer en travaillant ensemble, et c’est ainsi qu’à procédé mavoix jusqu’à présent, continuons, faisons confiance à ce processus même si le chemin n’est pas tout tracé.
Mavoix ce n’est pas faire valoir absolument sa voix, ou remplacer une domination par une autre, même involontairement, par crainte de ne pas maitriser le chemin. Le chemin prendra le temps qu’il faudra pour continuer à maturer individuellement et collectivement.

C’est le principale problème que je constate ici lors des tentatives de débat par écrit. On ne se comprend pas les uns les autres. Je nous encourage à continuer IRL en locale ou globale mais avec une vrai interaction humaine pour un meilleur résultat. Puis venir restituer ici les différents compte rendu pour enrichir les autres.

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Tout à fait d’accord @Ludovic_69620, le pb de l’écrit est une barrière dans l’élaboration de direction collective par le manque de ponctuation, l’enthousiasme et autre.

Mais si je prône aussi un chemin décisionnel c’est pour la simple raison que sans celui-ci c’est le lobbying citoyen qui parlera à coup sur. Et qu’est-ce qui créé une direction dans un lobbying citoyen ? La force de conviction de quelques membres sur une masse.

Je pourrai jouer dans cette cour, j’ai 32 ans, ma vie perso est du bonheur en barre. J’ai créé ma première boite à 26ans. Une force de conviction que je pense être à la hauteur. Un vocabulaire riche. Cette première boite se nationalise actuellement et j’en suis un rentier aujourd’hui ce qui me permet de me dégager un maximum de temps. J’ai les crocs qui rayent le sol, j’ai donc les ressources et le temps pour influencer, dynamiser, ect…

Sauf que je n’oublis pas d’où je viens et d’où je viens on a pas tous les même chances d’avoir la capacité d’influer, d’être déjà suffisamment en place soi-même pour donner une dynamique aux autres. Des priorités qui ne permettent pas d’avoir du temps pour être présent sur la scène politique (ça c’est sûr), mais pas non plus citoyen (à part quelque fois dans les manifestations quand notre rage nous emporte).

Alors c’est pour toutes ces personnes que je me bat, pour qu’elles puissent donner leur avis sur les lois (merci MaVoix), sur les décisions et autre endroit où elles se jouent leurs avenirs.

Pour conclure, ce chemin aboutira même si je dois y mettre plusieurs années, que je dois user de toutes mes ressources. Je n’oublis pas d’où je viens et mes veines sont pleine de rage contre les effets de puissances qui kidnappent l’avis individuel.

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Ce fil est très intéressant, je ne peux résister à y mettre mon petit grain de sel.

Chapitre 1 : Colin enfonce une porte ouverte

Tout d’abord, je suis le rédacteur de ce fil invitant les administrateurs à harmoniser les noms des pages FB et j’étais présent à l’atelier « Réseaux sociaux et politique éditoriale » à La Rochelle.

A aucun moment je n’ai vu cette conclusion (« Ce serait bien que l’écriture soit harmonisée ») comme une décision. ll ne s’agit, comme toutes les « décisions » prises dans le passé, que d’une suggestion basée sur les arguments X et Y. Si quelqu’un n’est pas d’accord, absolument aucun soucis, il n’y a pas d’obligation ! :slight_smile: Le compte rendu dit simplement :

On s’est penché sur ce problème, voilà nos conclusions, si tu avais le même problème ça peut t’intéresser.

Dans les différents niveaux d’injonction, on ne va pas plus loin que la suggestion bienveillante. En tout cas c’est mon analyse, et de toute façon toute obligation serait vouée à l’échec.

On le voit avec l’opposition tirage au sort national/local, un sujet autrement plus crucial que les majuscules dans #mAvoiX.

Chapitre 2 : #MAVOIX s’apprête à rentrer dans la cour des grands

Peut-être que @manudu95 se réfère davantage à des décisions plus fondamentales, ces décisions pour lesquelles une pluralité d’approches parallèles ou des itérations fréquentes ne seront pas viables, ou trop complexes.

La liste des pierres apportées par chacun faite par @Quitterie regroupe des initiatives qui peuvent évoluer sans créer de rupture, de problèmes logistiques, de dommages. Si un groupe local imprime ses affiches en bleu et écrit maVoiX, pas de soucis.

En revanche, si je prends le sujet de la traduction des votes exprimés sur la plateforme en vote de députés #MAVOIX, je pense qu’il faudra une solution, et qu’on ne pourra pas en changer souvent. Il sera délicat de changer les règles du jeu en cours de législature. Pas impossible, mais pas neutre en terme de logistique (code) et de pédagogie (communication).

On se dirige il me semble vers une équivalence proportionnelle (expliquée ici), mais il y a d’autres possibilités. Et puis la proportionnelle s’il y a 3 députés #MAVOIX et le résultat suivant, ça requiert des calculs tordus :

Pour : 84%
Contre : 12%
Abstention : 4%

Bref, il faudra trancher entre plusieurs modes de calculs, chacun ayant ses forces et ses faiblesses, et éviter d’en changer pour des raisons de logistique et de clarté pour les votants.

Chapitre 3 : C’est une autre culture

Et si, comme pour le lieu du tirage au sort, il n’y avait pas besoin de trancher ? Sur aucun sujet ?

Peut-être qu’en poussant la logique du libre arbitre cher au monde du logiciel libre, chacun pourrait déployer sa propre plateforme de vote Cocorico et configurer ses règles de traduction des votes et en faire la promotion.

« Ma plateforme #MAVOIX a les règles les plus démocratiques et vous pouvez changer la couleur de l’interface !! »

Ce ne serait pas les votes d’une plateforme qui seraient pris en compte, mais ceux d’un réseau de plateformes aux règles de calcul différentes.

Peut-être qu’il suffit de rester ouvert, de laisser de la place aux alternatives, d’inclure la diversité, pour ne garder en commun qu’une doctrine minimaliste : les votes des citoyens sont pris en compte à l’Assemblée Nationale.

Peut-être que la culture de la décentralisation poussée au bout n’a plus besoin de processus de décision, plus besoin de consensus, puisque chacun est libre d’agir à son gré, et que cette initiative compte autant que celle de n’importe qui.

Un peu comme un bulletin de vote.

Mais quand on sait que les femmes n’ont le droit de vote que depuis 60 ans, c’est un sacré changement de culture.

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Je confirme.

Ce serait laisser la place à ceux qui ont la chance de pouvoir faire du lobbying citoyen.

Est-ce une bonne idée ? (La question est ouverte)

L’enjeu ne me semble pas être de trancher mais d’étayer une réflexion !

Le titre du fil est

Réfléchir à une procédure pour faire évoluer les règles du jeu.

Je comprends qu’il s’agit de définir une procédure qui encadrerait la prise de certaines décisions pour lesquelles plusieurs options s’opposent et sont incompatibles.

Dans mon Chapitre 3, je me demande donc s’il existe véritablement des situations pour lesquelles les différentes options sont incompatibles. Si toutes les approches peuvent cohabiter, il n’y a plus besoin de consensus. Les règles du jeu sont alors celles que chacun choisit de suivre, dans le respect d’une doctrine minimaliste.

C’est ce que le monde actuel propose déjà en suivant Mélanchon, Macron, Lepen…

Devons-nous promouvoir, le leadership ou l’expression de tous ? La Force des idées et non des personnes ?

La force de certains est d’imposer leurs réflexions sans force, par leur vocabulaire, leur écoute sélective et bien d’autre technique que nous pouvons apparenter à de l’hypnose verbale. Beaucoup d’autres raisons peuvent entrainer un masse.

A contrario, il y a ceux qui subissent, qui ne peuvent pas être des acteurs. Nous, ici, nous avons cette chance mais il ne faut pas prendre ceci comme notre propre choix unique. Nous en avons les capacités, ne l’oublions pas.

En considérant ceci, et en essayant d’être au plus proche de ceux qui n’ont pas notre chance, nous devons rester dans une orientation qui offre à tous, les moyens d’exprimer un ressenti sans avoir besoin de jouer sur les différentes qualités qu’un leadership doit avoir.

Me trompe-je ?

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@manudu95 je ne comprend pas très bien le message sous-jacent que tu souhaites faire passer.

Je me trompe peut-être mais ce que je comprend c’est que pour toi, il s’agirait d’inventer un processus qui permettrai de décider ensemble ?

Mais n’est-ce pas déjà ce qui est fait ?
Toutes les réunions sont publiques, ouvertes à toutes et à tous, de surcroît filmées en live pour permettre à chacun.e de suivre les discussions même à distance.
Les ODJ sont systématiquement libres, qui souhaite aborder un sujet peut l’inscrire à une réunion.
Les comptes-rendus des we globaux sont documentés.
Les réunions du jeudi soir permettent que chaque groupe local puisse faire remonter ses idées, ses interrogations afin que nous coordonnions et entraidions.

Tu as l’air de dire que nous suivons ceux qui parlent le mieux (par une « hypnose verbale »- et d’ailleurs quelle image as-tu de nous, de toi, pour nous croire autant enclin à nous faire « hypnotiser » ? ).
Je ne suis pas d’accord.
En gardant toujours bien sûr la liberté de faire différemment si l’on pense rationnellement que c’est préférable, nous allons dans le sens de ceux qui font. Ceux qui prennent le temps (et non pas ceux qui ont du temps). Ceux qui se bougent sur le terrain. Ceux qui nous font le cadeau de leur expérience (passée ou présente) et leur réflexion.

Nous nous faisons confiance. En tout cas, je nous fais confiance.
Je fais confiance à ceux et celles qui prennent le temps de se poser autour d’une table pour retourner dans tous les sens la question du tirage au sort, de l’appel à candidature ou de la gestion de la communication. Et qui parviennent à une certaine conclusion, définitive ou non.
Même si je n’ai pas pris part aux discussions je leur fait confiance, car ils ont fait. Et je sais que les jours où la situation s’inverse, ils font de même.
Et je trouve limite prétentieux de se dire que parce que l’on a pas pris part à la discussion (volontairement ou non), celle-ci est forcément critiquable.

Chacun a sa place dans #MAVOIX. Chacun a la possibilité de s’exprimer. Chacun a la possibilité de construire. Chacun a la possibilité d’exister. La porte est plus que grande ouverte pour que chacun puisse prendre part à cette expérience extraordinaire.

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Je ne pense pas que tu te trompes, il faut effectivement être attentif à n’exclure personne. Je pense que tu as mal compris mon propos.

Suivre un chemin existant… ou tracer le sien

La comparaison avec les leaders dont tu parles n’est pas juste. Ce que je dis c’est que si une personne n’est pas satisfaite de l’offre en place, elle peut

  • créer son propre groupe local
  • configurer son propre Cocorico
  • faire son propre tirage au sort

et participer malgré tout à l’aventure #MAVOIX, selon ses propres règles. Bien sûr, malgré la documentation, il faut en avoir les capacités (compétences, temps, etc.). Mais c’est possible.

Travailler sur l’existant en laissant la porte ouverte

Actuellement, compte tenu des moyens limités et de la proximité des échéances, sur certains sujets fondamentaux (ex : proportionnalité des votes), le mouvement #MAVOIX concentre ses efforts sur un chemin commun. D’où les frictions tout à fait normales sur le choix du cap à suivre.

En considérant ceci, et en essayant d’être au plus proche de ceux qui n’ont pas notre chance, nous devons rester dans une orientation qui offre à tous, les moyens d’exprimer un ressenti sans avoir besoin de jouer sur les différentes qualités qu’un leadership doit avoir.

Là où je pense que nous divergeons, c’est que je pense que beaucoup est déjà fait pour intégrer le plus de personnes possibles :

  • nous communiquons sur les réunions
  • nous produisons des comptes rendus publics et centralisés
  • nous sommes disponibles tous les lundis soirs et jeudi soirs pour répondre aux questions et débattre

Lors des réunions auxquelles j’ai assisté, j’ai effectivement vu que certaines personnes prenaient plus la parole que d’autres (je m’inclus dans ces personnes bavardes). Mais elles la prenaient avec beaucoup de respect, en s’assurant que personne n’était lésé.

Surtout, elles prenaient la parole avec un soucis de l’intérêt du commun (du moins la perception qu’elles en ont), pas de leur propre intérêt (contrairement aux politiciens que tu cites). Je n’ai pas vu d’hypnose verbale ou autres techniques de manipulation.

Selon toi, quelles barrières empêchent « ceux qui subissent » de se joindre au forum ou aux réunions d’un groupe local, et de prendre la parole ?

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Le débat est fort intéressant. La question du leadership est effectivement complexe et prends parfois des chemins détournés. Néanmoins, j’ai l’impression au regard de ce que j’ai pu expérimenter ici ou là, que beaucoup de choses se jouent dans la posture et la sincérité bien plus que dans des règles et des obligations. Et le seul aspect sur lequel nous avons une prise voire même une responsabilité c’est notre propre posture. Être à l’écoute de l’autre, savoir exprimer son point de vue, savoir aussi se remettre en cause et accepter que les choses ne se passent pas comme on l’avait imaginé. Et par dessus tout apprendre à avoir confiance en l’autre. Je trouve que dans MaVoix on expérimente tout ça. C’est pas simple mais passionnant. Et j’ai un peu peur que de mettre en place un chemin de décision ou autre procédure fasse diminuer l’intensité de cette expérience.

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Prenons un exemple.

Quelque chose de simple.

La date du TAS.

Il y a deux style d’actions :

1- se réunir avec ceux présent (donc ceux qui peuvent). et décider sur, une ébauche d’un propos lors du globale précédent et à preuve du contraire des ressentis ou autre moyen non normé. (cf : CR global décembre paris)

Les CR ne sont que des retours de l’évènement pas de questions ouvertes !

2- Tjs sur cette date (c’est un exemple encore une fois qui est très accessible c’est tout), après le global de décembre à Paris. Ce post à disposé d’un « Check-Point : Resumé » et dans celui-ci une ouverture d’un framadate.

N’aurait il pas été plus accessible à tous, de l’utiliser lors du globale de la Rochelle voir de le promouvoir pour graduer factuellement le retour de chacun individuellement ?

Je ne vois pas les global ou réunion en visu utiles pour décider d’actions fondamentales puisque la présence de tous ne peut se faire. Ils ont pour moi une utilité d’animation de débat. Même de lobby citoyen, ce qui ne me gène pas du tout tant qu’il est comparé et comparable.

On aurait pu aussi utiliser la plateforme de vote cocorico. C’aurait permis aussi de l’inaugurer.

Bref, je trouve contradictoire de promouvoir un outil démocratique hyper sécure, vote unitaire, pour rendre accessible à tous la démocratie et de ne même pas se l’imposer dans les processus de validation interne.

Une chose qui me plait c’est la force mathématique des processus délibérant (d’où l’intérêt de l’utilisation de cocorico). Les propos portés, apportés, rapportés tant qu’il ne sont pas dans une grande machine qui compte, qui compare, et qui en ressors un résultat non subjectif sont pour moi une source d’appréciation humaine et donc porté d’une force ou d’une autre que je pense contradictoire à la volonté de combattre ce qui se passe actuellement.

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Désolé pour le schéma, il n’est pas hyper funky mais il a un petit peu le mérite de montrer ce que j’entend.

Dans ce schéma, aucun maillon n’est plus fort qu’un autre et c’est ainsi que nul ne peut être exclus.

[quote=« ManonHnr, post:69, topic:1069 »]
Ceux qui prennent le temps (et non pas ceux qui ont du temps). Ceux qui se bougent sur le terrain. Ceux qui nous font le cadeau de leur expérience (passée ou présente) et leur réflexion.[/quote]

Moi, c’est ce que je regrette sincèrement dans certains propos. Croire qu’une personne qui n’a pas la capacité de prendre ce temps est une personne qui ne veut pas le prendre. Et qui pire, doit en etre exclus telle une punition.
Désolé mais dans une vie certains n’ont pas ce loisirs là. Sans citer d’exemples, j’en aurait pour la nuit. bien qu’ils soit déjà 3h45 ;).

Un effort super est fait pour qu’on s’élargisse au maximum et bien continuons ainsi. Au même titre que pour notre com’, ou tous les moyens sont les bienvenus car chacun à son publique.

On pourrait poser la question si vous le souhaitez. Vu que visiblement le couperet tombe lors des global.

Combien sur les 297 personnes connectés au forum sont venus à un global ? Combien sur les 22 500 j’aime de la page Facebook sont venu à un global ?
Et après on verra bien si les global sont les lieux où les couperet doivent tomber ou ne faut-il pas un outil qui englobe peut-être d’avantage tous les contributeurs ?

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Mais pourquoi pars-tu du principe que ce qui est dit sur le forum est totalement mis de côté lors des réunions globales notamment @manudu95 ?

Sur la date du tirage au sort, nous avons commencé à en parler dès le we global de Lyon. Cela a été rediscuté lors de réunions locales. Abordé encore dans les rencontres du jeudi soir. Mega débattu sur le forum. Puis réouvert à Paris pour la Globale. Encore remis sur le forum. Et enfin finalisé à la globale de La Rochelle.

Presque 3 mois à maturer dans la tête des uns et des autres, autour de discussions formelles et informelles, en physique ou derrière nos écrans. Beaucoup avaient tous les débats en tête lors de la réunion de La Rochelle, et ont partagé les points à date sur cette question.

Tous les points ont été posés, le travail fait à Paris, le travail fait sur le forum, chacun a partagé l’ensemble des informations et des discussions de ces dernières semaines.

Les retours n’ont peut être pas été des questions ouvertes, mais cela faisait 3 mois que cette discussion était libre de participation. 3 mois !! Largement suffisant pour que chacun puisse y prendre part ! Il est faux de voir cette décision comme un choix arbitraire d’un petit nombre, dans un éventail de choix. Cette décision est le fruit d’un travail linéaire, mené par plusieurs personnes et à plusieurs endroit simultanément, jusqu’à s’ affiner vers une vision claire de la chose.

Tu parles d’accessibilité. Le Forum plutot que le physique. Vraiment ? Mais combien de personnes ont participé à ce framapad ? Personne. Alors oui c’est important de se pencher sur la question de l’accessibilité,qui est indispensable.
Mais là c’est de la mauvaise foi de dire qu’un vote sur le Forum engagerait plus de monde. La preuve.

Si cette question t’es essentielle, alors essaies effectivement de créer cet outil, qui pourrait peut être génial !! Je n’en sais rien.
Je sais simplement qu’il nous reste 3 mois pour avancer.
Attention, pas 3 mois pour bâcler le travail et avancer quoi qu’il en coûte bien sûr. Mais 3 mois pour apprendre à se faire confiance et avancer avec celles et ceux qui nous font avancer. Et faire avancer nous-mêmes les autres.

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Aller je tente une autre approche pour essayer de faire comprendre encore plus loin le résonnement.

Car pas une seule fois, j’ai parlé ici de résultat mais de recherche de résultat. Les résultats je m’en fiche @ManonHnr.

Hier c’était le TAS demain ça sera la réserve parlementaire… Donc le temps n’est pas imparti ici sur ce post qui dit « Réfléchir à une procédure pour faire évoluer les règles du jeu » et non « le TAS ».

Je montre en mon nom, (et pas de nous ;)) que je n’adhère pas à la date choisie (tjs la preuve, on s’en fiche du résultat).

Mon propos n’a-t-il pas le droit d’être enregistré dans une plateforme de vote ou autre outil ?

Est-ce que lorsque je présente MaVoix, je me trompe en disant le but n’est pas d’apporter une idéo mais les moyens pour TOUS puissions enregistrer son avis personnel. Qu’importe qui nous sommes « anti-conformiste ou non » ?

Est-ce que ce que cocorico permet lors des prochaines lois, la force d’une réflexion individuelle (orientée par plein de choses mais qu’importe, finalement c’est quand même la personne qui aura enregistré SON avis).

Ce qui me gène n’est pas la date du 6 (certes elle ne me convient pas, on s’en fiche), c’est l’absence d’outil démocratique. Car si je représente « à moi seul » (le JE et non le NOUS) une divergence sur une 20 que nous sommes à converser sur ce fil qu’en sera-t-il quant nous parlerons de comment attribuer les 150 000 x Xdéputés de réserve parlementaire ?

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Je comprend bien que cela va au-delà du TAS, mais puisque qu tu utilises cet exemple sans arrêt, en donnant l’impression que la procédure a été décidée arbitrairement, j’avais besoin de déconstruire cette affirmation là (sans vérité absolue, mais ce qu’il me semble pour moi, la réalité des faits).

Je n’arrive toujours pas à comprendre en fait. Désolée. Pour moi il y a réellement deux temps, deux façon de faire différentes.

Le temps présent, et ce jusqu’aux élections (ou un peu plus si l’ensemble des outils n’ont pas réussi à être mis en place avant l’élection).
Et le temps, si l’on obtient un élu à l’Assemblée, de vote sur les lois, où chacun aura en toute liberté, la possibilité effectivement de voter.

J’ai l’impression que tu ne dissocie pas ces deux temps, puisque tu parles à la fois de vote et de co-décision sur des choses comme le TAS, la réserve parlementaire etc (j’ai bien compris que c’était dès exemple hein !)

Le vote sur les lois n’est pas de la co-décision. Chacun est totalement libre de voter en accord avec ses valeurs, sans que jamais ne soit recherché le consensus. Pour, contre, abstention. Le vote c’est l’expression de la majorité. Si certes nous pourrions organiser (ou faire organiser puisque le but est de ne rien controler) de grandes conférences de consensus, ou des forums de débat etc pour éclairer certains points, il n’empêche que pouvoir voter c’est pouvoir se retrouver seul, libre de choisir ce qui nous paraît le meilleur choix.
La co-décision (au sens de co-construction, itération, etc) c’est que nous faisons ajd avec le Forum, les Hang Out et les réunions locales et globales. C’est chacun amenant sa pierre à l’édifice pour arriver à un mouvement commun.

La distinction n’est peut être pas très palpable, mais à mon sens, fondamentale.

Alors oui bien sûr, essayer de créer un processus de vote est indispensable, c’est tout l’objet de notre promesse pour les législatives de 2017.
Pour le reste, cad le fonctionnement au sein du collectif jusqu’aux législatives (au moins) je te renvoies à ce que j’ai écris plus haut.

Belle journée ensoleillée :sunny:

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Qui a la patience de lire ce fil ? Qui a le temps d’en comprendre les subtilités ? Qui et comment va t il être reporté ?
Pour autant, ce vecteur doit aussi servir la réflexion et la maturation …

Alors je m’interroge, serions nous à ce point prétentieux pour croire que ce qui a été fait jusqu’ici à toujours été l’aboutissement le plus « démocratique » ?

Ou alors, existe il un passif qui vous oppose et dans ce cas, je perds mon temps parce que sérieusement …

Comment refuser d’envisager de commencer à « réfléchir » (1er mot du sujet !) !?

Dans 3 mois, si nous avons bien avancé, nous aurons des députés à l’Assemblée. Nous aurons une plateforme. Et qui votera dessus ?!

Pensez-vous qu’il sera temps alors que nous aurons attiré tous les regards sur nous de réfléchir à la question qui est posée ici ?

Je pense (moi personnellement) qu’elle est essentielle. Je m’étonne même qu’elle n’ait pas été envisagée avant. Comment sinon donner aux citoyens les moyens de comprendre les finalités, les implications d’une loi ?!
Dire que chaque voix compte, oui.
Penser que chaque voix est experte, non.
Mais elles peuvent le devenir, il suffit d’un processus de réflexion. Il faut un raisonnement étayé, « une procédure pour faire évoluer les règles du jeu … »

Ré écoutez Loïc Blondiaux :[quote=« Loïc Blondiaux »]
"Les deux questions plus compliquées sont les suivantes :

  • Une fois élu le député, vers qui se retourne t il ? De qui prend il les ordres ? Quelle est la communauté de référence qui est la sienne ?
    Est ce que cette communauté c’est celle des membres de #MAVOIX auquel cas on aurait une forme d’organisation politique ou de parti politique qui serait certes un peu différente, qui fonctionnerait de manière très démocratique en son sein, mais qui ne serait pas différente d’un parti politique.
    Ou est ce qu’il prend ses ordres auprès d’une communauté qui se serait inscrite sur une plateforme mais dont on ne pourrait pas contrôler finalement les participants avec un risque majeur, me semble t il d’entrisme, de prise de pouvoir, sur cette plateforme par des gens dont les finalités seraient très spécifiques. Ça c’est un point capital donc finalement il y a une inconnue majeure, de ce point de vue et un risque majeur
  • Dans l’hypothèse où il y aurait 100 députés désignés par #MaVoix. Comment comptabilise t on finalement les résultats de la discussion qu’aura donné lieu le vote d’une loi ? Comment on établi le sentiment majoritaire, le consensus, de ceux qui ont participé à la discussion. Est ce qu’on en arrive à une situation qui serait celle où si il y a un vote de la communauté sur le projet, 60 % de vote pour et 40 % non, est ce qu’on dit à 60 députés de voter oui et 40 de voter non ?
    Si on fait ça, pourquoi élit on des députés ? Pourquoi ne sondons nous pas la population ? C’est un gouvernement par sondage.
  • Dernière interrogation plus structurelle
    Pour que cette révolution politique produise ses effets, il est impératif que les citoyens dans leur ensemble puissent, à un moment ou à un autre, participer au processus. Il faut viser l’inclusivité des citoyens.
    Hors, comment dans l’état actuel des choses avec une absence de disponibilité de la plupart des citoyens à la discussion des affaires publiques, comment évite on qu’une minorité finalement de participants qui auraient du temps à donner qui auraient de l’énergie à donner, s’emparent d’un mouvement qui est censé représenter l’ensemble des citoyens, pour imposer sa volonté et/ou ses intérêts propres ?
    Parce que l’un des arguments forts qui étaient donné pour justifier l’existence de représentants séparés ou professionnels c’était l’absence de disponibilité des citoyens (en disant, les citoyens, ils ont bien autre chose à faire que de participer aux affaires publiques)
    Est ce que d’une manière ou d’une autre une proposition comme celle de #MAVOIX permet de résoudre cette question du manque de disponibilité intellectuelle ou matérielle et est ce que finalement elle ne conduit pas (ça c’est une critique que l’on peut faire à beaucoup d’innovations démocratiques) à ce que certains appellent une forme de tyrannie des minorités actives qui sous prétexte qu’elle sont citoyennes, qu’elles ne sont pas engagés dans des partis politiques, imposent leur agenda à l’ensemble."[/quote]

Le vote n’est pas la procédure.

Le vote, c’est l’expression d’un avis nourrit lors de la procédure.

NB : J’ajoute, évidemment, qu’il n’est pas question de suspendre les actions pour les soumettre à « la procédure » qui n’existe pas. Cependant, une co-construction en parallèle est possible.
(Merci de m’affranchir au sujet du … passif)
NB 2 : (et merci à ceux qui auront eu le courage de me lire)

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