Objectif 1% dans 50 circonscriptions: Une proposition via Synergie démocratique

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030137884&dateTexte=&categorieLien=id
Via la liste Synergie démocratique
Une très intéressante alliance des collectifs pour obtenir du financement selon les règles en vigueur.
Si intérêt, je peux suivre et développer. Voir similarité avec autre proposition sur même sujet.

Je n’ai pas tout compris en fait. Il s’agirait de faire une liste commune pour obtenir des sous, c’est ça ?

Quelques éléments de réponses sur la question du financement, tels que nous les avons élaborés lors de notre première campagne à Strasbourg ici

En réalité, la proposition de Synergie est plus vaste que ça. Et plus précise, et je pense qu’on ne peut pas se contenter de faire une réponse sur des éléments de réponse.

Personnellement, je ne pense pas que MAVOIX puisse gagner seule ce qui , à mon sens, est le principal objectif, la réappropriation, par les habitants de ce pays, du pouvoir d’agir et de décider.
Ce n’est qu’un point de vue.
La reliance, dont je soutiens ardemment la nécessité, est nécessaire pour articuler entre des mouvements très différents, et c’est tant mieux, une visibilité et un résultat tangible lors des prochaines années, à l’occasion des élections et à côté.

A ce titre, le projet de Synergie, qui se présente depuis sa création, comme un outil de reliance, axé sur le numérique et la non exclusion, nous interroge et appelle une réponse circonstanciée, vu les interrogations qu’elle soulève.
Je pense qu’elle mérite un minimum de débat et une décision collective, ce que nous avons entamé à la Belle Démocratie, parce que cette décision portera forcément sur l’avenir de la « cause » citoyenne.
Je ne me fais pas du tout promoteur de ce projet, plein d’aspects me dérangent, notamment celui de cotoyer Cap 21 et les Zèbres, dont je me méfie. Mais ça reste du domaine de l’intuition et donc du très subjectif, donc mérite un point de vue collégial.

Une « commission », il le faut bien se constitue, pour présenter un projet concis et bien amené, pour le moment, il n’y a que des avis de construction, des textes, des liens, des « attention » c’est donc une phase de gestation.
Le projet consiste en deux points:

  • Obtenir des financements de l’état en rentrant dans le process légal, création d’un parti minimal, permettant de tabler sur 50 circos à 1% et ainsi d’obtenir ces subventions, qui , à priori, seront réparties entre les organisations au prorata de leur résultat (ce qui, à mon avis, pose déjà question).
    Cette manœuvre suppose que des gens , habilités à discuter au nom de leur collectif, s’assoient autour d’une table, et définissent les statuts et règles de la structure envisagée et aboutissent.
  • Organiser une résidence citoyenne, Simon parle d’un Démocracy Camp, permettant de faire en sorte que toutes les composantes de ce réveil citoyen auquel on assiste, se concerte, s’écoute, voire se coordonne.

Encore une fois, tout ça n’est encore qu’une ébauche de projet.
Pourtant nous avons peu de temps, les campagnes démarrent fin décembre, il faut agir vite.

1 « J'aime »

@Didierf j’ai bien compris le projet et c’est bien sur le premier des deux points qu’il ma semblé utile de poser les choses, telles que nous les avons construites collectivement jusqu’ici.

Pour le reste, pas de souci avec la reliance.

Mais ce premier point est crucial et redibitoire. Il reviendrait à transformer #MAVOIX en banque (avec les soucis de répartition que tu soulèves et qui ne sont pas les moindres) et à l’inscrire dans la durée, deux éléments qui n’ont jamais été les nôtres jusqu’ici.

Sans parler du fait que cela suppose de faire de #MAVOIX un parti politique, ce qui est encore une autre histoire.

Nous l’avons toujours écarté jusqu’ici (et j’en parle d’autant plus facilement que je faisais au départ parti de ceux qui y étaient plutôt favorables mais dans une logique totalement différente : permettre la préréquation des fonds collectés par le financement participatif entre les candidat.e.s)

Je me doute bien, Thierry, que tu as compris, je faisais une réponse collective, qui répond entre autre à l’interrogation de Julien
Oui oui, je comprends bien ton point, et je suis assez près de le partager, à part sur le fait que ça ferait de mavoix un parti, non bien sûr!..
Mais je pense que MAVOIX doit se prononcer clairement sur ce point, et faire une réponse collective et circonstanciée sur le modèle de ce que tu dis là, que je suis prêt à relayer s’il le fallait auprès des orgas consultées.
Se prononcer , même négativement, c’est répondre, et donc participer, et je suis certain que la voix de MAVOIX aura du poids.

1 « J'aime »

Merci pour cet éclairage @Didierf.

Ce que je comprends et pense de ce projet :

  • Mettre des choses en commun, se regrouper, c’est bien si on a un objectif affiché de résultat. Je crois que, pour MaVoix, le chemin est également important. Personnellement, j’ai bien envie de voir où cette aventure va nous mener si on y va seul en fonctionnant tel qu’on le fait actuellement ? Cassage de gueule ? Succès ? Entre les deux ?
  • Pour cette question monétaire (dont nous avons peu discuté encore) dès qu’il y a de l’argent, il y a des problèmes. Je pense que rester indépendant financièrement est important. Nous sommes aux prémices d’un nouveau système, beaucoup d’idées fleurissent (dont la nôtre) et elles doivent suivre leurs propres chemins avant de penser à fusionner. Car fusionner et créer des partis c’est déjà retomber dans l’ancien système et donc fermer la porte à l’innovation démocratique !

Voilà pour mon avis. :slight_smile:

1 « J'aime »

Le système de financement des partis a donc comme effet pervers de les inciter à aller à la pêche aux voix et aux candidats pour drainer du financement pour les 5 années suivantes. Financement qui sert ensuite à financer le train de vie de celles et ceux qui contrôlent la structure (permanent.e.s, locaux, déplacements etc.), quelque soit la réalité de son existence dans la durée.

Thierry, oui bien sûr, ce raisonnement est valable mais MaVoix a déjà su éviter bien des écueils « type ». Il est logique de penser que s’organiser pour éviter celui-là n’est pas si compliqué.

fusionner et créer des partis c’est déjà retomber dans l’ancien système et donc fermer la porte à l’innovation démocratique !
Oui Julien, nous voulons tous « linnovation démocratique »…Mais pas en 2027…
Il y a urgence au moment où des milliers de personnes se rendent sur la ZAD de Notre Dame des Landes etc.

Ce que propose Didier semble logique et le garant résidera dans la charte, les statuts des associations etc.
Précision après avoir parlé à la Commission de Financement hier, comme certainement vous l’avez fait lors des élections il faut 2 associations,

  • l’une dont l’action sera politiquement affichée qu’elle se nomme parti ou association,

  • l’autre pour collecter les fonds répartis entre tous les collectifs à charge pour eux de les redistribuer comme ils l’entendent et comme le prévoit leur charte.
    Où est le « danger »?

Le danger je le vois davantage dans prolonger « l’utopie » d’une démocratie participative et en rester au stade de 2016 alors que 2017 est là et que beaucoup, Thierry, Didier ont travaillé comme des dingues à ce changement.

2016, c’était le stade de l’expérimentation, l’étape de la belle déclaration que reste notre vidéo collective, 2017 nous voulons…GAGNER,ET ETRE A LA TABLE DES DECISIONS.

C’est cela notre objectif, et non un fonctionnement idéal de MAVOIX.
APRES avoir des députés à lAssemblée, un minimum d’argent pour fonctionner, et là nous pourrons imposer une nouvelle démocratie et démontrer une autre façon de gouverner.
TOUS les collectifs ont un point commun : la participation citoyenne à la gouvernance et à la co-construction de la loi, et l’entrée dans ce « nouveau monde », ce nouveau paradigme digital, ces nouvelles valeurs, ce monde que nous visons déjà en réseau, ignoré ou plutôt combattu par le monde archaïque qui fait souffrir 80% des français qui le rejettent.
De toute façon c’est un débat qui ne peut se résoudre dans une conversation de forum, d’autres personnes de MAVOIX interrogées y sont très favorables. Il faut donc en octobre poser le débat avec tous les tenants et aboutissants lors d’une rencontre.
C’est d’ailleurs pourquoi je ne vais pas trop m’attarder sur le Forum mais plutôt avec ceux qui en ont envie préparer un document minimum pour en parler de façon plus précise.
Bon WE

En résumé pour ceux qui n’auraient pas le temps de lire tout ce bla bla

1 « J'aime »

Je partage avec vous ma réponse personnelle à ce jour au projet en cours chez Synergie, et n’hésitez pas à réagir, pour ou contre, je pense qu’il serait utile que ce débat soit porté, dans un temps court, bien sûr, à Lyon le 15:

"Je me permets d’apporter mon point de vue (provisoire) à ce début de réflexion.

Désolé d’avance si je suis long.

Je suis présent et assez actif dans #MAVOIX, également dans #labelledemocratie, et, au titre de la “reliance” que, avec Janique, nous partageons avec des gens comme Patrick Viveret, Bruno Lamour de Roosevelt, Yvan Richard, de #Lesjoursheureux, et plein d’autres comme ceux de #Nuitdebout, je côtoie pas mal Simon Louvet, et donc synergie(s) démocratique(s). Par essence, donc, je suis favorable à étudier de près les projets venant de cette orga, et particulièrement celle-ci, élaborée avec Margot.
Même si je suis convaincu que, contrairement à nos politiques actuels, davantage mus par la confrontation et la quête personnelle de pouvoir que par le soucis de l’écoute du peuple, nos mouvements ne gagneront que s’ils savent, au bout du compte, faire front commun pour reconstruire ce monde qui a failli, la constitution même de ce front commun est un effort prodigieux et inédit à ce jour, et doit se donner le temps nécessaire à sa réalisation.
La précipitation, même si les échéances nous mettent dans cette urgence réelle, ne mènerait qu’à des accords totalement instables, qui ne changeraient pas grand chose, à mon sens, aux pratiques et postures actuelles.
L’explosion et l’échec de ce genre de regroupement donnerait par ailleurs de l’eau au moulin de nos détracteurs, et jetterait un voile indélébile sur notre crédibilité, non seulement auprès de nos présents et futurs partenaires (je pense en particulier aux mouvements “en transition” qui sont constitués depuis longtemps, œuvrent en local, à leur mesure, au monde nouveau auquel nous aspirons, qu’auprès de l’opinion publique que nous voulons solliciter.

Du côté de mavoix, rien n’est posé, je pense qu’une consultation lors de notre rendez-vous à Lyon du 15 octobre sera utile. Mais d’ors et déjà, l’Adn du collectif ne se prête pas au compromis à son indépendance qui la ferait participer à une structure officielle, même si non partisane, particulièrement s’il prend la forme d’un parti, structure que nous rejetons à priori.
Il a été clairement décidé jusqu’à présent que le collectif ne dépendra d’aucun subside de l’état, ce malgré des sympathies pour le collectif “pas sans Nous”, qui réclament, dans leur Pacte, l’attribution de 5% des subventions destinées aux partis politiques, aux mouvements citoyens.
Après, donc, un échange avec Thierry Le Pesant, que je considère un peu comme « garant » de cet ADN dans sa partie technique, primordiale puisque MAVOIX est une méthode, l’intégration du collectif dans une structure qu’il se refuse et dont l’objet est d’obtenir subvention de l’état, n’est, en ce qui nous concerne, pas envisageable.
Par contre, la reliance, la participation à la résidence citoyenne, elle l’est.
Ces positionnements, bien sûr, ne sont propres qu’à Thierry et moi, et n’engagent en rien le collectif, nous verrons après le 15.

Chez #labelledemocratie, les avis sont partagés, le débat avait déjà surgi, compte tenu de la présence de membres de deux partis en son sein, Idea, et le parti pirate, menant à une réponse négative de la commission élections sur l’inclusion dans un parti à des fins financières.
A suivre quand une proposition élaborée pourra être soutenue.

Personnellement, l’écueil principal que j’y vois, est le mode de partage des subventions.
En admettant que le groupe soit formé, accordé sur la structure et le mode de gouvernance du parti ainsi créé, comment imaginer qu’un collectif dont l’action et le fondement est de changer le système, accepte de collaborer avec d’autres dont les visées ne sont qu’electoralistes, afin d’obtenir, justement des subventions propres au système qu’il dénonce? Je pense, par exemple, à Cap21, à Nous Citoyens, et par opposition aux Jours Heureux, dont l’objectif me semble cohérent avec le nôtre, mais mais n’ont pas de candidat à proposer, ce qui ne leur attribueraient aucun subside, alors qu’ils sont déjà engagés dans une action que nous sommes nombreux à soutenir, et sont financièrement à bout de souffle.
J’irais même jusqu’à super Châtaigne, qui, quelque soit le crédit qu’on accorde à leur démarche, n’obtiendraient rien, alors que d’autres candidats plus susceptibles d’en bénéficier, ont déjà utilisé leur image lorsqu’ils font le buz dans la presse ou dans les médias numériques.
Si l’on décidait, par exemple, que cette « résidence démocratique citoyenne », ce « démocracy camp », dont parle Simon, devenait la structure, et que les candidats groupés en étaient les contributeurs, je pense que le projet prendrait du sens. On pourrait alors imaginer une gouvernance, qui pourrait gérer la manne de l’état, et décider par jury citoyen ou quelque autre moyen ce qu’elle pourra financer.

D’autre part, et encore une fois de mon point de vue, ce qui compte, c’est d’obtenir, en 2017, un groupe “citoyen” à l’assemblée, qui n’ait d’autre cohérence programmatique que de “hacker” l’AN , porter la voix des citoyens dans l’hémicycle, une voix dissonante, mais venant d’en bas, et qui aurait l’avantage quasi unique de faire un coup du rideau permanent. Plus ces députés seront multiples, présenteront des chemins différents pour atteindre le but commun, montrer aux habitants de ce pays qu’ils peuvent se réapproprier le pouvoir d’agir, de comprendre, et de décider ce qui va diriger leur vie, mieux ce sera, plus nous aurons rempli notre contrat.
Je propose de poser ce préambule comme un choix de direction pour travailler , ce qui permettra dans un premier temps de déterminer qui est dans le même « désir », et ensuite les modalités à inventer pour que l’ensemble revête le sens qu’il est à mes yeux important de trouver.

Voilà, prenez ça comme une contribution personnelle, que je vais partager avec MAVOIX et la belle démocratie, bien sûr, pour que nous avancions en confiance et efficacement.
A très vite
Didier

2 « J'aime »